Ce jeudi 24 Février 2011 s’est tenu un conseil de Gouvernement présidé par Le Premier Ministre, son excellence Monsieur Soro Kigbafori Guillaume.
Au cours de ce conseil deux thèmes ont été abordés. La mission du panel de l’Union Africaine et les récents massacres perpétrés dans les quartiers d’Abidjan par des éléments armés à la solde de l’ancien Président Laurent Gbagbo.
Le Ministre des Affaires Etrangères a fait une communication relative au séjour de la mission des 5 chefs d’Etats dépêchés par l’Union Africaine au chevet de la Côte d’Ivoire.
Le gouvernement salue les efforts déployés par ces chefs d’Etat pour trouver une issue pacifique à la crise postélectorale. Le gouvernement se félicite de cette mission qui a confirmé le communiqué de la 259ème réunion du Comité Paix et Sécurité de l’Union Africaine, à savoir que le Président Alassane Ouattara est le président élu de côte d’Ivoire à l’issue du scrutin du 28 Novembre 2011.
Le Gouvernement a cependant regretté l’absence de Son Excellence Monsieur Blaise Compaoré, Président du Burkina Faso, grand artisan de la résolution de la crise Ivoirienne, et membre au titre de l’Union Africaine du panel, ainsi que celle du Président de la commission de la CEDEAO. Le gouvernement s’est réjoui toutefois par la suite de l’arrivée du Président de la CEDEAO à Abidjan pour participer aux travaux du groupe de haut niveau.
Le Ministre de l’Intérieur a ensuite présenté une communication relative aux massacres survenus au cours des derniers jours dans la capitale Ivoirienne.
En effet dans l’optique de soutenir et d’accueillir le Groupe de Haut Niveau, les partis politiques regroupés au sein du RHDP ont appelé les populations à des rassemblements pacifiques, voir festifs, en divers lieux d’Abidjan. Cela a suffi pour déclencher une répression des plus sauvages des populations par l’ancien Président Laurent Gbagbo et son clan, utilisant des armes de guerre, notamment des lances roquettes contre ces populations aux mains nues.
Depuis le samedi 19 Février 2011, l’ancien Président et son clan livrent une guerre sans merci aux populations des différents quartiers d’Abidjan avec des forces disproportionnées et des méthodes cruelles. Des femmes ont été battues, déshabillées, violées à Treichville par la Garde Républicaine pendant que d’autres se faisaient agresser sauvagement par certains éléments des FDS et des jeunes à la solde du LMP à la Riviera III.
Suites à ces violences on déplore à ce jour plus de 31 morts et 69 blessés dont 36 graves. Le Gouvernement exprime ici sa compassion aux victimes de cette barbarie et les assure de sa détermination à faire partir par tous moyens l’ancien Président Laurent Gbagbo.
Les violences de cette crise postélectorale viennent de franchir un autre cap qui risque d’anéantir tous les efforts de résolution pacifique de la crise déployés par la Communauté Internationale notamment l’Union Africaine et la CEDEAO.
Le Gouvernement appelle l’Union Africaine, la CEDEAO et les autres Nations à condamner vigoureusement ces atteintes graves aux droits humains et souhaite que de tels actes ne restent pas impunis.
Le gouvernement sait par ailleurs que seul le départ dans les meilleurs délais de l’ancien Président pourra apporter une solution définitive au drame que vivent les Ivoiriens.
Le Porte-parole du Gouvernement
Au cours de ce conseil deux thèmes ont été abordés. La mission du panel de l’Union Africaine et les récents massacres perpétrés dans les quartiers d’Abidjan par des éléments armés à la solde de l’ancien Président Laurent Gbagbo.
Le Ministre des Affaires Etrangères a fait une communication relative au séjour de la mission des 5 chefs d’Etats dépêchés par l’Union Africaine au chevet de la Côte d’Ivoire.
Le gouvernement salue les efforts déployés par ces chefs d’Etat pour trouver une issue pacifique à la crise postélectorale. Le gouvernement se félicite de cette mission qui a confirmé le communiqué de la 259ème réunion du Comité Paix et Sécurité de l’Union Africaine, à savoir que le Président Alassane Ouattara est le président élu de côte d’Ivoire à l’issue du scrutin du 28 Novembre 2011.
Le Gouvernement a cependant regretté l’absence de Son Excellence Monsieur Blaise Compaoré, Président du Burkina Faso, grand artisan de la résolution de la crise Ivoirienne, et membre au titre de l’Union Africaine du panel, ainsi que celle du Président de la commission de la CEDEAO. Le gouvernement s’est réjoui toutefois par la suite de l’arrivée du Président de la CEDEAO à Abidjan pour participer aux travaux du groupe de haut niveau.
Le Ministre de l’Intérieur a ensuite présenté une communication relative aux massacres survenus au cours des derniers jours dans la capitale Ivoirienne.
En effet dans l’optique de soutenir et d’accueillir le Groupe de Haut Niveau, les partis politiques regroupés au sein du RHDP ont appelé les populations à des rassemblements pacifiques, voir festifs, en divers lieux d’Abidjan. Cela a suffi pour déclencher une répression des plus sauvages des populations par l’ancien Président Laurent Gbagbo et son clan, utilisant des armes de guerre, notamment des lances roquettes contre ces populations aux mains nues.
Depuis le samedi 19 Février 2011, l’ancien Président et son clan livrent une guerre sans merci aux populations des différents quartiers d’Abidjan avec des forces disproportionnées et des méthodes cruelles. Des femmes ont été battues, déshabillées, violées à Treichville par la Garde Républicaine pendant que d’autres se faisaient agresser sauvagement par certains éléments des FDS et des jeunes à la solde du LMP à la Riviera III.
Suites à ces violences on déplore à ce jour plus de 31 morts et 69 blessés dont 36 graves. Le Gouvernement exprime ici sa compassion aux victimes de cette barbarie et les assure de sa détermination à faire partir par tous moyens l’ancien Président Laurent Gbagbo.
Les violences de cette crise postélectorale viennent de franchir un autre cap qui risque d’anéantir tous les efforts de résolution pacifique de la crise déployés par la Communauté Internationale notamment l’Union Africaine et la CEDEAO.
Le Gouvernement appelle l’Union Africaine, la CEDEAO et les autres Nations à condamner vigoureusement ces atteintes graves aux droits humains et souhaite que de tels actes ne restent pas impunis.
Le gouvernement sait par ailleurs que seul le départ dans les meilleurs délais de l’ancien Président pourra apporter une solution définitive au drame que vivent les Ivoiriens.
Le Porte-parole du Gouvernement