Sauf changement de dernière minute, le président de la République de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, ne fera pas le déplacement d’Addis-Abeba en Ethiopie où se tiendra, le jeudi 10 mars prochain, une réunion des chefs d’Etat du Conseil de de paix et de sécurité de l’Union africaine.
Invité à cette rencontre au sommet par le panel des chefs d’Etat chargés de trouver une solution à la crise ivoirienne, le président Gbagbo sera représenté par Laurent Dona Fologo, président du Conseil économique et social (Ces). La délégation ivoirienne comprend en outre le ministre des Affaires étrangères, Alcide Djédjé, dont la vigilance et la parfaite maitrise du dossier de la crise ne sont plus à démontrer.
Selon des sources dignes de foi, le numéro un ivoirien préfère rester aux côtés de son peuple pour faire face à la rébellion d’Alassane Dramane Ouattara qui a ouvert tous les fronts de guerre depuis quelques jours.
De l’avis de nombreux observateurs, cette décision du chef de l’Etat apparaît très sage vu la complexité de la situation intérieure et les contours flous de la réunion d’Addis- Abeba. Plusieurs voix s’étaient déjà élevées pour demander au président Laurent Gbagbo de ne pas se rendre en Ethiopie.
La réunion du 10 mars devra permettra au panel de proposer ses «solutions contraignantes» aux différentes parties.
Junior Dekassan
Invité à cette rencontre au sommet par le panel des chefs d’Etat chargés de trouver une solution à la crise ivoirienne, le président Gbagbo sera représenté par Laurent Dona Fologo, président du Conseil économique et social (Ces). La délégation ivoirienne comprend en outre le ministre des Affaires étrangères, Alcide Djédjé, dont la vigilance et la parfaite maitrise du dossier de la crise ne sont plus à démontrer.
Selon des sources dignes de foi, le numéro un ivoirien préfère rester aux côtés de son peuple pour faire face à la rébellion d’Alassane Dramane Ouattara qui a ouvert tous les fronts de guerre depuis quelques jours.
De l’avis de nombreux observateurs, cette décision du chef de l’Etat apparaît très sage vu la complexité de la situation intérieure et les contours flous de la réunion d’Addis- Abeba. Plusieurs voix s’étaient déjà élevées pour demander au président Laurent Gbagbo de ne pas se rendre en Ethiopie.
La réunion du 10 mars devra permettra au panel de proposer ses «solutions contraignantes» aux différentes parties.
Junior Dekassan