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Politique Publié le mardi 8 mars 2011 | Nord-Sud

Bouaké - Les femmes exigent le retrait de l’UA du dossier ivoirien

© Nord-Sud
Crise post-électorale : Conférence des femmes au RAN Hôtel de Bouaké
Suite au massacre de femmes à Abobo, les femmes de Bouaké ont manifesté hier devant le rond-point de la gare routière de Bouaké. Pour exiger le retrait de l’Union africaine du dossier ivoirien. « L’Union africaine doit savoir qu’elle est comptable de tous les actes de barbarie commis par Gbagbo depuis son auto-saisine du dossier ivoirien » a déclaré Mme Faber, leur porte-parole. Cette manifestation, a-t-elle ajouté, est de porter au monde entier que les femmes de Bouaké n’ont jamais voulu du panel et qu’elles n’y ont jamais cru. Aux dires de Mme Faber, l’Union africaine n’a même pas pu faire respecter ses préalables notamment la levée du blocus de l’hôtel du Golf et l’arrêt immédiat des excès contre les populations civiles. Revenant sur le massacre de femmes à Abobo, elle a lu une motion pour présenter ses condoléances aux familles éplorées et souhaiter un prompt rétablissement aux blessées. « Restons mobilisées et déterminées car le départ de Gbagbo a sonné. Certes, c’est dur, mais tenons bon, et faisons confiance à notre président Alassane Ouattara », a rassuré Mme Faber. La coupure d’eau et d’électricité dans les zones Centre, Nord et Ouest du lundi 28 février au samedi 5 mars par le camp du président sortant, Laurent Gbagbo, a également été décriée dans une motion. Ensuite les femmes ont déferlé du rond-point de la gare routière jusqu’au consul du Burkina Faso où une motion de reconnaissance et d’encouragement au président du Faso, Blaise Compaoré, a été remise au consul Sawadogo Mahama pour ses actions menées dans la crise ivoirienne pour le triomphe de la paix et de la démocratie en Côte d’Ivoire. Recevant la motion, le consul a promis aux femmes de transmettre fidèlement leur message au président du Faso, Blaise Compaoré. « (…) quand les femmes sont mobilisées forcément la paix viendra », a conclu M. Sawadogo Mahama.

Denis Koné à Bouaké
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