La population abidjanaise est dans le ton de la révolution pour faire partir Laurent Gbagbo. Pour l’en dissuader, des Forces de défense et de sécurité continuent de tuer : au moins six morts, hier.
La révolution ivoirienne pour faire partir Laurent Gbagbo continue d’enregistrer des morts. Hier, trois personnes ont été tuées à Koumassi après avoir reçu un obus et trois autres à Treichville. Où le corps sans vie de Traoré Moussa dont le crâne avait été perforé, gisait dans son sang à l’Avenue 16, rue 17 en face de Treich hôtel. L’un des morts de Treichville s’appelle Gbalé Guy Serge. Nous n’avons pas pu avoir l’identité du troisième. «Des éléments de la garde républicaine tiraient à balles réelles sur les manifestants. Ils les pourchassaient jusque dans leurs cours», a confié un témoin. Dans l’après-midi, un calme précaire était revenu. La commune d’Abobo a eu droit à son lot quotidien de coups de feu. Tôt le matin, des Forces de défense et de sécurité (Fds) ont pris position dans la commune. L’artillerie lourde a été déployée : six chars au Banco, deux autres au carrefour Mobil. Des riverains assurent qu’il y avait d’autres blindés sur la voie en partance pour Anyama. En plus de ces véhicules lourds, trois cargos de la Brigade anti-émeute (Bae) et deux de la police apparaissent régulièrement au carrefour Banco avant de disparaître. Un cargo militaire et un 4X4 de la gendarmerie sont stationnés. Pour empêcher tout rassemblement, les hommes en armes ont plusieurs fois tiré en l’air. Quant à la population, elle a constitué de petits groupes d’auto-défense pour prévenir toute invasion des corps habillés. Des informations font état d’arrestations de leaders du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp).
Bamba K.Inza
La révolution ivoirienne pour faire partir Laurent Gbagbo continue d’enregistrer des morts. Hier, trois personnes ont été tuées à Koumassi après avoir reçu un obus et trois autres à Treichville. Où le corps sans vie de Traoré Moussa dont le crâne avait été perforé, gisait dans son sang à l’Avenue 16, rue 17 en face de Treich hôtel. L’un des morts de Treichville s’appelle Gbalé Guy Serge. Nous n’avons pas pu avoir l’identité du troisième. «Des éléments de la garde républicaine tiraient à balles réelles sur les manifestants. Ils les pourchassaient jusque dans leurs cours», a confié un témoin. Dans l’après-midi, un calme précaire était revenu. La commune d’Abobo a eu droit à son lot quotidien de coups de feu. Tôt le matin, des Forces de défense et de sécurité (Fds) ont pris position dans la commune. L’artillerie lourde a été déployée : six chars au Banco, deux autres au carrefour Mobil. Des riverains assurent qu’il y avait d’autres blindés sur la voie en partance pour Anyama. En plus de ces véhicules lourds, trois cargos de la Brigade anti-émeute (Bae) et deux de la police apparaissent régulièrement au carrefour Banco avant de disparaître. Un cargo militaire et un 4X4 de la gendarmerie sont stationnés. Pour empêcher tout rassemblement, les hommes en armes ont plusieurs fois tiré en l’air. Quant à la population, elle a constitué de petits groupes d’auto-défense pour prévenir toute invasion des corps habillés. Des informations font état d’arrestations de leaders du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp).
Bamba K.Inza