C’est sans surprise que le clan du chef de l’Etat a rejeté, hier, les propositions de l’Union africaine pour une sortie de crise pacifique. «Le panel de haut-niveau s’est contenté de reprendre ce que nous savons déjà…Nous craignons qu’en accompagnant ce coup d’Etat-là, l’Afrique, l’Union Africaine ne contribuent à aggraver la situation et être comptables d’une éventuelle guerre civile », a lancé depuis Addis-Abeba, Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (Fpi). La position exprimée par l’envoyé de Laurent Gbagbo dans la capitale éthiopienne indique donc que le clan du président sortant avait connaissance des propositions du panel de 5 chefs d’Etats envoyé par l’UA pour une ultime médiation. D’où, sans doute, le peu d’intérêt accordé par Gbagbo à l’initiative, après la première mission du panel à Abidjan. La sortie d’Affi pourrait aussi expliquer la flambée de violence sans précédent qui s’est abattue sur le pays, ces derniers jours, avec des dizaines d’exécutions sommaires, l’immolation par le feu de plusieurs personnes, des barrages filtrants à caractère ethnique dans plusieurs villes du Sud. Etait-ce pour brandir le spectre du scénario rwandais afin d’obtenir gain de cause à Addis-Abeba ?
Toujours est-il que le refus de Gbagbo de se plier aux décisions de l’UA ferme la parenthèse de la résolution pacifique de la crise post-électorale. Désormais, il ne reste plus que l’option militaire prônée par la Cedeao pour installer Alassane Ouattara au palais. Un éventuel débarquement de l’Ecomog (La force de paix de la Cedeao) en Côte d’Ivoire devrait bénéficier de l’appui des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), embryon de la nouvelle armée, constituée par les Forces armées des Forces nouvelles (FaFn) et les membres des Forces de défense et de sécurité (Fds) qui ont rejoint la République, désormais incarnée par M. Ouattara et son gouvernement.
Kouakou Liza
Toujours est-il que le refus de Gbagbo de se plier aux décisions de l’UA ferme la parenthèse de la résolution pacifique de la crise post-électorale. Désormais, il ne reste plus que l’option militaire prônée par la Cedeao pour installer Alassane Ouattara au palais. Un éventuel débarquement de l’Ecomog (La force de paix de la Cedeao) en Côte d’Ivoire devrait bénéficier de l’appui des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), embryon de la nouvelle armée, constituée par les Forces armées des Forces nouvelles (FaFn) et les membres des Forces de défense et de sécurité (Fds) qui ont rejoint la République, désormais incarnée par M. Ouattara et son gouvernement.
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