NOUAKCHOTT - Quatre chefs d`Etat africains qui ont participé dimanche à une réunion sur la crise ivoirienne à Nouakchott, s`apprêtaient lundi matin à se rendre à Abidjan comme ils l`avaient prévu, a appris l`AFP de source proche de la présidence mauritanienne.
Membres d`un panel de l`Union africaine (UA) sur la crise en Côte d`Ivoire, Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie), Jacob Zuma (Afrique du Sud), Idriss Deby Itno (Tchad) et Jikaya Kikwete (Tanzanie) ont passé la nuit à Nouakchott et étaient sur le point de partir, séparément, à Abidjan, en dépit du regain de tension dans la capitale économique ivoirienne, selon cette source.
Egalement membre de ce panel, Blaise Compaoré (Burkina Faso), avait quitté Nouakchott après la réunion dimanche soir pour rentrer à Ouagadougou. Ses services ont ensuite annoncé qu`il avait renoncé à se rendre à Abidjan "pour des raisons de sécurité".
M. Compaoré a été accusé par le camp du président sortant ivoirien Laurent Gbagbo de soutenir le camp de son rival Alassane Ouattara dont l`élection a été reconnue à l`étranger. Plus d`un millier de jeunes pro-Gbagbo s`étaient rassemblés dimanche soir à l`aéroport d`Abidjan pour s`opposer à sa venue.
Les chefs d`Etat doivent soumettre des options de sortie de crise aux deux rivaux et auront jusqu`au lundi 28 février pour présenter des solutions à caractère "contraignant" pour les deux camps.
Tous les cinq sont d`accord sur les options à soumettre mais il existe entre eux une différence d`appréciation sur la situation sécuritaire à Abidjan, a indiqué lundi à l`AFP une source proche de la réunion de Nouakchott, ce qui explique que M. Compaoré ait décidé de ne pas s`y rendre.
Au moins trois partisans d`Alassane Ouattara ont été tués samedi par les forces de sécurité loyales à Laurent Gbagbo.
Deux cent quatre-vingt seize personnes sont mortes depuis la mi-décembre dans des violences en Côte d`Ivoire, selon l`ONU.
Membres d`un panel de l`Union africaine (UA) sur la crise en Côte d`Ivoire, Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie), Jacob Zuma (Afrique du Sud), Idriss Deby Itno (Tchad) et Jikaya Kikwete (Tanzanie) ont passé la nuit à Nouakchott et étaient sur le point de partir, séparément, à Abidjan, en dépit du regain de tension dans la capitale économique ivoirienne, selon cette source.
Egalement membre de ce panel, Blaise Compaoré (Burkina Faso), avait quitté Nouakchott après la réunion dimanche soir pour rentrer à Ouagadougou. Ses services ont ensuite annoncé qu`il avait renoncé à se rendre à Abidjan "pour des raisons de sécurité".
M. Compaoré a été accusé par le camp du président sortant ivoirien Laurent Gbagbo de soutenir le camp de son rival Alassane Ouattara dont l`élection a été reconnue à l`étranger. Plus d`un millier de jeunes pro-Gbagbo s`étaient rassemblés dimanche soir à l`aéroport d`Abidjan pour s`opposer à sa venue.
Les chefs d`Etat doivent soumettre des options de sortie de crise aux deux rivaux et auront jusqu`au lundi 28 février pour présenter des solutions à caractère "contraignant" pour les deux camps.
Tous les cinq sont d`accord sur les options à soumettre mais il existe entre eux une différence d`appréciation sur la situation sécuritaire à Abidjan, a indiqué lundi à l`AFP une source proche de la réunion de Nouakchott, ce qui explique que M. Compaoré ait décidé de ne pas s`y rendre.
Au moins trois partisans d`Alassane Ouattara ont été tués samedi par les forces de sécurité loyales à Laurent Gbagbo.
Deux cent quatre-vingt seize personnes sont mortes depuis la mi-décembre dans des violences en Côte d`Ivoire, selon l`ONU.