La Cedeao n'est pas très optimiste sur l'issue de la médiation de l'Union africaine en Côte d'Ivoire.
C'est une voix très autorisée au sein de l'organisation sous-régionale qui s'exprime ainsi au regard de l'attitude qu'affichent certains Etats africains qui manœuvrent ouvertement contre le retour de la paix en Côte d'Ivoire.
Victor Gbeho, le président de la Commission de la Cedeao a sévèrement critiqué en effet depuis Abuja, hier "certains Etats africains qui encouragent Gbagbo à ne pas céder". Pour lui, la solidarité et la cohésion qu'affichait la communauté internationale pour résoudre la crise post-électorale en Côte d'Ivoire est en train de se lézarder dangereusement, au risque d'installer ce pays dans l'impasse.
Plus précisément, le président de la commission de la Cedeao reproche à certains pays du continent comme l'Afrique du Sud leur trop grande ingérence et surtout leur manœuvre parallèle pour conforter Laurent Gbagbo, déclaré perdant de l'élection présidentielle. " Je suis surpris qu'un pays aussi éminent que l'Afrique du Sud décide d'envoyer une frégate en ce moment en Côte d'Ivoire (…) Au moment où nous parlons, un navire de guerre sud-africain est à quai en Côte d'Ivoire ". Victor Gbeho, haut fonctionnaire de la Cedeao voudrait accuser l'Afrique du Sud de torpiller le processus de normalisation de la vie politique en Côte d'Ivoire qu'il ne s’y serait pas pris autrement.
Pour la Cedeao, il n'y a presque pas d'illusion à se faire, la mission du panel des chefs d'Etat de l'Ua est bien partie pour déboucher sur un échec. Parce que des pays comme l'Afrique du Sud sont en train de conforter et d'encourager Gbagbo à continuer à braver la communauté internationale. Jacob Zuma se constitue comme une sorte de parapluie atomique pour Gbagbo contre la communauté internationale.
Akwaba Saint Clair
C'est une voix très autorisée au sein de l'organisation sous-régionale qui s'exprime ainsi au regard de l'attitude qu'affichent certains Etats africains qui manœuvrent ouvertement contre le retour de la paix en Côte d'Ivoire.
Victor Gbeho, le président de la Commission de la Cedeao a sévèrement critiqué en effet depuis Abuja, hier "certains Etats africains qui encouragent Gbagbo à ne pas céder". Pour lui, la solidarité et la cohésion qu'affichait la communauté internationale pour résoudre la crise post-électorale en Côte d'Ivoire est en train de se lézarder dangereusement, au risque d'installer ce pays dans l'impasse.
Plus précisément, le président de la commission de la Cedeao reproche à certains pays du continent comme l'Afrique du Sud leur trop grande ingérence et surtout leur manœuvre parallèle pour conforter Laurent Gbagbo, déclaré perdant de l'élection présidentielle. " Je suis surpris qu'un pays aussi éminent que l'Afrique du Sud décide d'envoyer une frégate en ce moment en Côte d'Ivoire (…) Au moment où nous parlons, un navire de guerre sud-africain est à quai en Côte d'Ivoire ". Victor Gbeho, haut fonctionnaire de la Cedeao voudrait accuser l'Afrique du Sud de torpiller le processus de normalisation de la vie politique en Côte d'Ivoire qu'il ne s’y serait pas pris autrement.
Pour la Cedeao, il n'y a presque pas d'illusion à se faire, la mission du panel des chefs d'Etat de l'Ua est bien partie pour déboucher sur un échec. Parce que des pays comme l'Afrique du Sud sont en train de conforter et d'encourager Gbagbo à continuer à braver la communauté internationale. Jacob Zuma se constitue comme une sorte de parapluie atomique pour Gbagbo contre la communauté internationale.
Akwaba Saint Clair
