NOUAKCHOTT - Les cinq chefs d`Etat africains membres du panel de l`Union africaine (UA) sur la crise en Côte d`Ivoire doivent se rendre vendredi après-midi à Abidjan après une courte réunion à Nouakchott, a appris l`AFP de source diplomatique mauritanienne.
"Les cinq (présidents) se réuniront pendant deux heures à Nouakchott avant
de prendre leur avion pour Abidjan" a affirmé cette source.
A l`exception du président tanzanien Jakaya Kikwete, les autres membres du
panel présidé par le chef de l`Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz se
trouvaient à Nouakchott vendredi matin. Il s`agit de Jacob Zuma (Afrique du
Sud), Idriss Deby Itno (Tchad) et Blaise Compaoré (Burkina Faso).
Ils y étaient venus une première fois le 20 février pour étudier des
propositions de sortie de crise, et quatre d`entre eux étaient ensuite allés à
Abidjan pour des entretiens avec le chef d`Etat sortant Laurent Gbagbo et son
rival Alassane Ouattara, reconnu président élu par la communauté
internationale.
Blaise Compaoré, récusé par le camp Gbagbo qui l`accuse d`avoir pris parti
pour M. Ouattara, ne s`était alors pas rendu à Abidjan, officiellement pour
"raisons de sécurité".
Il ne fera pas non plus le déplacement vendredi, a-t-on appris auprès de la
présidence burkinabè.
"Il est exclu que le président Compaoré parte à Abidjan, même si les autres
chefs d`Etat décident d`aller donner les conclusions de leur concertation",
a-t-on indiqué, sans fournir d`explication.
Mis en place par l`UA fin janvier, le panel avait initialement jusqu`à fin
février pour élaborer des solutions "contraignantes" pour les deux camps,
délai repoussé d`un mois.
Sa nouvelle réunion à Nouakchott intervient alors que la situation en Côte
d`Ivoire se dégrade chaque jour un peu plus, faisant craindre au Conseil de
sécurité de l`ONU une "résurgence de la guerre civile".
Au moins six femmes ont été tuées par balles jeudi à Abidjan par les forces
de Laurent Gbagbo qui ont dispersé un rassemblement dans le quartier d`Abobo,
fief d`Alassane Ouattara, selon des témoins.
L`un des membres du panel, Idriss Deby Itno, a appelé MM. Gbagbo et
Ouattara à "un arrêt immédiat des affrontements en observant un cessez le feu".
"Les cinq (présidents) se réuniront pendant deux heures à Nouakchott avant
de prendre leur avion pour Abidjan" a affirmé cette source.
A l`exception du président tanzanien Jakaya Kikwete, les autres membres du
panel présidé par le chef de l`Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz se
trouvaient à Nouakchott vendredi matin. Il s`agit de Jacob Zuma (Afrique du
Sud), Idriss Deby Itno (Tchad) et Blaise Compaoré (Burkina Faso).
Ils y étaient venus une première fois le 20 février pour étudier des
propositions de sortie de crise, et quatre d`entre eux étaient ensuite allés à
Abidjan pour des entretiens avec le chef d`Etat sortant Laurent Gbagbo et son
rival Alassane Ouattara, reconnu président élu par la communauté
internationale.
Blaise Compaoré, récusé par le camp Gbagbo qui l`accuse d`avoir pris parti
pour M. Ouattara, ne s`était alors pas rendu à Abidjan, officiellement pour
"raisons de sécurité".
Il ne fera pas non plus le déplacement vendredi, a-t-on appris auprès de la
présidence burkinabè.
"Il est exclu que le président Compaoré parte à Abidjan, même si les autres
chefs d`Etat décident d`aller donner les conclusions de leur concertation",
a-t-on indiqué, sans fournir d`explication.
Mis en place par l`UA fin janvier, le panel avait initialement jusqu`à fin
février pour élaborer des solutions "contraignantes" pour les deux camps,
délai repoussé d`un mois.
Sa nouvelle réunion à Nouakchott intervient alors que la situation en Côte
d`Ivoire se dégrade chaque jour un peu plus, faisant craindre au Conseil de
sécurité de l`ONU une "résurgence de la guerre civile".
Au moins six femmes ont été tuées par balles jeudi à Abidjan par les forces
de Laurent Gbagbo qui ont dispersé un rassemblement dans le quartier d`Abobo,
fief d`Alassane Ouattara, selon des témoins.
L`un des membres du panel, Idriss Deby Itno, a appelé MM. Gbagbo et
Ouattara à "un arrêt immédiat des affrontements en observant un cessez le feu".