LE CAP - Les quatre chefs d`Etat délégués par l`Union africaine (UA) pour dénouer la crise post-électorale en Côte d`Ivoire proposent un partage du pouvoir ou l`organisation de nouvelles élections, a indiqué mardi à l`AFP un ministre sud-africain.
Le panel de médiateurs, dont fait partie le président sud-africain Jacob
Zuma, "tente de trouver une solution de compromis, qu`il s`agisse d`un partage
de la présidence entre les deux présidents ou bien (...) un gouvernement
d`intérim jusqu`à de nouvelles élections", a déclaré le ministre sud-africain
adjoint des Affaires étrangères, Ebrahim Ebrahim.
"La situation idéale serait d`organiser un nouveau scrutin (...) mais les
positions sont tellement arrêtées que je ne vois ni (Laurent) Gbagbo ni
(Alassane) Ouattara accepter" cette option, a poursuivi M. Ebrahim, interrogé
en marge de la session parlementaire au Cap.
Pour "éviter que le pays ne bascule dans un nouveau conflit", l`alternative
pourrait être "un partage du pouvoir" entre les deux hommes: "l`un pourrait
être président et l`autre vice-président pendant deux ans et ensuite ils
alterneraient", a suggéré le ministre adjoint.
"Je ne pense pas que le panel penche pour l`un ou l`autre, que ce soit
Laurent Gbagbo ou Alassane Ouattara, parce que cela mènerait à une
déstabilisation du pays", a-t-il ajouté.
Le panel de l`UA, créé pour dénouer la crise née du scrutin présidentiel de
novembre, a rencontré lundi M. Gbagbo au palais présidentiel à Abidjan. Ses
membres devaient s`entretenir mardi avec M. Ouattara, reconnu président par
une grande partie de la communauté internationale dont l`UA.
Outre le président sud-africain, la médiation est composée d`Idriss Deby
Itno (Tchad), Jikaya Kikwete (Tanzanie) et Mohamed Ould Abdel Aziz
(Mauritanie).
Ex-médiateur du processus de paix ivoirien (2007-2010), Blaise Compaoré
(Burkina Faso) est membre du panel mais il est contesté par le camp Gbagbo qui
l`accuse d`appuyer M. Ouattara. Le président burkinabè n`a pas fait le
déplacement à Abidjan, officiellement pour "raisons de sécurité".
Le panel de médiateurs, dont fait partie le président sud-africain Jacob
Zuma, "tente de trouver une solution de compromis, qu`il s`agisse d`un partage
de la présidence entre les deux présidents ou bien (...) un gouvernement
d`intérim jusqu`à de nouvelles élections", a déclaré le ministre sud-africain
adjoint des Affaires étrangères, Ebrahim Ebrahim.
"La situation idéale serait d`organiser un nouveau scrutin (...) mais les
positions sont tellement arrêtées que je ne vois ni (Laurent) Gbagbo ni
(Alassane) Ouattara accepter" cette option, a poursuivi M. Ebrahim, interrogé
en marge de la session parlementaire au Cap.
Pour "éviter que le pays ne bascule dans un nouveau conflit", l`alternative
pourrait être "un partage du pouvoir" entre les deux hommes: "l`un pourrait
être président et l`autre vice-président pendant deux ans et ensuite ils
alterneraient", a suggéré le ministre adjoint.
"Je ne pense pas que le panel penche pour l`un ou l`autre, que ce soit
Laurent Gbagbo ou Alassane Ouattara, parce que cela mènerait à une
déstabilisation du pays", a-t-il ajouté.
Le panel de l`UA, créé pour dénouer la crise née du scrutin présidentiel de
novembre, a rencontré lundi M. Gbagbo au palais présidentiel à Abidjan. Ses
membres devaient s`entretenir mardi avec M. Ouattara, reconnu président par
une grande partie de la communauté internationale dont l`UA.
Outre le président sud-africain, la médiation est composée d`Idriss Deby
Itno (Tchad), Jikaya Kikwete (Tanzanie) et Mohamed Ould Abdel Aziz
(Mauritanie).
Ex-médiateur du processus de paix ivoirien (2007-2010), Blaise Compaoré
(Burkina Faso) est membre du panel mais il est contesté par le camp Gbagbo qui
l`accuse d`appuyer M. Ouattara. Le président burkinabè n`a pas fait le
déplacement à Abidjan, officiellement pour "raisons de sécurité".