Quelles sont les vraies intentions de l`Afrique du sud dans le règlement de la crise post-électorale en Côte d`Ivoire ?
Jacob Zuma est-t-il venu à Abidjan avec la ferme volonté de porter secours et assistance diplomatique à un ami (Gbagbo) ou faire perdurer la crise ivoirienne ?
Pour sûr, hier, les déclarations fracassantes de son ministre adjoint des affaires étrangères, relayées par l`Afp et reprise en boucle par la plupart des chaînes de télévision et de radio, ont suscité beaucoup de confusion et de commentaire au sein de l`opinion nationale. Tout semblait à une opération de communication politique bien planifiée et bien exécutée pour mettre le panel devant un fait accompli et faire pencher les choses dans la direction voulue par l`Afrique du Sud.
Car, il faut bien relever que c`est seulement après que le panel eut rencontré Gbagbo et qu`il s`apprêtait à échanger avec Ouattara que la bombe a été balancée dans les médias depuis l`Afrique du Sud, via une agence à laquelle est abonnée la plupart des médias d`obédience francophone. Le ministre adjoint des Affaires étrangères de Zuma savait bien ce qu`il faisait. Il savait que son action était diplomatiquement incorrecte et inélégante. En effet, c`est faire preuve d`un manque de sérieux évident en tant que membre d`un gouvernement que de faire une telle déclaration au moment même où les chefs d`Etat, membres du panel sont en pleine consultation à Abidjan avec les protagonistes de la crise pour essayer de trouver une solution. Jacob Zuma dit-il la vérité lorsqu`il déclare ne rien savoir des agissements de son ministre ? Comment un si grand pays du continent peut-il commettre une telle forfaiture diplomatique ?
Cette intox, cette manipulation planifiée ne fait pas honneur à l`Afrique du Sud. Un grand pays doit se comporter en grand. Et non tremper dans de petites combines qui la discréditent ou l`humilient. Hier, Jacob Zuma était très confus lorsque Alassane Ouattara a fait lire la dépêche de l`Afp qui rapportait les propos de son ministre depuis Pretoria. Selon des sources bien informées, l`un des actuels membres influents du protocole d`Etat de Gbagbo aurait eu une liaison avec une conseillère de Zuma. Et c`est cette dernière qui, activement aux côtés du président sud-africain, essaye par tous les moyens de convaincre Zuma de défendre les thèses de M. Gbagbo.
Un président d`un grand pays comme l`Afrique du Sud peut-il se laisser instrumentaliser de la sorte ?
Akwaba Saint Cl
Jacob Zuma est-t-il venu à Abidjan avec la ferme volonté de porter secours et assistance diplomatique à un ami (Gbagbo) ou faire perdurer la crise ivoirienne ?
Pour sûr, hier, les déclarations fracassantes de son ministre adjoint des affaires étrangères, relayées par l`Afp et reprise en boucle par la plupart des chaînes de télévision et de radio, ont suscité beaucoup de confusion et de commentaire au sein de l`opinion nationale. Tout semblait à une opération de communication politique bien planifiée et bien exécutée pour mettre le panel devant un fait accompli et faire pencher les choses dans la direction voulue par l`Afrique du Sud.
Car, il faut bien relever que c`est seulement après que le panel eut rencontré Gbagbo et qu`il s`apprêtait à échanger avec Ouattara que la bombe a été balancée dans les médias depuis l`Afrique du Sud, via une agence à laquelle est abonnée la plupart des médias d`obédience francophone. Le ministre adjoint des Affaires étrangères de Zuma savait bien ce qu`il faisait. Il savait que son action était diplomatiquement incorrecte et inélégante. En effet, c`est faire preuve d`un manque de sérieux évident en tant que membre d`un gouvernement que de faire une telle déclaration au moment même où les chefs d`Etat, membres du panel sont en pleine consultation à Abidjan avec les protagonistes de la crise pour essayer de trouver une solution. Jacob Zuma dit-il la vérité lorsqu`il déclare ne rien savoir des agissements de son ministre ? Comment un si grand pays du continent peut-il commettre une telle forfaiture diplomatique ?
Cette intox, cette manipulation planifiée ne fait pas honneur à l`Afrique du Sud. Un grand pays doit se comporter en grand. Et non tremper dans de petites combines qui la discréditent ou l`humilient. Hier, Jacob Zuma était très confus lorsque Alassane Ouattara a fait lire la dépêche de l`Afp qui rapportait les propos de son ministre depuis Pretoria. Selon des sources bien informées, l`un des actuels membres influents du protocole d`Etat de Gbagbo aurait eu une liaison avec une conseillère de Zuma. Et c`est cette dernière qui, activement aux côtés du président sud-africain, essaye par tous les moyens de convaincre Zuma de défendre les thèses de M. Gbagbo.
Un président d`un grand pays comme l`Afrique du Sud peut-il se laisser instrumentaliser de la sorte ?
Akwaba Saint Cl
