Le président ivoirien Sem. Laurent Gbagbo a tenu à mettre tout le monde à l’aise dans cette médiation de l’Union africaine qui entre dans sa phase cruciale. A part la sécurité, pas d’officiel, plutôt être le moins visible possible, protocole léger… Tel pourrait se résumer les consignes de celui que la vigilante Galaxie patriotique surnomme le «Rempart» à sa troupe.
Lundi 21 février 2011, aéroport international Félix Houphouët-Boigny, il est légèrement midi passé quand atterrit le premier avion transportant un des chefs d’Etat du panel de haut niveau. Nombreux sont les journalistes et autres observateurs politiques, qui sont surpris de ne voir aucun officiel ivoirien, à l’accueil des chefs d’Etat mandatés par l’Union africaine. Ceux-ci, en effet, ont été accueillis par le Représentant local de l’Union africaine, Sem. Ambroise Niyonsaba. Une situation qui alimente bien des supputations donnant lieu à des interprétations aussi tendancieuses que fantaisistes. La presse proche de la rébellion pouvait donc prendre le raccourci de la plume triomphante. Elle qui s’enthousiasmait le lendemain, de l’absence des officiels du gouvernement dirigé par le Premier ministre Aké Gilbert Marie N’Gbo : résultat de la volonté d’Alassane Dramane Ouattara de s’affirmer chef d’Etat. L’occasion faisant le larron. Ce dernier aurait « exigé » que ses «homologues» chefs d’Etat sud-africain, mauritanien, tanzanien, et tchadien, ne soient pas reçus à l’aéroport, par les «hommes de Laurent Gbagbo» ou par le président Laurent Gbagbo, à défaut de lui Ouattara qui, jusqu’à encore avant-hier soir, se considérait «président de la République de Côte d’Ivoire». Eh bien, la vérité est loin de ce qu’écrivent nos confrères qui certainement, se trompent de bonne foi. Cette vérité est, que selon une source au siège de la représentation de l’Union africaine à Cocody Deux-Plateaux les Vallons, «par souci de neutralité que les officiels du gouvernement ivoirien n’étaient pas à l’aéroport pour accueillir les présidents africains membres du groupe de haut niveau. N’oublions pas que ce panel a été mis sur pied par l’Union africaine à l’effet de trouver des propositions de solutions.» Et une autre source proche d’une représentation diplomatique d’un des pays membres du panel des cinq chefs d’Etat de préciser que : «sinon, toutes les dispositions tant au plan protocolaire qu’au plan sécuritaire, ont été prises par le président Gbagbo pour accueillir les cinq chefs d’Etat africains sur le territoire ivoirien. Nous n’avons pas voulu entrer dans des considérations qui allaient gâcher la médiation. Vous pouvez vous rassurer, la sécurité des différents chefs d’Etat présents sur le sol ivoirien est du ressort des Ivoiriens. Et jusqu’à présent, personne ne s’en plaint.» Voilà qui est bien clair. Car, on ne peut récuser la bienveillance et la sollicitude d’un hôte et lui confier sa sécurité dans le même le temps et même espace. Ce qui voudrait dire tout simplement- et cela au-delà de tout autre interprétation-, qu’on a beau vouloir être neutre et pointilleux sur les détails protocolaires, il y a certains paramètres dans le déplacement d’un président de la République, qu’on ne saurait occulter, voire négliger. Sans forcément vouloir flétrir la susceptibilité de M. Ouattara cloîtré au Golf Hôtel où il multiplie les ultimatums, les présidents Jacob Zuma, Ould Abdel Aziz, Jalaya Kikwete et Idriss Déby Itno, sont conscients que l’aspect sécuritaire de leur présence en Côte d’Ivoire est du ressort de celui à qui les Forces armées nationales du pays ont fait allégeance. Tout comme ces chefs d’Etat ne perdent pas de vue la réalité du terrain qui veut que ce soit leur homologue Laurent Gbagbo la personne la mieux indiquée pour cette tâche, et non Alassane Dramane Ouattara. C’est une question qui ne saurait s’apprécier à l’aune des desiderata de M. Ouattara, mais qui répond au bon sens et à la logique. Il n’y a donc pas lieu de plastronner sur une prétendue victoire qu’aurait remporté Ouattara sur Gbagbo et qui serait le signe que «l’Union africaine reconnait le Alassane Ouattara comme le président élu de Côte d’Ivoire», comme l’écrivaient, hier, ces confrères.
