Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), lors de sa 259ème réunion tenue à Addis Abéba, le 28 janvier 2011 a créé un panel dit Groupe de haut niveau, présidé par S.E.M. Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République islamique de Mauritanie pour le règlement pacifique de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire.
Ce panel est constitué de cinq (05) Chefs d’Etat que sont : Les présidents Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, Tchadien Idriss Deby, Sud-Africain Jacob Zuma, Burkinabé Blaise COMPAORE et Tanzanien Jakaya KIKWETE.
Nous saluons la décision de l’UA de reconnaître le Docteur Alassane OUATTARA, Président de la République e Côte d’Ivoire et son initiative pour permettre au Président démocratiquement élu d’exercer la plénitude du pouvoir d’état.
Rappelons à toute fin utile, quelques principaux événements dont les populations vivant en Côte d’Ivoire ont souffert ces dernières années :
Au coup d’état de 1999, GBAGBO et le FPI, après avoir investi les postes clés de la junte militaire ont travaillé à :
• diviser la société ivoirienne,
• instaurer la lutte à la machette dans les universités,
• diviser les communautés religieuses,
• diviser l’armée et pousser, sur une base ethnique, des centaines de soldats à l’exil,
• puis, après avoir invalidé quinze candidatures sur dix neuf dont celles de ses principaux adversaires politiques Henri Konan Bédié du PDCI et Alassane Ouattara du RDR, tentent de se faire élire, mais en évitant toute véritable compétition, lors des élections présidentielles d’octobre 2000.
GBAGBO arrive ainsi au pouvoir dans des conditions, calamiteuses selon ses propres termes, à l’issu d’un soulèvement populaire encadré par une milice et des forces de défense et de sécurité aux ordres.
Les conclusions du forum de réconciliation nationale destinées à ressouder une société ivoirienne très divisée furent royalement ignorées par Laurent GBAGBO. C’est dans ce contexte qu’est née la crise du 19 septembre 2002.
Les différents accords, fruits d’une multitude de négociations, destinées à la recherche de solutions pacifiques n’eurent pas raison de l’intransigeance de Laurent GBAGBO et du FPI.
Alors sous la menace d’une sanction imminente que l’ONU brandissait pour l’amener à respecter les conclusions d’un énième accord, GBAGBO initie une nouvelle médiation sous l’égide du Président du Burkina Faso Blaise COMPAORE et qui a abouti aux accords politiques de Ouagadougou (APO).
Usant de ruse, GBAGBO et son clan réussiront à faire reporter plusieurs fois les élections présidentielles, permettant ainsi au FPI et à GBAGBO d’exercer près de cinq années de pouvoir, toujours sans aucun mandat du peuple ivoirien. Prévu pour durer six (06) mois, les accords de Ouaga ont finalement duré plus de trois (03) ans.
C’est finalement le 05 Août 2010 que Laurent GBAGBO, estimant que toutes les conditions étaient réunies, a signé un décret convoquant le collège électoral ivoirien au premier tour des présidentielles pour le 31 octobre 2010..
Si Laurent GBAGBO acceptait les résultats du premier tour proclamés par la CEI qui le classaient premier, il n’en fût pas de même pour le second tour où il fût dominé par son adversaire du RHDP le Docteur Alassane Ouattara. Et depuis, malgré plusieurs médiations, Laurent GBAGBO refuse de céder le pouvoir au président, pourtant très démocratiquement élu.
Considérant que le FPI a fait du mensonge, de l’intoxication et de la manipulation de l’opinion nationale et internationale son credo et son seul cheval de bataille.
Considérant que le FPI croit dur comme fer qu’insister sur le mensonge finit toujours par payer même partiellement.
Considérant que le FPI cherche à gagner du temps au pouvoir en passant de médiation en médiation, prenant ainsi le peuple ivoirien en otage.
Considérant que le FPI détruit chaque jour, jour après jour le tissu social, économique et les acquis nationaux pour rendre le pays ingouvernable et régner par la terreur.
Considérant que le FPI fonde sa politique sur la haine de tous ceux qui ne s’inscrivent pas dans sa politique de refondation et de destruction du tissu économique et social.
Considérant que le FPI use de la division partout, en Côte d’Ivoire, dans la région ouest africaine, dans la communauté africaine, dans les instances mondiales pour poursuivre sa fuite en avant.
Considérant que la paix en Côte d’Ivoire peut se conjuguer avec le respect des droits de l’homme et de la démocratie.
