C’était prévisible, Laurent Gbagbo ne veut pas se rendre à Addis-Abeba le 10 mars parce qu’il a peur de la vérité qui sortira de ce rendez-vous capital pour la Côte d’Ivoire. Il aurait donc décidé d’envoyer Laurent-Dona Fologo le représenter en Ethiopie. Il ne veut rencontrer le panel des chefs d’Etat qu’à Abidjan. En clair, c’est seulement les autres qui doivent se déplacer, mais lui, « le grand chef », ne bouge nulle part. Ainsi donc, encore une fois, le président du Conseil économique et social sera la risée du monde entier comme on l’a vu le 31 mai 2010 au palais des Congrès de Nice au sommet France-Afrique où il a été marginalisé et mis à l’index. C’est connu, il n’a pas eu accès au huis clos réservé aux chefs d’Etat et chefs de gouvernement. N’étant ni l’un ni l’autre, Fologo était simplement en villégiature sur la côte d’azur et figurer sur la photo de famille. C’est sûr que si les chefs d’Etat présents à Addis-Abeba le 10 mars décident de respecter les règles protocolaires, Fologo n’aura pas accès à la salle où se prennent les décisions. Encore une fois, il ira se faire tirer les oreilles à la place de Gbagbo qui confisque le pouvoir et fait tuer la population. Refusant de se rendre à Addis-Abeba, le président illégitime sait d’ores et déjà que le combat est perdu d’avance puisque le panel a découvert toutes ses manipulations. Son ami zoulou, Jacob Zuma, lui a certainement annoncé les décisions prises par ses pairs. Si les décisions étaient favorables à Gbagbo, il se serait précipité pour se rendre au pays de Haïlé Sélassié et jouir des prérogatives rattachées à sa confirmation au poste de président de la république. Mais là, ça sent le roussi.
En définitive, le constat qui se dégage est que quand il s’agit des missions tranquilles, Fologo n’est jamais de la partie. On l’a vu battre le pavé au Togo, discuter et rediscuter avec les jeunes gens qui ont pris les armes. Mais, quand il s’agissait d’aller signer les accords de Ouagadougou où la symbiose était parfaite, ce sont les Désiré Tagro et Alcide Djédjé qui défilaient au palais de Kossyam. Pour sûr, Fologo ira encore une fois faire de la figuration en Ethiopie. Seulement, est-il conscient qu’il est l’exécuteur des sales besognes? Pas certain.
Traoré M. Ahmed.
Legende/ Laurent Dona Fologo est chargé de la faire de la figuration pour Gbagbo
En définitive, le constat qui se dégage est que quand il s’agit des missions tranquilles, Fologo n’est jamais de la partie. On l’a vu battre le pavé au Togo, discuter et rediscuter avec les jeunes gens qui ont pris les armes. Mais, quand il s’agissait d’aller signer les accords de Ouagadougou où la symbiose était parfaite, ce sont les Désiré Tagro et Alcide Djédjé qui défilaient au palais de Kossyam. Pour sûr, Fologo ira encore une fois faire de la figuration en Ethiopie. Seulement, est-il conscient qu’il est l’exécuteur des sales besognes? Pas certain.
Traoré M. Ahmed.
Legende/ Laurent Dona Fologo est chargé de la faire de la figuration pour Gbagbo