Quatre des cinq chefs d'Etat chargés par l'Union africaine d'une médiation en Côte d'Ivoire ont poursuivi mardi leur mission, en l'absence de leur homologue du Burkina Faso Blaise Campaoré.
Après avoir rencontré la veille le président sortant Laurent Gbagbo, ils devaient se rendre dans la journée à l'hôtel du Golfe où est retranché son rival nordiste Alassane Ouattara depuis l'élection présidentielle du 28 novembre.
Ouattara en a été déclaré le vainqueur par la commission électorale indépendante, les Nations unies, l'UA, la Cédéao et la quasi-totalité de la communauté internationale. Mais Gbagbo a fait proclamer sa réélection par un conseil constitutionnel à sa main et refuse de céder le pouvoir.
Président de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), également engagée dans une médiation, le chef de l'Etat burkinabé et James Victor Gbeho, président de la commission exécutive de l'organisation régionale, ont renoncé à se rendre à Abidjan.
Les "Jeunes Patriotes", mouvement de militants acquis corps et âme à Gbagbo, ont menacé d'empêcher l'atterrissage en Côte d'Ivoire de l'avion du président Burkinabé, accusé d'avoir pris fait et cause pour Ouattara.
La Cédéao estime que "cette menace était assez sérieuse pour qu'il annule sa participation" à la mission de l'UA, mais s'étonne que celle-ci ait décidé de la maintenir en l'absence du président de l'organisation régionale.
La Cédéao a déclaré qu'elle continuerait à coopérer avec l'Union africaine, plus divisée qu'elle-même sur la façon de résoudre l'impasse politique en Côte d'Ivoire, mais que la situation à Abidjan n'était pas propice à "cette mission critique" dont elle attend néanmoins le compte rendu.
Aucun communiqué n'a été publié concernant les discussions des présidents d'Afrique du Sud, du Tchad, de Mauritanie et de Tanzanie à Abidjan, où le calme était revenu mardi au lendemain de la mort de six partisans d'Ouattara tués par les forces de sécurité ou hommes de mains de son rival.
Depuis l'élection présidentielle, censée mettre fin à la division du pays prévalant depuis la guerre civile de 2002-03, ce sont quelque 300 Ivoiriens qui ont été tués.
Après avoir rencontré la veille le président sortant Laurent Gbagbo, ils devaient se rendre dans la journée à l'hôtel du Golfe où est retranché son rival nordiste Alassane Ouattara depuis l'élection présidentielle du 28 novembre.
Ouattara en a été déclaré le vainqueur par la commission électorale indépendante, les Nations unies, l'UA, la Cédéao et la quasi-totalité de la communauté internationale. Mais Gbagbo a fait proclamer sa réélection par un conseil constitutionnel à sa main et refuse de céder le pouvoir.
Président de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), également engagée dans une médiation, le chef de l'Etat burkinabé et James Victor Gbeho, président de la commission exécutive de l'organisation régionale, ont renoncé à se rendre à Abidjan.
Les "Jeunes Patriotes", mouvement de militants acquis corps et âme à Gbagbo, ont menacé d'empêcher l'atterrissage en Côte d'Ivoire de l'avion du président Burkinabé, accusé d'avoir pris fait et cause pour Ouattara.
La Cédéao estime que "cette menace était assez sérieuse pour qu'il annule sa participation" à la mission de l'UA, mais s'étonne que celle-ci ait décidé de la maintenir en l'absence du président de l'organisation régionale.
La Cédéao a déclaré qu'elle continuerait à coopérer avec l'Union africaine, plus divisée qu'elle-même sur la façon de résoudre l'impasse politique en Côte d'Ivoire, mais que la situation à Abidjan n'était pas propice à "cette mission critique" dont elle attend néanmoins le compte rendu.
Aucun communiqué n'a été publié concernant les discussions des présidents d'Afrique du Sud, du Tchad, de Mauritanie et de Tanzanie à Abidjan, où le calme était revenu mardi au lendemain de la mort de six partisans d'Ouattara tués par les forces de sécurité ou hommes de mains de son rival.
Depuis l'élection présidentielle, censée mettre fin à la division du pays prévalant depuis la guerre civile de 2002-03, ce sont quelque 300 Ivoiriens qui ont été tués.