Considérant qu’il sera injustifiable et impardonnable de primer, sous quelques formes que ce soit, la barbarie, les tueries et les assassinats de ce régime si irrespectueux des droits de l’homme, des droits des peuples, des organismes internationaux et de tous les droits , sauf des droits qu’il s’arroge de tout détruire sur son passage :
Recommandons la vigilance à la CEDEAO, à l’UA, à l’UE, à l’ONU et également au Panel des cinq chefs d’états mandatés par l’UA sur la crise ivoirienne afin de déjouer ce complot grossier et machiavélique du FPI.
Recommandons au panel des cinq chefs d’états mandatés par l’UA de tenir compte des souffrances des populations ivoiriennes en réduisant son temps d’intervention à un maximum de trois semaines.
Recommandons au panel des cinq chefs d’états mandatés par l’UA de respecter la mémoire des centaines de victimes des exactions du régime liberticide de Laurent GBAGBO.
Recommandons au panel des cinq chefs d’états mandatés par l’UA de prendre en compte l’aspiration du peuple ivoirien à vivre une vie démocratique véritable.
Rendons un vibrant hommage à tous les chefs d’états africains et non africains, aux cinq chefs d’états du panel mandatés par l’UA et particulièrement au Président Jacob ZUMA pour leurs efforts en faveur de la paix en Côte d’Ivoire.
Rendons un vibrant hommage au Président Blaise COMPAORE, Président du Faso, Président du pays qui nous accueille, nous ivoiriens vivant ici, au Burkina Faso, pays d’ouverture, pays d’intégration véritable, pays où nous vivons dans la paix et la concorde avec nos frères et sœurs de tous les autres pays du monde entier.
Condamnons avec la dernière énergie, l’ingratitude de ces égarés qui ne savent briller qu’en posant des actes diaboliques et vils, ces égarés qui tuent, pillent, brûlent tout ce qui est burkinabé, ces égarés qui jettent l’opprobre sur les dirigeants et les populations de ce pays frère qu’est le Burkina Faso qui nous a pourtant permis bien des avancés dans cette crise ivoirienne, des avancées qu’il nous revenait seulement de savoir tirer profit.
Vive la Côte d’Ivoire. Vive la Côte d’Ivoire. Vive la Côte d’Ivoire.
Vive la Côte d’Ivoire. Vive la Côte d’Ivoire. Vive la Côte d’Ivoire. Vive la Côte d’Ivoire.
Que Dieu mette sa main sur la Côte d’Ivoire.
Fait à Ouagadougou, le 07 février 2011
Pour le Directoire du RHDP Burkina
Abraham KACOU
Ce panel est constitué de cinq (05) Chefs d’Etat que sont : Les présidents Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, Tchadien Idriss Deby, Sud-Africain Jacob Zuma, Burkinabé Blaise COMPAORE et Tanzanien Jakaya KIKWETE.
Nous saluons la décision de l’UA de reconnaître le Docteur Alassane OUATTARA, Président de la République e Côte d’Ivoire et son initiative pour permettre au Président démocratiquement élu d’exercer la plénitude du pouvoir d’état.
Rappelons à toute fin utile, quelques principaux événements dont les populations vivant en Côte d’Ivoire ont souffert ces dernières années :
Au coup d’état de 1999, GBAGBO et le FPI, après avoir investi les postes clés de la junte militaire ont travaillé à :
• diviser la société ivoirienne,
• instaurer la lutte à la machette dans les universités,
• diviser les communautés religieuses,
• diviser l’armée et pousser, sur une base ethnique, des centaines de soldats à l’exil,
• puis, après avoir invalidé quinze candidatures sur dix neuf dont celles de ses principaux adversaires politiques Henri Konan Bédié du PDCI et Alassane Ouattara du RDR, tentent de se faire élire, mais en évitant toute véritable compétition, lors des élections présidentielles d’octobre 2000.
GBAGBO arrive ainsi au pouvoir dans des conditions, calamiteuses selon ses propres termes, à l’issu d’un soulèvement populaire encadré par une milice et des forces de défense et de sécurité aux ordres.
Les conclusions du forum de réconciliation nationale destinées à ressouder une société ivoirienne très divisée furent royalement ignorées par Laurent GBAGBO. C’est dans ce contexte qu’est née la crise du 19 septembre 2002.
Les différents accords, fruits d’une multitude de négociations, destinées à la recherche de solutions pacifiques n’eurent pas raison de l’intransigeance de Laurent GBAGBO et du FPI.
Alors sous la menace d’une sanction imminente que l’ONU brandissait pour l’amener à respecter les conclusions d’un énième accord, GBAGBO initie une nouvelle médiation sous l’égide du Président du Burkina Faso Blaise COMPAORE et qui a abouti aux accords politiques de Ouagadougou (APO).
