Mardi 22 février 2011, deuxième jour (à Abidjan) des chefs d’Etat africains mandatés par l’Union africaine (Ua) pour tenter de dénouer la crise post-électorale en Côte d’Ivoire. Sur leur agenda, une rencontre avec le Conseil constitutionnel (Cc) et une autre avec la Commission électorale indépendante (Cei). Mais ces rencontres n’auront pas lieu avant celle que Young Jin Choï a goupillé avec Ouattara au Golf Hôtel. Alors qu’on se demandait si elle allait avoir lieu, après que la rencontre de ce dernier avec la délégation de haut niveau de l’Union africaine (Ua), prévue le lundi nuit, à son Qg de campagne, ait échoué. Pour avoir blackboulé le président Jacob Zuma à l’Hôtel du Golf, en réaction à l’absence de son soutien Compaoré. Le Coréen Choï rentre en scène. Pour donner une chance à son poulain, le Représentant spécial de Ban Ki-moon en Côte d’Ivoire arrange la rencontre avec les quatre (4) chefs d’Etat. Rendez-vous est donc pris. Les présidents Jacob Zuma, Idriss Deby Itno, Jikaya Kikwete et Mohamed Ould Abdel-Aziz se rendent dans le « 5 étoiles » pour échanger avec le président du Rdr. Selon une source proche du dossier, les discussions semble-t-il, ne rencontrent pas l’assentiment du camp Ouattara qui refuse d’accepter sa défaite à la présidentielle de novembre 2010. Légalement constatée par le Conseil constitutionnel, plus haute juridiction habilitée à donner les résultats définitifs. A l’arrivée des panelistes à l’Hôtel du Golf, aux environs de 11h, hier mardi 22 février 2011, l’inattendu se produit.
Une dizaine de jeunes partisans de Ouattara, convoyés par l’Onuci, s’en sont pris au président sud-africain, Jacob Zuma avec des slogans hostiles du genre : «Zuma corrompu ! Zuma corrompu ! » Ces jeunes surexcités reprochent à l’Afrique du Sud, sa « neutralité » dans la crise ivoirienne et accuse le président Zuma d’être « pro-Gbagbo ». Pendant ce temps, la garde rapprochée de Ouattara excitée, s’exhibe et se donne en spectacle. Sous le regard serein des trois (3) autres chefs d’Etat qui lui ont manifesté leur soutien la veille. Quant aux robustes gardes sud-africains, ils affichent la même sérénité teintée de vigilance à toute épreuve.
Toutefois, il a fallu l’intervention de la garde du président tchadien pour calmer les esprits. Ce n’est pas tout. Une fois dans le hall de l’hôtel, Ouattara souhaite que la rencontre se tienne en présence de la presse. Le président Zuma réagit pour récuser cette façon désobligeante de les traiter dans son Qg. “Monsieur Ouattara, c’est vous que nous sommes venus rencontrer”. Lui intime calmement le président Zuma.
Le président du Rdr n’est pas à sa première tentative d’humiliation des chefs d’Etat africains. Le président béninois, Thomas Yayi Boni en sait quelque chose. Arrivé le 17 janvier dernier à Abidjan, en compagnie de ses pairs de la Sierra Leone, Ernest Baï Koroma et le Capverdien Pedro R. Pires, dans le cadre de la même médiation, Ouattara s’est plaint d’eux. Il n’avait pas apprécié qu’ils aient été rencontrés le président Gbagbo, avant lui. Arguant qu’il est le président reconnu par la communauté internationale. A ce titre, il aurait donc aimé avoir les honneurs avant tout autre acteur de la crise. Séance tenante, la réponse du président Yayi Boni qui lui a remonté les bretelles, ne s’est pas faite attendre : “C’est le président Gbagbo qui a envoyé son gouvernement nous accueillir.”
Frimo D. K
Une dizaine de jeunes partisans de Ouattara, convoyés par l’Onuci, s’en sont pris au président sud-africain, Jacob Zuma avec des slogans hostiles du genre : «Zuma corrompu ! Zuma corrompu ! » Ces jeunes surexcités reprochent à l’Afrique du Sud, sa « neutralité » dans la crise ivoirienne et accuse le président Zuma d’être « pro-Gbagbo ». Pendant ce temps, la garde rapprochée de Ouattara excitée, s’exhibe et se donne en spectacle. Sous le regard serein des trois (3) autres chefs d’Etat qui lui ont manifesté leur soutien la veille. Quant aux robustes gardes sud-africains, ils affichent la même sérénité teintée de vigilance à toute épreuve.
Toutefois, il a fallu l’intervention de la garde du président tchadien pour calmer les esprits. Ce n’est pas tout. Une fois dans le hall de l’hôtel, Ouattara souhaite que la rencontre se tienne en présence de la presse. Le président Zuma réagit pour récuser cette façon désobligeante de les traiter dans son Qg. “Monsieur Ouattara, c’est vous que nous sommes venus rencontrer”. Lui intime calmement le président Zuma.
Le président du Rdr n’est pas à sa première tentative d’humiliation des chefs d’Etat africains. Le président béninois, Thomas Yayi Boni en sait quelque chose. Arrivé le 17 janvier dernier à Abidjan, en compagnie de ses pairs de la Sierra Leone, Ernest Baï Koroma et le Capverdien Pedro R. Pires, dans le cadre de la même médiation, Ouattara s’est plaint d’eux. Il n’avait pas apprécié qu’ils aient été rencontrés le président Gbagbo, avant lui. Arguant qu’il est le président reconnu par la communauté internationale. A ce titre, il aurait donc aimé avoir les honneurs avant tout autre acteur de la crise. Séance tenante, la réponse du président Yayi Boni qui lui a remonté les bretelles, ne s’est pas faite attendre : “C’est le président Gbagbo qui a envoyé son gouvernement nous accueillir.”
Frimo D. K