Alassane Ouattara confirmé président élu de la Côte d’Ivoire. C’est le verdict principal des travaux du panel des cinq d’Etat commis le 31 janvier 2011 par l’Union africaine (Ua), qui tranchait dans le conflit opposant Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo qui revendiquent chacun la victoire à l’élection présidentielle du 28 novembre 2011. Cette décision du Panel, ébruitée par Alassane Ouattara lui-même au cours d’une conférence de presse à Addis-Abeba, et confirmée par des sources diplomatiques, a été signifiée aux parties ivoiriennes qui ont pris part à la rencontre. Ensuite, elle a été exposée au Conseil de paix et de sécurité (Cps) qui l’aurait entérinée. "Le groupe de haut niveau confirme mon élection par le peuple de Côte d'Ivoire, à une large majorité et avec une forte participation, comme Président de la République de Côte d'Ivoire", a déclaré M. Ouattara, hier à la presse, au sortir de la rencontre
avec le panel. "Et donc maintenant la question est définitivement résolue, Alassane Ouattara est bien le président de la république de Côte d'Ivoire", a-t-il ajouté. Par ailleurs, Alassane Ouattara a révélé ce que les cinq chefs d’Etat ont souhaité. Selon lui, le Panel a demandé et obtenu de lui, "de faire preuve d'ouverture dans la formation de (son) gouvernement et de trouver une sortie honorable à Monsieur Laurent Gbagbo". Le président de la République proclamé par la Commission électorale indépendante (Cei) et reconnu par la Communauté internationale, a sur un ton ferme, délivré le message suivant : "Les mesures qui sont annoncées sont contraignantes, très rapidement, Laurent Gbagbo devra donc quitter les fonctions usurpées qu'il assume depuis le 28 novembre".
BAMBA Idrissa
avec le panel. "Et donc maintenant la question est définitivement résolue, Alassane Ouattara est bien le président de la république de Côte d'Ivoire", a-t-il ajouté. Par ailleurs, Alassane Ouattara a révélé ce que les cinq chefs d’Etat ont souhaité. Selon lui, le Panel a demandé et obtenu de lui, "de faire preuve d'ouverture dans la formation de (son) gouvernement et de trouver une sortie honorable à Monsieur Laurent Gbagbo". Le président de la République proclamé par la Commission électorale indépendante (Cei) et reconnu par la Communauté internationale, a sur un ton ferme, délivré le message suivant : "Les mesures qui sont annoncées sont contraignantes, très rapidement, Laurent Gbagbo devra donc quitter les fonctions usurpées qu'il assume depuis le 28 novembre".
BAMBA Idrissa