Un proche du président ivoirien sortant, Laurent Dona-Fologo, a estimé mercredi qu`il n`y avait "rien à négocier" à la veille d`une réunion cruciale de l`Union africaine pour tenter de résoudre la grave crise née du scrutin contesté de novembre.
"On ne négocie pas les résultats d`une élection, il n`y a rien à négocier",
a indiqué dans un entretien avec l`AFP à Abidjan M. Dona-Fologo, président du
Conseil économique et social ivoirien, et proche de Laurent Gbagbo.
"Très honnêtement, je ne vois pas quel type de compromis on peut trouver
après des élections. On pensait que tout cela allait nous conduire à la paix.
Aujourd`hui, c`est un retour en arrière grave. Alors, je ne vois pas de
compromis qui peut sauver la situation", a-t-il poursuivi.
"Si on avait accepté le recomptage des voix, il y a longtemps qu`on en
serait sorti, mais on n`a pas voulu cela. Quel type de compromis on peut
trouver après des élections entre quelqu`un qui été élu et l`autre qui n`a pas
été élu?", a-t-il ajouté.
La Côte d`Ivoire est plongée depuis le scrutin contesté du 28 novembre dans
une meurtrière crise post-électorale qui menace de plonger le pays dans la
guerre civile.
Alassane Ouattara a été reconnu comme président par la communauté
internationale, les résultats ayant été certifiés par l`ONU, mais le président
sortant revendique la victoire et refuse de quitter le pouvoir.
Plus de 370 personnes ont été tuées lors de violences depuis fin 2010 dans
le pays, selon les Nations unies.
"On ne négocie pas les résultats d`une élection, il n`y a rien à négocier",
a indiqué dans un entretien avec l`AFP à Abidjan M. Dona-Fologo, président du
Conseil économique et social ivoirien, et proche de Laurent Gbagbo.
"Très honnêtement, je ne vois pas quel type de compromis on peut trouver
après des élections. On pensait que tout cela allait nous conduire à la paix.
Aujourd`hui, c`est un retour en arrière grave. Alors, je ne vois pas de
compromis qui peut sauver la situation", a-t-il poursuivi.
"Si on avait accepté le recomptage des voix, il y a longtemps qu`on en
serait sorti, mais on n`a pas voulu cela. Quel type de compromis on peut
trouver après des élections entre quelqu`un qui été élu et l`autre qui n`a pas
été élu?", a-t-il ajouté.
La Côte d`Ivoire est plongée depuis le scrutin contesté du 28 novembre dans
une meurtrière crise post-électorale qui menace de plonger le pays dans la
guerre civile.
Alassane Ouattara a été reconnu comme président par la communauté
internationale, les résultats ayant été certifiés par l`ONU, mais le président
sortant revendique la victoire et refuse de quitter le pouvoir.
Plus de 370 personnes ont été tuées lors de violences depuis fin 2010 dans
le pays, selon les Nations unies.