Acteurs principaux du processus électoral, Youssouf Bakayoko et Bamba Yacouba sont attendus dans les jours à venir à Addis-Abeba pour y rencontrer les experts de l’UA. Pour des raisons de sécurité, Youssouf Bakayoko, président de la Commission électorale indépendante (CEI) et Bamba Yacouba, porte parole de la CEI sont hors du pays. Ils n’ont donc pas échangé avec les experts de l’UA qui étaient en Côte d’Ivoire. Ce n’est que partie remise. En effet dans les jours à venir, les deux personnalités seront reçues à Addis-Abeba pour exposer devant les experts. Il s’agira pour elles, d’éclairer la lanterne des experts de l’UA. Un exercice qu’on imagine sera aisé, puis qu’il va tourner autour de la question récurrente de la proclamation des résultats.
Sur le sujet, le FPI pour justifier sa confiscation, base ses arguments sur deux points essentiels: le résultat pour eux, a été donné hors délais et dans le QG de campagne de leur adversaire. Sur le premier point, le FPI ignore délibérément les images, d’un certain Damana Picas, empêchant Bamba Yacouba de proclamer les résultats provisoires. Le FPI ne mentionne pas non plus que les locaux de la CEI ont été envahis par des forces de l’ordre invitées par lui. Il oublie également que les journalistes de la presse nationale et internationale ont été priés de quitter les lieux sans explication. Toute chose qui a fait régner un climat de terreur et de peur. Le FPI feint d’ignorer que les résultats du premier tour de l’élection présidentiel ont été proclamés 4e jours après, et que personne n’a eu à redire. Aussi, contrairement à ce que le FPI veut faire croire, la CEI a bel et bien donné des résultats, et ce, après avoir remis dans le délai, les procès verbaux au Conseil constitutionnel. C’est justement au vu de ces résultats que le FPI a tenté par tous les moyens d’empêcher la proclamation des résultats par le CEI.
TL
Sur le sujet, le FPI pour justifier sa confiscation, base ses arguments sur deux points essentiels: le résultat pour eux, a été donné hors délais et dans le QG de campagne de leur adversaire. Sur le premier point, le FPI ignore délibérément les images, d’un certain Damana Picas, empêchant Bamba Yacouba de proclamer les résultats provisoires. Le FPI ne mentionne pas non plus que les locaux de la CEI ont été envahis par des forces de l’ordre invitées par lui. Il oublie également que les journalistes de la presse nationale et internationale ont été priés de quitter les lieux sans explication. Toute chose qui a fait régner un climat de terreur et de peur. Le FPI feint d’ignorer que les résultats du premier tour de l’élection présidentiel ont été proclamés 4e jours après, et que personne n’a eu à redire. Aussi, contrairement à ce que le FPI veut faire croire, la CEI a bel et bien donné des résultats, et ce, après avoir remis dans le délai, les procès verbaux au Conseil constitutionnel. C’est justement au vu de ces résultats que le FPI a tenté par tous les moyens d’empêcher la proclamation des résultats par le CEI.
TL