Les zones Centre, Nord et Ouest ont été privé d’électricité et d’eau courant par le camp de Laurent Gbagbo. Devant ce drame, le gouvernement a dépêché une délégation ministérielle, conduite par Allah Kouadio Rémi, ministre de la Production Animale et des Ressources Halieutiques assurant l’intérim du ministre de la Santé auprès de ces populations. Au terme de cette mission, le ministre Allah a annoncé que des mesures seraient prises pour éviter ce genre de pratiques dangereuses.
Bonjour monsieur le ministre ! On sait qu’il y a eu la coupure d’électricité et d’eau. Est-ce que vous êtes venu en pompier dans les zones Cno?
Compte tenu des effets néfastes sur le quotidien des populations pour ce qui est de l’interruption en fourniture d’électricité et de l’interruption en fourniture d’eau, il était normal que le gouvernement puisse réagir. C’est en cela que le Président de la République a souhaité que je vienne dans ces zones pour faire l’évaluation de la situation et voir avec les autorités locales, les mesures collectives que nous pourrons apporter le plus rapidement possible pour que les populations ne souffrent pas trop de ces coupures d’eau et d’électricité. J’ai commencé à Bouaké et je suis maintenant à Korhogo. Nous avons fait l’évaluation de la situation. J’ai toutes les informations qu’il faut. J’ai demandé au Préfet de région, également aux autres collaborateurs que rapidement cela soit compilé pour que nous puissions avoir un document qui soit exploité et qui fasse en sorte que le gouvernement puisse réagir.
Dans l’immédiat, à quoi ces populations des zones Centre Nord et Ouest doivent s’attendre ?
Pour l’heure, l’eau et l’électricité ont été rétablies. Mais, comme ce n’est pas n’est pas un problème qui s’est produit de façon accidentelle, il se pourrait qu’il y ait d’autres interruptions. Nous devons donc prendre un certain nombre de mesures dont la plus importante a été d’identifier les sources de fournitures en eau. Il faut donc de l’énergie pour que ces fournitures en eau puissent fonctionner. Que ce soit en termes de groupe électrogène ou en termes de carburant, une étude exhaustive a été faite. Et nous avons donc pu identifier les besoins de la région des Savanes et également ceux de la région des Montagnes. Au niveau des structures sanitaires, là aussi, les besoins ont été identifiés. Il faut dire que tout cela est lié. Nous ferons en sorte que nous puissions amortir disons le choc d’une mesure qui vraiment est injuste et très dangereuse au plan sanitaire.
Vous êtes passé par Bouaké, Korhogo, ça vous a permis d’avoir une vue d’ensemble. De façon particulière quels ont été les dommages pour ne pas dire les dégâts de cette coupure de l’électricité et de l’eau ?
La première incidence, c’est au plan sanitaire. Vous avez par exemple, la chaîne de froid. Lorsque cette chaîne est compromise, ce sont les vaccins et le sang qui risquent de s’abîmer. Si cette coupure avait perduré, très certainement que nous aurions eu une incidence très négative sur la santé des populations. Il était urgent que nous pussions venir ici.
Est-ce qu’on vous a fait un peu le bilan de cette semaine de coupure d’électricité en zones Cno en termes de décès à la maternité ?
Evidemment, une enquête épidémiologique va être faite pour évaluer l’impact sur les indicateurs de santé de cette coupure. Pour que cette enquête soit faite, nous allons établir les termes de référence pour que le chargé de la surveillance épidémiologique puisse faire cette enquête. Ce sont des choses qui ne se font pas en un ou deux jours. Nous avons besoin de faire une collecte d’informations, d’analyser les chiffres avant de tirer une conclusion. Donc, c’est avec beaucoup de recul que nous pouvons donner les résultats d’une telle enquête. Aujourd’hui, à chaud, il est difficile de pouvoir dire que voici l’impact sur les indicateurs de santé d’une telle mesure.
Retranscrite par
Jérôme N’dri
Bonjour monsieur le ministre ! On sait qu’il y a eu la coupure d’électricité et d’eau. Est-ce que vous êtes venu en pompier dans les zones Cno?
Compte tenu des effets néfastes sur le quotidien des populations pour ce qui est de l’interruption en fourniture d’électricité et de l’interruption en fourniture d’eau, il était normal que le gouvernement puisse réagir. C’est en cela que le Président de la République a souhaité que je vienne dans ces zones pour faire l’évaluation de la situation et voir avec les autorités locales, les mesures collectives que nous pourrons apporter le plus rapidement possible pour que les populations ne souffrent pas trop de ces coupures d’eau et d’électricité. J’ai commencé à Bouaké et je suis maintenant à Korhogo. Nous avons fait l’évaluation de la situation. J’ai toutes les informations qu’il faut. J’ai demandé au Préfet de région, également aux autres collaborateurs que rapidement cela soit compilé pour que nous puissions avoir un document qui soit exploité et qui fasse en sorte que le gouvernement puisse réagir.
Dans l’immédiat, à quoi ces populations des zones Centre Nord et Ouest doivent s’attendre ?
Pour l’heure, l’eau et l’électricité ont été rétablies. Mais, comme ce n’est pas n’est pas un problème qui s’est produit de façon accidentelle, il se pourrait qu’il y ait d’autres interruptions. Nous devons donc prendre un certain nombre de mesures dont la plus importante a été d’identifier les sources de fournitures en eau. Il faut donc de l’énergie pour que ces fournitures en eau puissent fonctionner. Que ce soit en termes de groupe électrogène ou en termes de carburant, une étude exhaustive a été faite. Et nous avons donc pu identifier les besoins de la région des Savanes et également ceux de la région des Montagnes. Au niveau des structures sanitaires, là aussi, les besoins ont été identifiés. Il faut dire que tout cela est lié. Nous ferons en sorte que nous puissions amortir disons le choc d’une mesure qui vraiment est injuste et très dangereuse au plan sanitaire.
Vous êtes passé par Bouaké, Korhogo, ça vous a permis d’avoir une vue d’ensemble. De façon particulière quels ont été les dommages pour ne pas dire les dégâts de cette coupure de l’électricité et de l’eau ?
La première incidence, c’est au plan sanitaire. Vous avez par exemple, la chaîne de froid. Lorsque cette chaîne est compromise, ce sont les vaccins et le sang qui risquent de s’abîmer. Si cette coupure avait perduré, très certainement que nous aurions eu une incidence très négative sur la santé des populations. Il était urgent que nous pussions venir ici.
Est-ce qu’on vous a fait un peu le bilan de cette semaine de coupure d’électricité en zones Cno en termes de décès à la maternité ?
Evidemment, une enquête épidémiologique va être faite pour évaluer l’impact sur les indicateurs de santé de cette coupure. Pour que cette enquête soit faite, nous allons établir les termes de référence pour que le chargé de la surveillance épidémiologique puisse faire cette enquête. Ce sont des choses qui ne se font pas en un ou deux jours. Nous avons besoin de faire une collecte d’informations, d’analyser les chiffres avant de tirer une conclusion. Donc, c’est avec beaucoup de recul que nous pouvons donner les résultats d’une telle enquête. Aujourd’hui, à chaud, il est difficile de pouvoir dire que voici l’impact sur les indicateurs de santé d’une telle mesure.
Retranscrite par
Jérôme N’dri