Plusieurs centaines de « jeunes patriotes » (jeunes pro-Gbagbo) occupent depuis dimanche l'aéroport d'Abidjan en vue d'empêcher l'arrivée du président burkinabé Blaise compaoré, membre du panel des cinq chefs d'Etat de l'Union africaine.
Selon des informations diffusées par la télévision publique et confirmées par une source aéroportuaire, les jeunes pro-Gbagbo sont arrivés par vagues successives et les forces de l'ordre en charge de la sécurité de l'aéroport ont été visiblement « surprises et débordées ».
Les partisans de Gbagbo avaient récusé un mois plus tôt la présence du chef d'Etat burkinabé au sein du panel et avaient menacé d'empêcher l'atterissage de l'avion de Blaise Compaoré, reprochent à celui-ci « son implication et son rôle controversé dans la crise ivoirienne. »Ils viennent ainsi d'entamer la mise en exécution de leur menace, et comptent être encore « plus nombreux » lundi à l'aéroport pour « attendre » le panel.
« Nous sommes venus faire le pied de grue pour dire à Blaise Compaoré de partir. Il doit nous faire d'abord le compte rendu de sa médiation dans la crise avant de revenir ici. », a expliqué Serges Koffi, leader d'un mouvement de jeunes pro-Gbagbo.
Des témoins ont par ailleurs constaté l'absence du drapeau burkinabé parmi les drapeaux des pays membres du panel des chefs d'Etat de l'Union africaine.
Le panel de cinq chefs d'Etat censés mener une « ultime médiation » pour dénouer la crise ivoirienne opposant Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara mettra le cap lundi sur Abidjan après une rencontre dimanche à Nouatchott.
Les présidents mauritanien, sud africain, tchadien, tanzanien, burkinabé constituant le panel devront prendre des décisions contraignantes aux deux parties en conflit à l'issue de leur mission.
Selon des informations diffusées par la télévision publique et confirmées par une source aéroportuaire, les jeunes pro-Gbagbo sont arrivés par vagues successives et les forces de l'ordre en charge de la sécurité de l'aéroport ont été visiblement « surprises et débordées ».
Les partisans de Gbagbo avaient récusé un mois plus tôt la présence du chef d'Etat burkinabé au sein du panel et avaient menacé d'empêcher l'atterissage de l'avion de Blaise Compaoré, reprochent à celui-ci « son implication et son rôle controversé dans la crise ivoirienne. »Ils viennent ainsi d'entamer la mise en exécution de leur menace, et comptent être encore « plus nombreux » lundi à l'aéroport pour « attendre » le panel.
« Nous sommes venus faire le pied de grue pour dire à Blaise Compaoré de partir. Il doit nous faire d'abord le compte rendu de sa médiation dans la crise avant de revenir ici. », a expliqué Serges Koffi, leader d'un mouvement de jeunes pro-Gbagbo.
Des témoins ont par ailleurs constaté l'absence du drapeau burkinabé parmi les drapeaux des pays membres du panel des chefs d'Etat de l'Union africaine.
Le panel de cinq chefs d'Etat censés mener une « ultime médiation » pour dénouer la crise ivoirienne opposant Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara mettra le cap lundi sur Abidjan après une rencontre dimanche à Nouatchott.
Les présidents mauritanien, sud africain, tchadien, tanzanien, burkinabé constituant le panel devront prendre des décisions contraignantes aux deux parties en conflit à l'issue de leur mission.