A peine descendu de l’avion dans la capitale éthiopienne, son premier voyage, loin de son peuple depuis le Blocus de l’Hôtel du Golf où il se trouve avec les membres du gouvernement, le Chef de l’Etat s’est confié à la presse.
A quelques heures de l’ouverture de la réunion du Conseil de Paix et de sécurité de l’UA, vous venez de fouler le sol éthiopien. Comment appréhendez-vous cette réunion ?
ADO : Je suis plutôt heureux d’être ici à Addis-Abeba, la capitale de l’Afrique, le siège de l’Union Africaine. Je suis arrivé à l’invitation du Panel de haut niveau des Chefs d’Etat qui doit aider à trouver une solution pacifique pour sortir de la crise postélectorale de notre pays. Je pense que les choses devraient bien se passer. Le Panel a déjà eu trois rencontres. Je considère que celle-ci devrait être la dernière. Car, les difficultés sont grandes dans le pays. Les populations souffrent énormément de la crise. Il faut maintenant passer aux actes. Je souhaite pour ma part que ce soit la dernière réunion pour que nous puissions avoir les propositions de solutions contraignantes afin que le verdict du 28 novembre, le verdict du peuple ivoirien, soit respecté et que la démocratie soit mise en œuvre véritablement et dans les plus brefs délais dans notre pays. Il est urgent pour nos compatriotes que nous en finissions avec cette crise. Je suis donc en Ethiopie avec un esprit très positif. J’ai tenu à venir par considération pour mes homologues. Demain (ndlr, aujourd’hui), nous aurons l’occasion de nous entretenir et de prendre connaissance des propositions que les Chefs d’Etat auront à nous faire.
Etes-vous optimiste quant à l’issue de cette rencontre ?
ADO : Oui, je le suis. Puisque déjà, les premières conclusions qui ont été données à l’occasion de la réunion de Nouakchott affirment mon élection en tant que Président de la république. Maintenant, il faut trouver une issue pacifique pour l’exercice du pouvoir. C’est ce que je souhaite. Je souhaite que les Chefs d’Etat des cinq régions puissent nous permettre de suivre cette solution pacifique.
Le président Gbagbo n’est pas venu. Il s’est fait représenter. Avez-vous un commentaire ?
ADO : Il a ses raisons de ne pas être là. Je n’ai pas à les commenter. Ce qui m’importe c’est de venir rencontrer mes homologues comme ils l’ont souhaité.
CS
A quelques heures de l’ouverture de la réunion du Conseil de Paix et de sécurité de l’UA, vous venez de fouler le sol éthiopien. Comment appréhendez-vous cette réunion ?
ADO : Je suis plutôt heureux d’être ici à Addis-Abeba, la capitale de l’Afrique, le siège de l’Union Africaine. Je suis arrivé à l’invitation du Panel de haut niveau des Chefs d’Etat qui doit aider à trouver une solution pacifique pour sortir de la crise postélectorale de notre pays. Je pense que les choses devraient bien se passer. Le Panel a déjà eu trois rencontres. Je considère que celle-ci devrait être la dernière. Car, les difficultés sont grandes dans le pays. Les populations souffrent énormément de la crise. Il faut maintenant passer aux actes. Je souhaite pour ma part que ce soit la dernière réunion pour que nous puissions avoir les propositions de solutions contraignantes afin que le verdict du 28 novembre, le verdict du peuple ivoirien, soit respecté et que la démocratie soit mise en œuvre véritablement et dans les plus brefs délais dans notre pays. Il est urgent pour nos compatriotes que nous en finissions avec cette crise. Je suis donc en Ethiopie avec un esprit très positif. J’ai tenu à venir par considération pour mes homologues. Demain (ndlr, aujourd’hui), nous aurons l’occasion de nous entretenir et de prendre connaissance des propositions que les Chefs d’Etat auront à nous faire.
Etes-vous optimiste quant à l’issue de cette rencontre ?
ADO : Oui, je le suis. Puisque déjà, les premières conclusions qui ont été données à l’occasion de la réunion de Nouakchott affirment mon élection en tant que Président de la république. Maintenant, il faut trouver une issue pacifique pour l’exercice du pouvoir. C’est ce que je souhaite. Je souhaite que les Chefs d’Etat des cinq régions puissent nous permettre de suivre cette solution pacifique.
Le président Gbagbo n’est pas venu. Il s’est fait représenter. Avez-vous un commentaire ?
ADO : Il a ses raisons de ne pas être là. Je n’ai pas à les commenter. Ce qui m’importe c’est de venir rencontrer mes homologues comme ils l’ont souhaité.
CS