Usant de ruse, GBAGBO et son clan réussiront à faire reporter plusieurs fois les élections présidentielles, permettant ainsi au FPI et à GBAGBO d’exercer près de cinq années de pouvoir, toujours sans aucun mandat du peuple ivoirien. Prévu pour durer six (06) mois, les accords de Ouaga ont finalement duré plus de trois (03) ans.
C’est finalement le 05 Août 2010 que Laurent GBAGBO, estimant que toutes les conditions étaient réunies, a signé un décret convoquant le collège électoral ivoirien au premier tour des présidentielles pour le 31 octobre 2010..
Si Laurent GBAGBO acceptait les résultats du premier tour proclamés par la CEI qui le classaient premier, il n’en fût pas de même pour le second tour où il fût dominé par son adversaire du RHDP le Docteur Alassane Ouattara. Et depuis, malgré plusieurs médiations, Laurent GBAGBO refuse de céder le pouvoir au président, pourtant très démocratiquement élu.
Considérant que le FPI a fait du mensonge, de l’intoxication et de la manipulation de l’opinion nationale et internationale son credo et son seul cheval de bataille.
Considérant que le FPI croit dur comme fer qu’insister sur le mensonge finit toujours par payer même partiellement.
Considérant que le FPI cherche à gagner du temps au pouvoir en passant de médiation en médiation, prenant ainsi le peuple ivoirien en otage.
Considérant que le FPI détruit chaque jour, jour après jour le tissu social, économique et les acquis nationaux pour rendre le pays ingouvernable et régner par la terreur.
Considérant que le FPI fonde sa politique sur la haine de tous ceux qui ne s’inscrivent pas dans sa politique de refondation et de destruction du tissu économique et social.
Considérant que le FPI use de la division partout, en Côte d’Ivoire, dans la région ouest africaine, dans la communauté africaine, dans les instances mondiales pour poursuivre sa fuite en avant.
Considérant que la paix en Côte d’Ivoire peut se conjuguer avec le respect des droits de l’homme et de la démocratie.
Considérant qu’il sera injustifiable et impardonnable de primer, sous quelques formes que ce soit, la barbarie, les tueries et les assassinats de ce régime si irrespectueux des droits de l’homme, des droits des peuples, des organismes internationaux et de tous les droits , sauf des droits qu’il s’arroge de tout détruire sur son passage :
Recommandons la vigilance à la CEDEAO, à l’UA, à l’UE, à l’ONU et également au Panel des cinq chefs d’états mandatés par l’UA sur la crise ivoirienne afin de déjouer ce complot grossier et machiavélique du FPI.
Recommandons au panel des cinq chefs d’états mandatés par l’UA de tenir compte des souffrances des populations ivoiriennes en réduisant son temps d’intervention à un maximum de trois semaines.
Recommandons au panel des cinq chefs d’états mandatés par l’UA de respecter la mémoire des centaines de victimes des exactions du régime liberticide de Laurent GBAGBO.
Recommandons au panel des cinq chefs d’états mandatés par l’UA de prendre en compte l’aspiration du peuple ivoirien à vivre une vie démocratique véritable.
Rendons un vibrant hommage à tous les chefs d’états africains et non africains, aux cinq chefs d’états du panel mandatés par l’UA et particulièrement au Président Jacob ZUMA pour leurs efforts en faveur de la paix en Côte d’Ivoire.
Rendons un vibrant hommage au Président Blaise COMPAORE, Président du Faso, Président du pays qui nous accueille, nous ivoiriens vivant ici, au Burkina Faso, pays d’ouverture, pays d’intégration véritable, pays où nous vivons dans la paix et la concorde avec nos frères et sœurs de tous les autres pays du monde entier.
Condamnons avec la dernière énergie, l’ingratitude de ces égarés qui ne savent briller qu’en posant des actes diaboliques et vils, ces égarés qui tuent, pillent, brûlent tout ce qui est burkinabé, ces égarés qui jettent l’opprobre sur les dirigeants et les populations de ce pays frère qu’est le Burkina Faso qui nous a pourtant permis bien des avancés dans cette crise ivoirienne, des avancées qu’il nous revenait seulement de savoir tirer profit.
Vive la Côte d’Ivoire. Vive la Côte d’Ivoire. Vive la Côte d’Ivoire.
Vive la Côte d’Ivoire. Vive la Côte d’Ivoire. Vive la Côte d’Ivoire. Vive la Côte d’Ivoire.
Que Dieu mette sa main sur la Côte d’Ivoire.
Fait à Ouagadougou, le 07 février 2011
Pour le Directoire du RHDP Burkina
Abraham KACOU