On aurait dit un homme qui ne sait plus ce qu’il veut. Laurent Gbagbo propose autant de solutions à autant de groupes qu’il reçoit. De son élection par le Conseil Constitutionnel au recomptage des voix en passant par la reprise du scrutin, le clan de la minorité présidentielle ne sait plus où donner de la tête. Au panel de l’Union Africaine présent à Abidjan, Gbagbo a fait trois propositions. La première, est un poste de vice-président avec quelques clés de l’Exécutif, à Alassane Ouattara.
La deuxième, est un schéma de partage du pouvoir qui, évidemment ferait de lui, le Président de la République jusqu’à une nouvelle élection dans deux ans. La troisième est un schéma à la burundaise : un mandat divisé en deux.
Mais, les nuages se dissipent de plus en plus sur ces propositions qui font le tour des chancelleries. Ibrahim Ibrahim a vendu la mèche. Le vice-ministre sud-africain des Affaires étrangères n’est pas n’importe qui. C’est le numéro deux de la diplomatie de ce pays. En donnant le « verdict » du Panel avant même que les Chefs d’Etat n’aient entendu l’ensemble des protagonistes, Ibrahim Ibrahim a certainement agi à dessein. Face à Ouattara, Zuma a certes pris ses distances vis-à-vis de cette proposition loufoque. Mais, si vraiment, l’Afrique du Sud n’a pas encore de schéma, elle devra se prononcer publiquement. Car, pour une bonne partie des observateurs avertis, c’est un complot angolo-sud-africain qui vient d’être éventré. Jacob Zuma, dont on sait qu’il ne connaît Laurent Gbagbo que par les médias, serait la voix d’Edouardo Dos Santos, Président de l’Angola et soutien de Laurent Gbagbo. Les deux hommes ont des deals économiques et financiers. Le débat est donc sur la table et la position de l’Afrique du Sud reste toujours à éclairer.
CS
La deuxième, est un schéma de partage du pouvoir qui, évidemment ferait de lui, le Président de la République jusqu’à une nouvelle élection dans deux ans. La troisième est un schéma à la burundaise : un mandat divisé en deux.
Mais, les nuages se dissipent de plus en plus sur ces propositions qui font le tour des chancelleries. Ibrahim Ibrahim a vendu la mèche. Le vice-ministre sud-africain des Affaires étrangères n’est pas n’importe qui. C’est le numéro deux de la diplomatie de ce pays. En donnant le « verdict » du Panel avant même que les Chefs d’Etat n’aient entendu l’ensemble des protagonistes, Ibrahim Ibrahim a certainement agi à dessein. Face à Ouattara, Zuma a certes pris ses distances vis-à-vis de cette proposition loufoque. Mais, si vraiment, l’Afrique du Sud n’a pas encore de schéma, elle devra se prononcer publiquement. Car, pour une bonne partie des observateurs avertis, c’est un complot angolo-sud-africain qui vient d’être éventré. Jacob Zuma, dont on sait qu’il ne connaît Laurent Gbagbo que par les médias, serait la voix d’Edouardo Dos Santos, Président de l’Angola et soutien de Laurent Gbagbo. Les deux hommes ont des deals économiques et financiers. Le débat est donc sur la table et la position de l’Afrique du Sud reste toujours à éclairer.
CS
