Le Président du Burkina Faso Blaise
Compaoré et celui de la Commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping, sont
arrivés samedi à Nouakchott pour prendre part dimanche à une réunion de chefs
d'Etat africains sur la crise ivoirienne, a constaté un journaliste de l'AFP.
M. Compaoré est arrivé dans l'après-midi et a été accueilli par son
homologue mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, président du panel des cinq
chefs d'Etat décidé par l'UA pour tenter de trouver une solution à la crise
politique en Côte d'Ivoire née du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010.
Blaise Compaoré avait été précédé dans la matinée par les délégations de
l'UA, conduite par Jean Ping, et de l'ONU, conduite par son représentant en
Afrique de l'Ouest, Saïd Djinitt.
Deux autres présidents membres du panel, Jikaya Kikwete (Tanazanie), et
Idriss Deby Itno (Tchad), étaient également attendus samedi à Nouakchott,
tandis que le cinquième, Jacob Zuma (Afrique du Sud), ne devait arriver que
dimanche, indique-t-on de sources officielles mauritaniennes.
Les experts désignés par le panel de ces chefs d'Etat se trouvent également
dans la capitale mauritanienne où ils ont mis la touche finale en début
d'après-midi au rapport qu'ils doivent leur présenter dimanche, indique-t-on
de mêmes sources.
Ce rapport contient des propositions destinées à sortir de l'impasse
politique et économique en Côte d'Ivoire qui se retrouve avec deux présidents,
le sortant Laurent Gbagbo désigné vainqueur par le Conseil constitutionnel et
son rival Alassane Ouattara, déclaré élu par la Commission électorale et
reconnu comme tel par la quasi-totalité de la communauté internationale;
Après leur rencontre à Nouakchott, les cinq chefs d'Etat ainsi que les
responsables de l'UA et de l'ONU se rendront lundi à Abidjan où ils
présenteront le rapport à MM. Gbagbo et Ouattara, avant d'arrêter d'ici fin
février des solutions à la crise qui auront une valeur "contraignante".
Ces rencontres ont lieu alors que le couvre-feu a été rétabli pour trois
jours en Côte d'Ivoire et que la tension est montée d'un cran samedi à
Abidjan, plusieurs centaines de jeunes manifestants pro-Ouattara ayant été
dispersés à coups de grenades lacrymogènes par les forces de l'ordre fidèles à
M. Gbagbo.
Compaoré et celui de la Commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping, sont
arrivés samedi à Nouakchott pour prendre part dimanche à une réunion de chefs
d'Etat africains sur la crise ivoirienne, a constaté un journaliste de l'AFP.
M. Compaoré est arrivé dans l'après-midi et a été accueilli par son
homologue mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, président du panel des cinq
chefs d'Etat décidé par l'UA pour tenter de trouver une solution à la crise
politique en Côte d'Ivoire née du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010.
Blaise Compaoré avait été précédé dans la matinée par les délégations de
l'UA, conduite par Jean Ping, et de l'ONU, conduite par son représentant en
Afrique de l'Ouest, Saïd Djinitt.
Deux autres présidents membres du panel, Jikaya Kikwete (Tanazanie), et
Idriss Deby Itno (Tchad), étaient également attendus samedi à Nouakchott,
tandis que le cinquième, Jacob Zuma (Afrique du Sud), ne devait arriver que
dimanche, indique-t-on de sources officielles mauritaniennes.
Les experts désignés par le panel de ces chefs d'Etat se trouvent également
dans la capitale mauritanienne où ils ont mis la touche finale en début
d'après-midi au rapport qu'ils doivent leur présenter dimanche, indique-t-on
de mêmes sources.
Ce rapport contient des propositions destinées à sortir de l'impasse
politique et économique en Côte d'Ivoire qui se retrouve avec deux présidents,
le sortant Laurent Gbagbo désigné vainqueur par le Conseil constitutionnel et
son rival Alassane Ouattara, déclaré élu par la Commission électorale et
reconnu comme tel par la quasi-totalité de la communauté internationale;
Après leur rencontre à Nouakchott, les cinq chefs d'Etat ainsi que les
responsables de l'UA et de l'ONU se rendront lundi à Abidjan où ils
présenteront le rapport à MM. Gbagbo et Ouattara, avant d'arrêter d'ici fin
février des solutions à la crise qui auront une valeur "contraignante".
Ces rencontres ont lieu alors que le couvre-feu a été rétabli pour trois
jours en Côte d'Ivoire et que la tension est montée d'un cran samedi à
Abidjan, plusieurs centaines de jeunes manifestants pro-Ouattara ayant été
dispersés à coups de grenades lacrymogènes par les forces de l'ordre fidèles à
M. Gbagbo.