La Côte d’Ivoire devra encore attendre jusqu’au 28 février 2011 pour connaître les propositions de sortie de crise faites par le panel de l’UA. Quatre des cinq chefs d’Etat du panel; Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie), Jacob Zuma (Afrique du Sud), Idriss Déby (Tchad) et Jakata Kikwete (Tanzanie) ont séjourné à Abidjan du lundi 21 au mercredi 23 février dans le cadre du règlement de la crise ivoirienne.
Le cinquième, Blaise Compaoré (Burkina-Faso), a désisté au dernier moment en évoquant des questions sécuritaires.
Aussitôt arrivés en terre ivoirienne le lundi 21 février, les quatre chefs d’Etat ont été reçus par le président de la République Laurent Gbagbo au palais de la présidence au Plateau. Pendant trois heures d’horloge, le groupe de haut niveau mandaté par l’Union Africaine a eu une séance de travail explicative avec le président Gbagbo. A cette occasion, les 4 chefs d’Etat ont écouté la part de vérité du chef de l’Etat ivoirien sur la crise postélectorale qui secoue son pays. L’exposé du président Gbagbo, suivi de questions-réponses, a été soutenu par un dossier bien ficelé contenant les preuves de ses propos.
Après la rencontre avec le président Gbagbo, le panel devait rencontrer le même lundi, à 19 h, Alassane Dramane Ouattara au Golf Hôtel. C’est en ce moment que Ouattara va montrer son vrai visage aux émissaires de l’Union Africaine. En effet, il a renvoyé le protocole et la sécurité du président sud-Africain sous le prétexte qu’il n’avait pas rendez-vous avec lui. Les autres chefs d’Etat ont alors, par solidarité avec le président Sud-Africain, refusé de se rendre au Golf Hôtel. C’est suite à des démarches effectuées par le président de la Commission africaine Jean Ping que
Ouattara s’est finalement décidé à recevoir les émissaires de l’Union africaine, le lendemain mardi. La rencontre entre les chefs d’Etat et lui a duré 3 h.
Dès l’entame de la rencontre, et comme à son habitude, à la vue des journalistes, Ouattara a soutenu que la mission du panel constitue celle de la «dernière chance».
Et qu’il avait organisé des «manifestations pacifiques» pour accueillir les chefs d’Etat.
Mais, ces manifestations ont été «réprimées de manière violente». Sur ces faits, il a été stoppé net par le panel qui s’est vu obligé de le rappeler à l’ordre. Les émissaires de l’UA ont simplement indiqué à Ouattara que là n’est pas l’objet de leur présence en Côte d’Ivoire. Ils ont alors demandé à Alassane Ouattara de revenir à ce qui fonde leur mission. A savoir le règlement de la crise post-électorale. Revenant donc à la crise, le locataire du Golf Hôtel a expliqué qu’avant le panel, sept missions sont passées le voir. Et que ces missions ont toutes annoncé qu’il a gagné les élections
et qu’il devait «assurer une sortie honorable» au président Gbagbo. Sur ce point, le panel a demandé à Ouattara de fournir des documents donnant la preuve de son élection. Le panel a notamment demandé le PV de délibération de la CEI.
Evidemment, Alassane Ouattara n’avait aucun élément pour donner la preuve de ses allégations.
Après leur rencontre avec Ouattara qui les a laissés sur leur faim, les émissaires de l’UA se sont rendus à l’hôtel Pullman où ils ont reçu le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU, Young J. Choi. Et ensuite le Conseil constitutionnel de 19 heures 30 minutes à 23 heures 30 minutes, soit trois heures d’horloge. Selon nos sources, le Conseil Constitutionnel a expliqué aux chefs d’Etat, tout le processus électoral en indiquant clairement le rôle de chaque acteur. A savoir, la Commission Electorale Indépendante, le Conseil Constitutionnel et la certification de l’ONUCI.
Le Conseil constitutionnel (CC) a soutenu ses explications par des dossiers. Après deux heures de rencontre avec le Conseil constitutionnel, le président sud-Africain Jacob Zuma, s’étant certainement dit qu’il avait suffisamment d’éléments pour se faire une opinion personnelle de la crise ivoirienne postélectorale, s’est excusé. Il s’est alors retiré pour se rendre à l’aéroport afin de regagner son pays. La rencontre a continué avec les trois autres chefs d’Etat.
