Les 13 missionnaires du panel de Chefs d’Etat multiplient les consultations aussi bien au Golf Hôtel que dans leur quartier général au Pullman Hôtel. La journée d’hier était particulièrement éprouvante pour les experts dépêchés à Abidjan.
A peine le petit-déjeuner pris aux environs de 9 heures, que la journée-marathon commence pour les envoyés des cinq Chefs d’Etat du panel. Au menu, une série de rencontres avec les opérateurs économiques, les religieux, la société civile et le corps diplomatique accrédité en Côte d’Ivoire. La délégation d’experts, conduite par le Commissaire du Conseil de paix et de sécurité de l’Ua, Ramtane Lamamra, a ouvert sa deuxième journée des consultations avec des représentants du patronat ivoirien et de la Chambre de commerce et d’industrie.
Idriss Koudouss demande la neutralité aux experts
Puis ce fut au tour du Forum national des confessions religieuses, conduit par l’Archevêque d’Abidjan, Mgr Jean-Pierre Kutwa, d’échanger avec les émissaires de l’Ua, dans le cadre du travail d’évaluation de la crise, nécessaire au panel de Chefs d’Etat. A leur sortie d’audience, c’est l’imam Idriss Koudouss qui s’est confié à la presse. Selon le guide religieux, ils ont demandé de travailler dans la droiture et dans la sincérité, sans préjugés ni appréhension pour un travail objectif. «Nous avons dit aux experts qu’ils viennent dans une mission difficile, mais la mission sera facile s’ils sont sincères », a-t-il indiqué. C’est pourquoi, ajoute l’imam, les chefs religieux ont demandé aux émissaires des Chefs d’Etat du panel, d’avoir le cœur vide pour écouter les Ivoiriens. «On ne peut pas faire une médiation si on a déjà quelque chose sur le cœur», a estimé l’imam.
La société civile pro-Ado entendue
L’après-midi d’hier était consacrée aux organisations de la société civile et aux ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire. Si en apparence, il n’y a rien à redire sur les structures reçues par les experts, il importe de relever que les organisations de la société civile reçues hier après midi au Pullman Hôtel, sont toutes proches et pro-Ouattara. Entre autres, Patrick N’Gouan, coordonnateur de la Convention de la société civile ivoirienne (Csci), Me Diallo Geneviève, présidente des femmes juristes, Salimata Porquet, président du Réseau de paix et sécurité des femmes… Ces différentes organisations qui ne rêvaient pas mieux, ont saisi cette aubaine pour réciter l’«abécédaire» de la crise post-électorale selon leurs «visions». En fin d’après-midi, les experts ont échangé avec le corps diplomatique dans toute sa diversité. Rendez-vous auquel aucun ambassadeur n’a voulu se dérober.
Par Frank Toti
ftoti@nouveaucourrier.com
A peine le petit-déjeuner pris aux environs de 9 heures, que la journée-marathon commence pour les envoyés des cinq Chefs d’Etat du panel. Au menu, une série de rencontres avec les opérateurs économiques, les religieux, la société civile et le corps diplomatique accrédité en Côte d’Ivoire. La délégation d’experts, conduite par le Commissaire du Conseil de paix et de sécurité de l’Ua, Ramtane Lamamra, a ouvert sa deuxième journée des consultations avec des représentants du patronat ivoirien et de la Chambre de commerce et d’industrie.
Idriss Koudouss demande la neutralité aux experts
Puis ce fut au tour du Forum national des confessions religieuses, conduit par l’Archevêque d’Abidjan, Mgr Jean-Pierre Kutwa, d’échanger avec les émissaires de l’Ua, dans le cadre du travail d’évaluation de la crise, nécessaire au panel de Chefs d’Etat. A leur sortie d’audience, c’est l’imam Idriss Koudouss qui s’est confié à la presse. Selon le guide religieux, ils ont demandé de travailler dans la droiture et dans la sincérité, sans préjugés ni appréhension pour un travail objectif. «Nous avons dit aux experts qu’ils viennent dans une mission difficile, mais la mission sera facile s’ils sont sincères », a-t-il indiqué. C’est pourquoi, ajoute l’imam, les chefs religieux ont demandé aux émissaires des Chefs d’Etat du panel, d’avoir le cœur vide pour écouter les Ivoiriens. «On ne peut pas faire une médiation si on a déjà quelque chose sur le cœur», a estimé l’imam.
La société civile pro-Ado entendue
L’après-midi d’hier était consacrée aux organisations de la société civile et aux ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire. Si en apparence, il n’y a rien à redire sur les structures reçues par les experts, il importe de relever que les organisations de la société civile reçues hier après midi au Pullman Hôtel, sont toutes proches et pro-Ouattara. Entre autres, Patrick N’Gouan, coordonnateur de la Convention de la société civile ivoirienne (Csci), Me Diallo Geneviève, présidente des femmes juristes, Salimata Porquet, président du Réseau de paix et sécurité des femmes… Ces différentes organisations qui ne rêvaient pas mieux, ont saisi cette aubaine pour réciter l’«abécédaire» de la crise post-électorale selon leurs «visions». En fin d’après-midi, les experts ont échangé avec le corps diplomatique dans toute sa diversité. Rendez-vous auquel aucun ambassadeur n’a voulu se dérober.
Par Frank Toti
ftoti@nouveaucourrier.com
