C’est tout comme des pleurs. La CEDEAO redoute que la vérité éclate au grand jour à l’issus de la mission d’évaluation du panel des 5 chefs d’Etat que l’Union africaine (UA) a mise en place à Addis-Abeba, à l’occasion de son 16ème sommet des chefs d’Etat, pour régler la crise post-électorale créée de toutes pièces par la France et l’ONU. Hier, au cours d’un point de presse qu’il a animé à Abuja, la capitale nigériane, James Victor Gbeho (favorable à Ouattara), président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a estimé, selon l’AFP, que l’initiative de l’UA en Côte d’Ivoire est “une tentative de contrer” la CEDEAO. Pour lui, cette initiative de l’UA dont les experts du panel sont en ce moment à Abidjan, s’apparente à une tentative de changer les résultats en faveur du Président Laurent Gbagbo. “Toute tentative de changer le résultat de la consultation électorale librement obtenue est quelque chose que nous pourrions regretter”, a-t-il soutenu. Et “j`espère, a-t-il poursuivi, qu’on n`en arrivera pas là à la fin de l`analyse”. Pourtant, selon le communiqué de presse de l’UA qui a sanctionné la première réunion du panel, il a été affirmé qu’en plus des experts, le panel allait comprendre le président de la Commission de l’UA et de celui de la CEDEAO.
C’est dire que M. James Victor Gbeho est en plein doute et soupçonne l’UA d’e préparer un complot contre la CEDEAO qui sans s’imprégner des réalités du terrain s’est prononcée pour la victoire de Ouattara à la suite de la France et de l’ONU, reniant le contenu de son communiqué du 2 décembre dernier appelant “à condamner fermement et sanctionner conformément à la loi en vigueur” “les incidents qui ont perturbé ou empêché les citoyens d’exprimer leur suffrage, notamment dans certaines régions du Nord”. Ce qui a été pourtant fait par le Conseil constitutionnel, la plus haute et l’unique juridiction ivoirienne habilitée à traiter du contentieux électoral.
En outre, le président de la Commission de la CEDEAO accuse certains chefs d’Etat d’encourager “Gbagbo à ne pas céder (...). La solidarité (...) au sein de la communauté internationale s`est vite érodée”. James Victor Gbeho est persuadé “qu`en raison d`intérêts géopolitiques, certains pays essaient de susciter un échec des chefs d`Etat de la Cédéao”. Pour cela, il se dit préoccupé, rapporte l’AFP. Il a même ouvertement accusé l’Afrique du Sud de partie pris dans le conflit en Côte d’Ivoire, accusant ce pays d’avoir envoyé un navire de guerre au port d’Abidjan. “Je suis surpris qu`un pays aussi éminent que l`Afrique du Sud décide d`envoyer une frégate en ce moment en Côte d`Ivoire”, a-t-il dit.
“Au moment où nous parlons, un navire de guerre sud-africain est à quai en Côte d`Ivoire”. “Cela ne peut que compliquer les choses (pour la CEDEAO, ndlr)”, s’est-il inquiété.
Coulibaly Zié Oumar
C’est dire que M. James Victor Gbeho est en plein doute et soupçonne l’UA d’e préparer un complot contre la CEDEAO qui sans s’imprégner des réalités du terrain s’est prononcée pour la victoire de Ouattara à la suite de la France et de l’ONU, reniant le contenu de son communiqué du 2 décembre dernier appelant “à condamner fermement et sanctionner conformément à la loi en vigueur” “les incidents qui ont perturbé ou empêché les citoyens d’exprimer leur suffrage, notamment dans certaines régions du Nord”. Ce qui a été pourtant fait par le Conseil constitutionnel, la plus haute et l’unique juridiction ivoirienne habilitée à traiter du contentieux électoral.
En outre, le président de la Commission de la CEDEAO accuse certains chefs d’Etat d’encourager “Gbagbo à ne pas céder (...). La solidarité (...) au sein de la communauté internationale s`est vite érodée”. James Victor Gbeho est persuadé “qu`en raison d`intérêts géopolitiques, certains pays essaient de susciter un échec des chefs d`Etat de la Cédéao”. Pour cela, il se dit préoccupé, rapporte l’AFP. Il a même ouvertement accusé l’Afrique du Sud de partie pris dans le conflit en Côte d’Ivoire, accusant ce pays d’avoir envoyé un navire de guerre au port d’Abidjan. “Je suis surpris qu`un pays aussi éminent que l`Afrique du Sud décide d`envoyer une frégate en ce moment en Côte d`Ivoire”, a-t-il dit.
“Au moment où nous parlons, un navire de guerre sud-africain est à quai en Côte d`Ivoire”. “Cela ne peut que compliquer les choses (pour la CEDEAO, ndlr)”, s’est-il inquiété.
Coulibaly Zié Oumar