Les échanges avec les leaders religieux ivoiriens réunis au sein du Forum des confessions religieuses constituent l’une des importantes rencontres que les experts du panel de l’Union africaine (UA) ont eues, mardi dernier, au Pullman Hôtel d’Abidjan-Plateau, avec les non-politiques ivoiriens.
Selon le témoignage d’un participant à la rencontre, fait sous le couvert de l’anonymat, les religieux ont demandé aux experts du panel de rechercher la vérité, rien que la vérité, dans leur mission d’évaluation du processus électoral en Côte d’Ivoire. «Nous leur avons dit que la Côte d’Ivoire est un pays béni de Dieu où la plupart des Ivoiriens sont des croyants. Les Ivoiriens ont longtemps prié pour que les élections se déroulent sans affrontements armés. Dieu a exaucé nos prières. Si,
pour les résultats, il y a des palabres, c’est en ayant à cœur la recherche de la vérité que ceux qui viennent nous aider doivent agir. Il faut dire la vérité telle qu’elle est.
Sans parti-pris», a soutenu notre source.
Des propos qui rejoignent sensiblement ceux tenus par l’imam Idriss Koudous devant la presse, au sortir de la rencontre avec les experts du panel. «Quand on vient dans une mission de ce genre (allusion faite aux experts), il faut avoir le cœur vide. Si tu arrives avec une idée arrêtée, tu ne peux plus régler le problème. Aussi, leur avons-nous demandé d’avoir le cœur vide, propre pour écouter la population.
Nous leur avons également demandé de mener les recherches au niveau de la CEI, du Conseil constitutionnel et de la certification pour savoir où se trouve la solution au problème ivoirien», a affirmé le guide religieux musulman.
L’imam Idriss Koudous figurait au nom des trois membres de la délégation du Forum des confessions religieuses forte de six leaders religieux qui a rencontré, le 8 février, les experts du panel des cinq chefs d’Etat désignés par l’UA.
Selon notre source, les deux autres intervenants étaient l’évêque d’Agboville, Monseigneur Alexis Touably Youloh, vice-président de la Commission épiscopale Justice et Paix de l’église catholique, et le Révérend Ediémou Blin Jacob, chef du Diocèse de l’Eglise du christianisme céleste.
Au dire de ce participant à la rencontre, l’évêque Alexis Touably a mis l’accent, à l’instar des autres intervenants, sur la nécessité pour les experts du panel de rechercher la paix. D’autant que, dira-t-il, «les populations à travers le pays souffrent de cette situation post électorale».
Dans son intervention, le révérend Ediémou aurait soutenu qu’en Côte d’Ivoire, on connaissait depuis 2000 deux institutions pour les élections. Il s’agit du Conseil constitutionnel et de la Commission électorale indépendante. «Il y a eu ensuite la certification qui est apparue. Il est important que vous nous dites qui est au-dessus de qui concernant le Conseil constitutionnel, la Commission électorale indépendante et la certification. Qu’on nous situe clairement, puisque c’est à cause de cet imbroglio qu’il y a cette situation de crise», a dit Ediémou, selon le témoignage de notre source.
Les membres du Forum des confessions religieuses se sont opposés à tout règlement de la crise par la guerre, comme le préconisent certains pays africains.
Pour eux, seuls la paix et le dialogue constituent la voie idoine de sortie de crise. Prenant la parole, le porte-parole des experts du panel a soutenu qu’ils sont venus en Côte d’Ivoire pour écouter les uns et les autres, recueillir des preuves et rendre compte à leurs mandants, les cinq chefs d’Etat du panel.
Didier Depry
ddepry@hotmail.com
Selon le témoignage d’un participant à la rencontre, fait sous le couvert de l’anonymat, les religieux ont demandé aux experts du panel de rechercher la vérité, rien que la vérité, dans leur mission d’évaluation du processus électoral en Côte d’Ivoire. «Nous leur avons dit que la Côte d’Ivoire est un pays béni de Dieu où la plupart des Ivoiriens sont des croyants. Les Ivoiriens ont longtemps prié pour que les élections se déroulent sans affrontements armés. Dieu a exaucé nos prières. Si,
pour les résultats, il y a des palabres, c’est en ayant à cœur la recherche de la vérité que ceux qui viennent nous aider doivent agir. Il faut dire la vérité telle qu’elle est.
Sans parti-pris», a soutenu notre source.
Des propos qui rejoignent sensiblement ceux tenus par l’imam Idriss Koudous devant la presse, au sortir de la rencontre avec les experts du panel. «Quand on vient dans une mission de ce genre (allusion faite aux experts), il faut avoir le cœur vide. Si tu arrives avec une idée arrêtée, tu ne peux plus régler le problème. Aussi, leur avons-nous demandé d’avoir le cœur vide, propre pour écouter la population.
Nous leur avons également demandé de mener les recherches au niveau de la CEI, du Conseil constitutionnel et de la certification pour savoir où se trouve la solution au problème ivoirien», a affirmé le guide religieux musulman.
L’imam Idriss Koudous figurait au nom des trois membres de la délégation du Forum des confessions religieuses forte de six leaders religieux qui a rencontré, le 8 février, les experts du panel des cinq chefs d’Etat désignés par l’UA.
Selon notre source, les deux autres intervenants étaient l’évêque d’Agboville, Monseigneur Alexis Touably Youloh, vice-président de la Commission épiscopale Justice et Paix de l’église catholique, et le Révérend Ediémou Blin Jacob, chef du Diocèse de l’Eglise du christianisme céleste.
Au dire de ce participant à la rencontre, l’évêque Alexis Touably a mis l’accent, à l’instar des autres intervenants, sur la nécessité pour les experts du panel de rechercher la paix. D’autant que, dira-t-il, «les populations à travers le pays souffrent de cette situation post électorale».
Dans son intervention, le révérend Ediémou aurait soutenu qu’en Côte d’Ivoire, on connaissait depuis 2000 deux institutions pour les élections. Il s’agit du Conseil constitutionnel et de la Commission électorale indépendante. «Il y a eu ensuite la certification qui est apparue. Il est important que vous nous dites qui est au-dessus de qui concernant le Conseil constitutionnel, la Commission électorale indépendante et la certification. Qu’on nous situe clairement, puisque c’est à cause de cet imbroglio qu’il y a cette situation de crise», a dit Ediémou, selon le témoignage de notre source.
Les membres du Forum des confessions religieuses se sont opposés à tout règlement de la crise par la guerre, comme le préconisent certains pays africains.
Pour eux, seuls la paix et le dialogue constituent la voie idoine de sortie de crise. Prenant la parole, le porte-parole des experts du panel a soutenu qu’ils sont venus en Côte d’Ivoire pour écouter les uns et les autres, recueillir des preuves et rendre compte à leurs mandants, les cinq chefs d’Etat du panel.
Didier Depry
ddepry@hotmail.com