Selon toujours nos sources, sur les trois chefs d’Etat, les présidents mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz et tchadien, Idriss Déby, semblaient ne pas comprendre la place de la certification par rapport au Conseil constitutionnel. Le président de cette institution, le professeur Paul Yao Ndré, les a éclairésn
Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr
Le cinquième, Blaise Compaoré (Burkina-Faso), a désisté au dernier moment en évoquant des questions sécuritaires.
Aussitôt arrivés en terre ivoirienne le lundi 21 février, les quatre chefs d’Etat ont été reçus par le président de la République Laurent Gbagbo au palais de la présidence au Plateau. Pendant trois heures d’horloge, le groupe de haut niveau mandaté par l’Union Africaine a eu une séance de travail explicative avec le président Gbagbo. A cette occasion, les 4 chefs d’Etat ont écouté la part de vérité du chef de l’Etat ivoirien sur la crise postélectorale qui secoue son pays. L’exposé du président Gbagbo, suivi de questions-réponses, a été soutenu par un dossier bien ficelé contenant les preuves de ses propos.
Après la rencontre avec le président Gbagbo, le panel devait rencontrer le même lundi, à 19 h, Alassane Dramane Ouattara au Golf Hôtel. C’est en ce moment que Ouattara va montrer son vrai visage aux émissaires de l’Union Africaine. En effet, il a renvoyé le protocole et la sécurité du président sud-Africain sous le prétexte qu’il n’avait pas rendez-vous avec lui. Les autres chefs d’Etat ont alors, par solidarité avec le président Sud-Africain, refusé de se rendre au Golf Hôtel. C’est suite à des démarches effectuées par le président de la Commission africaine Jean Ping que
Ouattara s’est finalement décidé à recevoir les émissaires de l’Union africaine, le lendemain mardi. La rencontre entre les chefs d’Etat et lui a duré 3 h.
Dès l’entame de la rencontre, et comme à son habitude, à la vue des journalistes, Ouattara a soutenu que la mission du panel constitue celle de la «dernière chance».
Et qu’il avait organisé des «manifestations pacifiques» pour accueillir les chefs d’Etat.
Mais, ces manifestations ont été «réprimées de manière violente». Sur ces faits, il a été stoppé net par le panel qui s’est vu obligé de le rappeler à l’ordre. Les émissaires de l’UA ont simplement indiqué à Ouattara que là n’est pas l’objet de leur présence en Côte d’Ivoire. Ils ont alors demandé à Alassane Ouattara de revenir à ce qui fonde leur mission. A savoir le règlement de la crise post-électorale. Revenant donc à la crise, le locataire du Golf Hôtel a expliqué qu’avant le panel, sept missions sont passées le voir. Et que ces missions ont toutes annoncé qu’il a gagné les élections
et qu’il devait «assurer une sortie honorable» au président Gbagbo. Sur ce point, le panel a demandé à Ouattara de fournir des documents donnant la preuve de son élection. Le panel a notamment demandé le PV de délibération de la CEI.
Evidemment, Alassane Ouattara n’avait aucun élément pour donner la preuve de ses allégations.
Après leur rencontre avec Ouattara qui les a laissés sur leur faim, les émissaires de l’UA se sont rendus à l’hôtel Pullman où ils ont reçu le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU, Young J. Choi. Et ensuite le Conseil constitutionnel de 19 heures 30 minutes à 23 heures 30 minutes, soit trois heures d’horloge. Selon nos sources, le Conseil Constitutionnel a expliqué aux chefs d’Etat, tout le processus électoral en indiquant clairement le rôle de chaque acteur. A savoir, la Commission Electorale Indépendante, le Conseil Constitutionnel et la certification de l’ONUCI.
Le Conseil constitutionnel (CC) a soutenu ses explications par des dossiers. Après deux heures de rencontre avec le Conseil constitutionnel, le président sud-Africain Jacob Zuma, s’étant certainement dit qu’il avait suffisamment d’éléments pour se faire une opinion personnelle de la crise ivoirienne postélectorale, s’est excusé. Il s’est alors retiré pour se rendre à l’aéroport afin de regagner son pays. La rencontre a continué avec les trois autres chefs d’Etat.
Selon toujours nos sources, sur les trois chefs d’Etat, les présidents mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz et tchadien, Idriss Déby, semblaient ne pas comprendre la place de la certification par rapport au Conseil constitutionnel. Le président de cette institution, le professeur Paul Yao Ndré, les a éclairésn
Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr