L’absence du président du Burkina Faso, représentant de la CEDEAO dans le groupe de panel des chefs d’Etat pour une issue pacifique à la crise postélectorale n’entame en rien à la détermination de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à tenir les manettes dans la résolution de la crise Ivoirienne. Malgré les agitations et autres tribulations de Jacob Zuma président de l’Afrique du Sud à s’emparer du dossier ivoirien, la CEDEAO garde le cap de la fermeté. Le président de la Commission de la CEDEAO, Victor James Gbeho, est arrivé le mardi dernier, dans la soirée par un vol spécial du Nigeria, en marge de la rencontre des quatre chefs d’Etat. L’émissaire du président Jonathan Goodluck devait en principe prendre en marche la réunion du Panel avec le président de la République Alassane Ouattara au Golf hôtel.
Malheureusement, n`ayant pu le faire, il a finalement rencontré le Panel des chefs d`État de l`UA avec, sous le bras des ``recommandations`` du président nigérian président en exercice de la CEDEAO. Son message : les exhorter à ne pas s`éloigner de la feuille de route de la CEDEAO et de la position officielle de l`UA qui indique qu`il n`y a qu`un président élu et légitime en Côte d`Ivoire qui est Alassane Ouattara. La venue de Victor Gbeho est la preuve que la CEDEAO tient à garder la main sur ce qu’elle a et n’a jamais d’ailleurs lâché, la résolution de la crise postélectorale ivoirienne.
En attendant les conclusions officielles du panel des chefs d’Etats qui vient de boucler ses consultations des différents protagonistes et acteurs impliqués dans la résolution de la crise poste électorale, la CEDEAO continue de démontrer à qui veut l’entendre que la résolution des crises en Afrique de l’Ouest relève, en premier, de son ressort.
Moussa Keita
Malheureusement, n`ayant pu le faire, il a finalement rencontré le Panel des chefs d`État de l`UA avec, sous le bras des ``recommandations`` du président nigérian président en exercice de la CEDEAO. Son message : les exhorter à ne pas s`éloigner de la feuille de route de la CEDEAO et de la position officielle de l`UA qui indique qu`il n`y a qu`un président élu et légitime en Côte d`Ivoire qui est Alassane Ouattara. La venue de Victor Gbeho est la preuve que la CEDEAO tient à garder la main sur ce qu’elle a et n’a jamais d’ailleurs lâché, la résolution de la crise postélectorale ivoirienne.
En attendant les conclusions officielles du panel des chefs d’Etats qui vient de boucler ses consultations des différents protagonistes et acteurs impliqués dans la résolution de la crise poste électorale, la CEDEAO continue de démontrer à qui veut l’entendre que la résolution des crises en Afrique de l’Ouest relève, en premier, de son ressort.
Moussa Keita