NOUAKCHOTT - Les cinq chefs d`Etat africains membres du panel de l`Union africaine (UA) sur la crise en Côte d`Ivoire ont entamé vendredi à Nouakchot une réunion de travail avant de se rendre à Abidjan, a constaté un journaliste de l`AFP.
"Cette rencontre traduit notre détermination à explorer toutes les possibilités permettant de régler de manière pacifique et consensuelle la crise qui menace la survie, voire l`existence même de la Côte d`Ivoire", a déclaré le Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, président du panel, au début
de la rencontre.
De la stabilité de la Côte d`Ivoire "dépend celle de la sous-region et la préservation des acquis démocratiques au niveau de notre contiennt", a-t-il ajouté.
La rencontre a débuté avec trois heures de retard sur le programme prévu. Une source diplomatique mauritanienne avait auparavant précisé qu`elle ne durerait pas plus de deux heures et qu`ensuite le panel se rendrait à Abidjan.
Outre M. Ould Abdel Aziz, le panel est composé de Jacob Zuma (Afrique du Sud), Idriss Deby Itno (Tchad) et Blaise Compaoré (Burkina Faso) et Jakaya Kikwete (Tanzanie).
Ils étaient venus une première fois à Nouakchott le 20 février pour étudier des propositions de sortie de crise, et quatre d`entre eux étaient ensuite allés à Abidjan pour des entretiens avec le chef d`Etat sortant Laurent Gbagbo et son rival Alassane Ouattara, reconnu président élu par la communauté internationale.
Blaise Compaoré, récusé par le camp Gbagbo qui l`accuse d`avoir pris parti pour M. Ouattara, ne s`était alors pas rendu à Abidjan, officiellement pour "raisons de sécurité", et n`a pas non plus l`intention de faire le déplacement cette fois-ci, selon la présidence burkinabé.
Mis en place par l`UA fin janvier, le panel avait initialement jusqu`à fin février pour élaborer des solutions "contraignantes" pour les deux camps, délai repoussé d`un mois.
Sa nouvelle réunion à Nouakchott intervient alors que la situation en Côte d`Ivoire se dégrade chaque jour un peu plus, faisant craindre au Conseil de sécurité de l`ONU une "résurgence de la guerre civile".
"Cette rencontre traduit notre détermination à explorer toutes les possibilités permettant de régler de manière pacifique et consensuelle la crise qui menace la survie, voire l`existence même de la Côte d`Ivoire", a déclaré le Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, président du panel, au début
de la rencontre.
De la stabilité de la Côte d`Ivoire "dépend celle de la sous-region et la préservation des acquis démocratiques au niveau de notre contiennt", a-t-il ajouté.
La rencontre a débuté avec trois heures de retard sur le programme prévu. Une source diplomatique mauritanienne avait auparavant précisé qu`elle ne durerait pas plus de deux heures et qu`ensuite le panel se rendrait à Abidjan.
Outre M. Ould Abdel Aziz, le panel est composé de Jacob Zuma (Afrique du Sud), Idriss Deby Itno (Tchad) et Blaise Compaoré (Burkina Faso) et Jakaya Kikwete (Tanzanie).
Ils étaient venus une première fois à Nouakchott le 20 février pour étudier des propositions de sortie de crise, et quatre d`entre eux étaient ensuite allés à Abidjan pour des entretiens avec le chef d`Etat sortant Laurent Gbagbo et son rival Alassane Ouattara, reconnu président élu par la communauté internationale.
Blaise Compaoré, récusé par le camp Gbagbo qui l`accuse d`avoir pris parti pour M. Ouattara, ne s`était alors pas rendu à Abidjan, officiellement pour "raisons de sécurité", et n`a pas non plus l`intention de faire le déplacement cette fois-ci, selon la présidence burkinabé.
Mis en place par l`UA fin janvier, le panel avait initialement jusqu`à fin février pour élaborer des solutions "contraignantes" pour les deux camps, délai repoussé d`un mois.
Sa nouvelle réunion à Nouakchott intervient alors que la situation en Côte d`Ivoire se dégrade chaque jour un peu plus, faisant craindre au Conseil de sécurité de l`ONU une "résurgence de la guerre civile".