«… Ouattara est le président élu de la République de Côte d’Ivoire. Et que l’Ua est en Côte d’Ivoire pour apaiser les esprits pour que Laurent Gbagbo cède le pouvoir à Ouattara. L’option militaire n’est pas écartée. Nous allons y avoir recours après avoir épuisé toutes les voies de recours pacifique… ». Tels sont les propos de M. Jean Ping, invité la nuit du lundi 7 février 2011, sur un plateau de la chaîne de télévision béninoise. Après avoir dit le contraire lors de sa visite en Côte d’Ivoire, en janvier dernier. Ces paroles sont « dangereuses pour la paix en Côte d’Ivoire », selon Basile Mahan Gahé. Le président de la Confédération dignité n’est pas content de la façon dont le président de la Commission de l’Union africaine (Ua), M. Jean Ping, veut boucler les consultations des experts de l’Ua sur la crise post-électorale en Côte d’Ivoire. « L’Ua ne vient pas en Côte d’Ivoire pour refaire la Constitution, mais pour faire entendre plutôt raison à Ouattara. Je tiens aussi à préciser que les experts sont dans nos mûrs conformément à l’appel du président Laurent Gbagbo. Qui a estimé qu’au lieu de l’attaquer à tort, il est mieux que l’Ua vienne dans son pays pour rechercher la vérité ». Au lieu d’attendre donc les résultats des travaux des Experts conduits par Ramtane Lamamra, Coordonnateurs du groupe, M. Jean Ping tient des propos qui sonnent comme les conclusions desdites consultations des Experts et des acteurs de la crise ivoirienne. Sait-il déjà à l’avance, ce à quoi vont aboutir les conclusions ? » Si tel est le cas, le monde du travail par la voix de Basile Mahan Gahé, son représentant, en a « marre de cette comédie politique » imposée aux Ivoiriens. Une comédie qui ne repose sur rien d’autre que la haine contre le président Laurent Gbagbo. « L’Ua nous distrait-elle ou cherche-elle à gagner du temps pour convaincre et mieux organiser les mercenaires pour attaquer notre pays ?» S’est-il interrogé. Avant d’accuser l’Ua de savoir la vérité sur cette crise, mais qu’elle feint de tout ignorer. « Nous avions toujours dit : pas d’élection sans désarmement. Mais ni la France, ni l’Onu n’ont imposé le désarmement aux rebelles. La France et sa communauté internationale ont plutôt obligé le président Gbagbo à aller aux élections. Le taxant de celui qui ne voulait pas des élections ». Aussi, Mahan Gahé s’insurge contre l’attitude de Jean Ping. Tendant à tordre le coup à la légalité constitutionnelle, pour faire plaisir au président français, Nicolas Sarkozy.
Frimo D. K
koukoudf@yahoo.fr
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