Ce sont ses dernières forces qu’il jette dans la bataille. Le candidat malheureux de l’élection présidentielle du 28 novembre qui conteste les résultats définitifs proclamés par le Conseil constitutionnel a le dos au mur. Tous les plans diaboliques qu’il a échafaudés jusque-là s’étant soldés par des échecs cuisants, il ne veut pas que cette image soit retenue par les 5 chefs d’Etat qui arrivent la semaine prochaine dans le cadre du règlement de la crise post électorale. Pour prendre à revers tous ses soutiens qui estiment aujourd’hui qu’il est absent du terrain et qu’ils sont fatigués de l’aider, Alassane Ouattara tente de se donner les moyens d’atteindre ses funestes
objectifs. En même temps qu’il prépare une attaque armée dont l’aboutissement est prévu entre le 20 et le 25 février, il oblige les banques à affamer les pauvres Ivoiriens. Dans l’espoir qu’ils se mettront en colère pour accompagner ses partisans dans leur marche de destruction des institutions de la République.
La pauvre Bicici qui reçoit chaque fin de mois entre 8 et 9 milliards de FCFA au compte du virement des fonctionnaires et agents de l’Etat se voit dans l’obligation, forcée qu’elle est, d’abandonner les nombreux bénéfices qu’elle fait sur ces milliards pour les bons yeux de la politique aveugle de Sarkozy. On annonce qu’aujourd’hui, suivront d’autres banques internationales comme la SGBCI qui, elle, reçoit de l’Etat, au titre du virement des fonctionnaires et agents de l’Etat, entre 12 et 13 milliards de FCFA par mois.
Mais cette entreprise macabre est bien partie pour connaître le même sort que les précédentes, puisque le gouvernement a déjà pris des mesures de rigueur pour sécuriser les salaires des fonctionnaires, mais surtout leur permettre de changer de banque en toute sécurité. On verra bien qui va se gratter la tête et se mordre le doigt.
L’échec de Ouattara sera encore patent parce que les Ivoiriens qui ne sont pas dupes savent d’où viennent leurs difficultés du moment. Ils savent que l’Etat a les moyens de les payer. Ils savent que l’Etat fera régulièrement leur virement sur leur compte. Mais ils savent surtout que c’est Ouattara et son soutien la France qui leur mènent la vie dure. S’ils doivent donc manifester bruyamment leur ras-le-bol, ce n’est pas vers la présidence de la République qu’ils se tourneront. C’est plutôt vers le Golf Hôtel qu’ils iront, chacun avec ses moyens.
Pour cette fin de mois, c’est sûr, les travailleurs seront payés avec, certes, quelques difficultés sur le plan logistique, mais ils auront leur argent. C’est dire donc qu’un pan important du dispositif d’attaque de Ouattara s’est écroulé et évanoui. Il ne reste plus que le second qui, subséquemment, ne marchera pas, puisque sa réussite dépendait entièrement de la marche du premier. Ouattara et ses hommes attendent que les banques affament les Ivoiriens pour que, une fois dans la faim, ceux-ci ne puissent plus résister et accusent plutôt le chef de l’Etat de les étouffer. Cette
situation devrait profiter alors à leurs rebelles qui n’auront plus qu’à entrer facilement dans le beurre.
Acculé, Laurent Gbagbo n’aura plus d’autre choix que d’accepter toutes les propositions les plus ignobles qui pourraient lui être faites dans le cadre du règlement de la crise créée de toutes pièces et entretenue par la France. Echec !
Cet échec arrange cependant les affaires de Ouattara qui pourra le brandir à ses soutiens pour leur dire combien le terrain lui est hostile et que ce n’est pas faute d’avoir essayé qu’il n’avance pas. Mais c’est plutôt parce que tous ceux qui s’affrontent à Laurent Gbagbo y laissent irrémédiablement leur peau. N’est-ce pas messieurs de la BICICI?
Abdoulaye Villard Sanogo
objectifs. En même temps qu’il prépare une attaque armée dont l’aboutissement est prévu entre le 20 et le 25 février, il oblige les banques à affamer les pauvres Ivoiriens. Dans l’espoir qu’ils se mettront en colère pour accompagner ses partisans dans leur marche de destruction des institutions de la République.
La pauvre Bicici qui reçoit chaque fin de mois entre 8 et 9 milliards de FCFA au compte du virement des fonctionnaires et agents de l’Etat se voit dans l’obligation, forcée qu’elle est, d’abandonner les nombreux bénéfices qu’elle fait sur ces milliards pour les bons yeux de la politique aveugle de Sarkozy. On annonce qu’aujourd’hui, suivront d’autres banques internationales comme la SGBCI qui, elle, reçoit de l’Etat, au titre du virement des fonctionnaires et agents de l’Etat, entre 12 et 13 milliards de FCFA par mois.
Mais cette entreprise macabre est bien partie pour connaître le même sort que les précédentes, puisque le gouvernement a déjà pris des mesures de rigueur pour sécuriser les salaires des fonctionnaires, mais surtout leur permettre de changer de banque en toute sécurité. On verra bien qui va se gratter la tête et se mordre le doigt.
L’échec de Ouattara sera encore patent parce que les Ivoiriens qui ne sont pas dupes savent d’où viennent leurs difficultés du moment. Ils savent que l’Etat a les moyens de les payer. Ils savent que l’Etat fera régulièrement leur virement sur leur compte. Mais ils savent surtout que c’est Ouattara et son soutien la France qui leur mènent la vie dure. S’ils doivent donc manifester bruyamment leur ras-le-bol, ce n’est pas vers la présidence de la République qu’ils se tourneront. C’est plutôt vers le Golf Hôtel qu’ils iront, chacun avec ses moyens.
Pour cette fin de mois, c’est sûr, les travailleurs seront payés avec, certes, quelques difficultés sur le plan logistique, mais ils auront leur argent. C’est dire donc qu’un pan important du dispositif d’attaque de Ouattara s’est écroulé et évanoui. Il ne reste plus que le second qui, subséquemment, ne marchera pas, puisque sa réussite dépendait entièrement de la marche du premier. Ouattara et ses hommes attendent que les banques affament les Ivoiriens pour que, une fois dans la faim, ceux-ci ne puissent plus résister et accusent plutôt le chef de l’Etat de les étouffer. Cette
situation devrait profiter alors à leurs rebelles qui n’auront plus qu’à entrer facilement dans le beurre.
Acculé, Laurent Gbagbo n’aura plus d’autre choix que d’accepter toutes les propositions les plus ignobles qui pourraient lui être faites dans le cadre du règlement de la crise créée de toutes pièces et entretenue par la France. Echec !
Cet échec arrange cependant les affaires de Ouattara qui pourra le brandir à ses soutiens pour leur dire combien le terrain lui est hostile et que ce n’est pas faute d’avoir essayé qu’il n’avance pas. Mais c’est plutôt parce que tous ceux qui s’affrontent à Laurent Gbagbo y laissent irrémédiablement leur peau. N’est-ce pas messieurs de la BICICI?
Abdoulaye Villard Sanogo