Simplice Allard
al08062317@yahoo.fr
Lundi 21 février 2011, aéroport international Félix Houphouët-Boigny, il est légèrement midi passé quand atterrit le premier avion transportant un des chefs d’Etat du panel de haut niveau. Nombreux sont les journalistes et autres observateurs politiques, qui sont surpris de ne voir aucun officiel ivoirien, à l’accueil des chefs d’Etat mandatés par l’Union africaine. Ceux-ci, en effet, ont été accueillis par le Représentant local de l’Union africaine, Sem. Ambroise Niyonsaba. Une situation qui alimente bien des supputations donnant lieu à des interprétations aussi tendancieuses que fantaisistes. La presse proche de la rébellion pouvait donc prendre le raccourci de la plume triomphante. Elle qui s’enthousiasmait le lendemain, de l’absence des officiels du gouvernement dirigé par le Premier ministre Aké Gilbert Marie N’Gbo : résultat de la volonté d’Alassane Dramane Ouattara de s’affirmer chef d’Etat. L’occasion faisant le larron. Ce dernier aurait « exigé » que ses «homologues» chefs d’Etat sud-africain, mauritanien, tanzanien, et tchadien, ne soient pas reçus à l’aéroport, par les «hommes de Laurent Gbagbo» ou par le président Laurent Gbagbo, à défaut de lui Ouattara qui, jusqu’à encore avant-hier soir, se considérait «président de la République de Côte d’Ivoire». Eh bien, la vérité est loin de ce qu’écrivent nos confrères qui certainement, se trompent de bonne foi. Cette vérité est, que selon une source au siège de la représentation de l’Union africaine à Cocody Deux-Plateaux les Vallons, «par souci de neutralité que les officiels du gouvernement ivoirien n’étaient pas à l’aéroport pour accueillir les présidents africains membres du groupe de haut niveau. N’oublions pas que ce panel a été mis sur pied par l’Union africaine à l’effet de trouver des propositions de solutions.» Et une autre source proche d’une représentation diplomatique d’un des pays membres du panel des cinq chefs d’Etat de préciser que : «sinon, toutes les dispositions tant au plan protocolaire qu’au plan sécuritaire, ont été prises par le président Gbagbo pour accueillir les cinq chefs d’Etat africains sur le territoire ivoirien. Nous n’avons pas voulu entrer dans des considérations qui allaient gâcher la médiation. Vous pouvez vous rassurer, la sécurité des différents chefs d’Etat présents sur le sol ivoirien est du ressort des Ivoiriens. Et jusqu’à présent, personne ne s’en plaint.» Voilà qui est bien clair. Car, on ne peut récuser la bienveillance et la sollicitude d’un hôte et lui confier sa sécurité dans le même le temps et même espace. Ce qui voudrait dire tout simplement- et cela au-delà de tout autre interprétation-, qu’on a beau vouloir être neutre et pointilleux sur les détails protocolaires, il y a certains paramètres dans le déplacement d’un président de la République, qu’on ne saurait occulter, voire négliger. Sans forcément vouloir flétrir la susceptibilité de M. Ouattara cloîtré au Golf Hôtel où il multiplie les ultimatums, les présidents Jacob Zuma, Ould Abdel Aziz, Jalaya Kikwete et Idriss Déby Itno, sont conscients que l’aspect sécuritaire de leur présence en Côte d’Ivoire est du ressort de celui à qui les Forces armées nationales du pays ont fait allégeance. Tout comme ces chefs d’Etat ne perdent pas de vue la réalité du terrain qui veut que ce soit leur homologue Laurent Gbagbo la personne la mieux indiquée pour cette tâche, et non Alassane Dramane Ouattara. C’est une question qui ne saurait s’apprécier à l’aune des desiderata de M. Ouattara, mais qui répond au bon sens et à la logique. Il n’y a donc pas lieu de plastronner sur une prétendue victoire qu’aurait remporté Ouattara sur Gbagbo et qui serait le signe que «l’Union africaine reconnait le Alassane Ouattara comme le président élu de Côte d’Ivoire», comme l’écrivaient, hier, ces confrères.
Simplice Allard
al08062317@yahoo.fr