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Politique Publié le mercredi 9 février 2011 | Le Temps

Avant le panel des chefs d’Etat : Sarkozy drague le président de la Mauritanie

Outre le complot tropical national sous-régional et en partie continental contre le président Laurent Gbagbo, les pays qui tirent les ficelles au niveau de la communauté internationale sont très actifs. Juste après la fin du sommet d’Addis-Abeba, la France de Sarkozy a jeté ses chiens de guerre dans l’arène, avec le message qu’on lui connaît : bousiller du Gbagbo.
Premier à entrer en lice, le ministre français de la Coopération. Il est en mission recommandée à Nouakchott. Officiellement, réchauffer les relations bilatérales. Officieusement, donner des instructions fermes au président mauritanien, président du panel des chefs d’Etat relativement à la crise ivoirienne. La coïncidence est tout de même troublante quand on sait que ce réchauffement officiel intervient au moment où une réunion déterminante du panel des chefs d’Etat va se tenir dans la capitale mauritanienne.
Puis, les mêmes ambassadeurs qui ont orchestré le rapt de M. Youssouf Bakayoko, président de la Cei pour le Golf Hôtel afin de perpétrer le hold-up électoral du siècle sont revenus sur le lieu du crime.
Coup sur coup, leurs Excellences Jean-Marc Simon et Phillip Carter III, respectivement ambassadeurs (?) de la France et des Usa près la ‘République du Golf’, sont allés rendre visite à l’illustre locataire des lieux. C’était au début de ce mois. Objectif, pleurer certainement avec lui son infortune du moment puis l’assurer de leur soutien et de ce que Laurent Gbagbo quittera le pouvoir sous peu.
Si Jean-Marc Simon s’est montré plus discret, le désormais mis en minorité, Phillip Carter III, s’est voulu très volubile. A Washington où il était en visite la semaine dernière, le diplomate américain n’a pas manqué de mentir à ses concitoyens. «La fenêtre est en train de se refermer pour un départ honorable et pacifique de Gbagbo accompagné d’une amnistie», a-t-il dit devant la presse de son pays, soutenant que, le Chef de l’Etat ivoirien n’a plus «les moyens de payer les forces armées ivoiriennes et que celles-ci allaient inéluctablement s’éloigner de son régime».
Cela, non sans ajouter qu’il ne pouvait prédire à quelle date M. Gbagbo laisserait la place à son rival Alassane Ouattara. Or donc… ! Mais ce qui est intéressant dans l’affaire, c’est que nulle part dans la pesse internationale, cette information n’a été relayée. Si ce n’est par l’Afp. Ceci expliquant donc cela, l’information, faut-il le rappeler, n’a même pas contenté le plus irréductible des alassanistes. Pauvres de ces 2 diplomates !

Sourcerue.225.com
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