Depuis hier, quatre illustres présidents africains tentent de convaincre Gbagbo de céder le pouvoir au nouveau Président élu, Alassane Ouattara. Mais avant l’arrivée de cette haute représentation, les deux camps se livraient une guerre en sourdine. Gbagbo de son côté avait demandé en dernière minute, avant toute arrivée des chefs d’Etat, la levée des sanctions de l’UE et de l’embargo. Quant à Alassane Ouattara, il avait posé deux préalables. Que la délégation ne soit pas accueillie par le gouvernement illégitime de Ngbo Aké et que la réunion n’ait pas lieu au palais ou chez Gbagbo. Finalement, les préoccupations d’Alassane Ouattara ont été prises en compte. La délégation des chefs de l’Etat a été accueillie par l’Union Africaine et la rencontre avec Gbagbo a eu lieu à l’hôtel Pullman au Plateau. Pour ce qui concerne les exigences fantaisistes de Gbagbo, elles ont été purement et simplement reléguées aux calendes grecques. Si c’était un combat de boxe, on aurait dit qu’Alassane Ouattara mène deux rounds à zéro. Et ces deux victoires suffisent déjà pour situer la suite des discussions et décisions du panel.
Au moment où nous mettions sous presse, la délégation du Panel n’avait pas encore été reçue par le Président de la République. Cependant, une réunion entre le Premier ministre Ivoirien Guillaume Soro et les ministres des affaires étrangères des quatre pays étaient encore en réunion pour préparer la rencontre entre le Président Ouattara et le Panel.
Koné Lassiné
Au moment où nous mettions sous presse, la délégation du Panel n’avait pas encore été reçue par le Président de la République. Cependant, une réunion entre le Premier ministre Ivoirien Guillaume Soro et les ministres des affaires étrangères des quatre pays étaient encore en réunion pour préparer la rencontre entre le Président Ouattara et le Panel.
Koné Lassiné