Le panel des chefs d'Etat de l'Union africaine a rendu son avis le 10 mars à Addis-Abéba lors d'un mini sommet de l'organisation. Alassane Ouuattara est, selon eux, bien le seul président de la Côte-d'Ivoire. Le panel demande à la cour constitutionnelle d'organiser son investiture et à Laurent Gbagbo qui a, disent-ils, perdu l'élection présidentielle de se retirer. Des résolutions que l'UA dit vouloir appliquer dans les deux semaines.
En reconnaissant Alassane Dramane Ouattara comme président élu de Côte d'Ivoire, le Conseil de paix et de sécurité, cet organe de l'Union africaine demande par voie de conséquence à Laurent Gbagbo de se retirer. Se retirer dans l'intérêt de la nation et pour sauvegarder la paix.
L'Union africaine invite le président selon elle élu de Côte d'Ivoire à former un gouvernement d'union nationale dont le Premier ministre, les ministres de l'Intérieur et de la Défense seront nommés après consultation du CPC, autrement dit, le cadre permanent de concertation, un organe issu des accords de Ouagadougou qui rassemble les quatre principaux acteurs de la scène politique ivoirienne, dont Laurent Gbagbo.
Le départ de Laurent Gbagbo et la mise en place des nouvelles institutions doivent se faire dans les deux semaines, dit le panel. Le processus sera supervisé par un haut représentant de l'Union africaine, qui se réserve le droit de prendre « les mesures nécessaires » en cas d'échec du processus.
L' UA n'évoque pas de mesures contraignantes, comme cela avait été annoncé lors du dernier sommet.
Alassane Dramane Ouattara remporte donc une victoire diplomatique sur la scène africaine. Et c'est une défaite pour Laurent Gbagbo et ses alliés au premier rang desquels, le Sud-Africain Jacob Zuma qui est resté - selon une source diplomatique - étrangement silencieux lors des débats d'Addis-Abéba.
Réactions
Pour Pascal Affi Nguessan, représentant de Laurent Gbagbo à Addis-Abéba, président du Front Populaire Ivoirien, l'Union africaine a accouché d'une souris. Le panel n'a pas servi à grand-chose. Les résolutions de l'UA ne seront pas suivies.
En reconnaissant Alassane Dramane Ouattara comme président élu de Côte d'Ivoire, le Conseil de paix et de sécurité, cet organe de l'Union africaine demande par voie de conséquence à Laurent Gbagbo de se retirer. Se retirer dans l'intérêt de la nation et pour sauvegarder la paix.
L'Union africaine invite le président selon elle élu de Côte d'Ivoire à former un gouvernement d'union nationale dont le Premier ministre, les ministres de l'Intérieur et de la Défense seront nommés après consultation du CPC, autrement dit, le cadre permanent de concertation, un organe issu des accords de Ouagadougou qui rassemble les quatre principaux acteurs de la scène politique ivoirienne, dont Laurent Gbagbo.
Le départ de Laurent Gbagbo et la mise en place des nouvelles institutions doivent se faire dans les deux semaines, dit le panel. Le processus sera supervisé par un haut représentant de l'Union africaine, qui se réserve le droit de prendre « les mesures nécessaires » en cas d'échec du processus.
L' UA n'évoque pas de mesures contraignantes, comme cela avait été annoncé lors du dernier sommet.
Alassane Dramane Ouattara remporte donc une victoire diplomatique sur la scène africaine. Et c'est une défaite pour Laurent Gbagbo et ses alliés au premier rang desquels, le Sud-Africain Jacob Zuma qui est resté - selon une source diplomatique - étrangement silencieux lors des débats d'Addis-Abéba.
Réactions
Pour Pascal Affi Nguessan, représentant de Laurent Gbagbo à Addis-Abéba, président du Front Populaire Ivoirien, l'Union africaine a accouché d'une souris. Le panel n'a pas servi à grand-chose. Les résolutions de l'UA ne seront pas suivies.