Quels sont vos sentiments au sortir de cette réunion du CPS ?
Le Groupe du Panel de haut niveau des chefs d'Etat a travaillé depuis plusieurs semaines sur cette situation de crise post-électorale en Côte d'Ivoire. Pour ma part, si je dois avoir un jugement, je considère qu'ils ont fait un travail approfondi, un travail sérieux. Ils nous ont fait des recommandations, bien entendu, ces recommandations confirment mon élection par le peuple de Côte d'Ivoire à une large majorité, avec une forte participation, comme Président de la République. La question est définitivement résolue maintenant. Alassane Ouattara est bien le Président de la République. Le groupe de haut niveau, en même temps, m'a demandé dans le cadre du rassemblement, de la réconciliation, de faire preuve d'ouverture dans la formation de mon gouvernement et de trouver une sortie honorable à Monsieur Laurent Gbagbo. Ce que j'ai accepté de faire dans l'intérêt de la paix. Par conséquent, c'est une très bonne réunion, nous en sommes satisfaits. Les mesures qui sont annoncées sont contraignantes. Donc, très rapidement, Gbagbo devra quitter les fonctions usurpées qu'il assume depuis novembre.
Le camp Gbagbo a d'ores et déjà rejeté les recommandations.
Souvenez-vous que le 28 janvier, les chefs d'Etat ont dit que les décisions qui seront prises seraient contraignantes. Par conséquent, elles sont contraignantes. Maintenant, demandez à Monsieur Laurent Gbagbo ce qu'il envisage de faire.
Sur le terrain, la tension est très forte. Que va-il se passer maintenant à Abidjan ?
Je pense qu'il y a des violences dues à Monsieur Laurent Gbagbo et à son camp. Vous le savez, à Abidjan, il y a tous ces meurtres, les femmes assassinées, les enfants brûlés. Les Ivoiriens, comme les ressortissants de la CEDEAO en sont victimes. En plus de cela, des domiciles de certains de mes ministres, des militants du RHDP, sont pillés, saccagés et incendiés. C'est détestable. Je trouve que c'est toute l'image de la Côte d'Ivoire qui est donnée au quotidien. Mais, nous allons reprendre les choses en mains. Dans quelques jours, Laurent Gbagbo sera parti. Et nous allons ramener la paix et la réconciliation en Côte d'Ivoire.
Propos recueillis par Denis Kah Zion
Envoyé spécial
Le Groupe du Panel de haut niveau des chefs d'Etat a travaillé depuis plusieurs semaines sur cette situation de crise post-électorale en Côte d'Ivoire. Pour ma part, si je dois avoir un jugement, je considère qu'ils ont fait un travail approfondi, un travail sérieux. Ils nous ont fait des recommandations, bien entendu, ces recommandations confirment mon élection par le peuple de Côte d'Ivoire à une large majorité, avec une forte participation, comme Président de la République. La question est définitivement résolue maintenant. Alassane Ouattara est bien le Président de la République. Le groupe de haut niveau, en même temps, m'a demandé dans le cadre du rassemblement, de la réconciliation, de faire preuve d'ouverture dans la formation de mon gouvernement et de trouver une sortie honorable à Monsieur Laurent Gbagbo. Ce que j'ai accepté de faire dans l'intérêt de la paix. Par conséquent, c'est une très bonne réunion, nous en sommes satisfaits. Les mesures qui sont annoncées sont contraignantes. Donc, très rapidement, Gbagbo devra quitter les fonctions usurpées qu'il assume depuis novembre.
Le camp Gbagbo a d'ores et déjà rejeté les recommandations.
Souvenez-vous que le 28 janvier, les chefs d'Etat ont dit que les décisions qui seront prises seraient contraignantes. Par conséquent, elles sont contraignantes. Maintenant, demandez à Monsieur Laurent Gbagbo ce qu'il envisage de faire.
Sur le terrain, la tension est très forte. Que va-il se passer maintenant à Abidjan ?
Je pense qu'il y a des violences dues à Monsieur Laurent Gbagbo et à son camp. Vous le savez, à Abidjan, il y a tous ces meurtres, les femmes assassinées, les enfants brûlés. Les Ivoiriens, comme les ressortissants de la CEDEAO en sont victimes. En plus de cela, des domiciles de certains de mes ministres, des militants du RHDP, sont pillés, saccagés et incendiés. C'est détestable. Je trouve que c'est toute l'image de la Côte d'Ivoire qui est donnée au quotidien. Mais, nous allons reprendre les choses en mains. Dans quelques jours, Laurent Gbagbo sera parti. Et nous allons ramener la paix et la réconciliation en Côte d'Ivoire.
Propos recueillis par Denis Kah Zion
Envoyé spécial