« Rien n`est perdu. L`espoir est permis », dixit Pascal Affi N`guessan. L`émissaire de Laurent Gbagbo à la réunion d`Addis-Abeba a animé une conférence de presse, dimanche, de retour de la capitale éthiopienne. A l`hôtel « Pullman » où la conférence se tenait, l`ancien premier ministre était accompagné d`Alcide Djédjé, ministre des Affaires étrangères du gouvernement Aké N`gbo et membre de la délégation du camp Gbagbo à la réunion d`Addis-Abeba.
Affi N`guessan a réaffirmé la position de La Majorité présidentielle : « Nous avons indiqué au Conseil de paix et de sécurité que nous ne nous sentions pas concernés par sa proposition » de reconnaître Alassane Ouattara comme président élu. Le conférencier a expliqué que dans le camp Gbagbo, « on reste ouverts » et prêt à recevoir le Haut représentant que doit désigner l`Ua pour parachever le règlement de crise post-électorale. « Nous n`avons pas réussi à faire infléchir l`Union africaine pour qu`elle reconsidère sa position qui est de dire que Alassane Ouattara a gagné. Mais notre cause a avancé. Il y a des fenêtres d`opportunité pour poursuivre ce travail de recherche de la vérité : le fait que l`Ua s`en remette au Conseil constitutionnel, le fait que les parties ivoiriennes doivent discuter entre elles pour trouver une solution consensuelle », a évoqué Affi N`guessan.
L`idée que se fait le président du Front populaire ivoirien sur la mission du Haut représentant de l`Ua ne coïncide certainement pas avec celle du camp Ouattara: « Le Cps n` a pas demandé de venir imposer (Alassane Ouattara). Sinon, il n`aurait pas mentionné le terme de négociation. Il aurait dit : un haut représentant arrive pour installer M. Ouattara, pour éjecter M. Laurent Gbagbo du pouvoir, pour contraindre le Conseil constitutionnel à poser un acte qui relève qui relève de sa compétence ». Le délai de deux semaines dont est censé disposer le HR de l`Ua ne viserait pas, selon Affi N`guessan, à « éjecter » Laurent Gbagbo : « Le délai de deux semaines vise à démarrer le processus qui va parcourir les différentes propositions: la reconnaissance de Ouattara, est-ce que les différentes parties sont d`accord ? Est-ce que M. Laurent Gbagbo est d`accord pour se retirer ? Est-ce que le conseil constitutionnel est d`accord pour investir M. Alassane Ouattara ? La négociation porte sur ça».
Le numéro 1 du Fpi a dénoncé une « fuite en avant » du Panel et du Cps qui auraient refusé de « se dédire et de reconnaître qu`ils ont été induits en erreur par M. Choi ». Affi a fustigé le rapport des experts (Ua), estimant que le document « s`est borné à retranscrire les déclarations des uns et des autres sans les analyser, sans les commenter ». « Le rapport ne dit rien », a assené Pascal Affi N`guessan. Puis d`ajouter: « A certains moments, le pré-rapport va plus loin que le rapport lui-même. Il dit cette phrase: la controverse continuera pendant longtemps à entourer les conditions dans lesquelles les résultats du scrutin ont été proclamés ».
Le président du Fpi s`en était pris à « Alassane Ouattara et à ses comnbattants armés » à qui il a attribué le « désordre et la terreur » qui règnent à Abidjan. « Nous devons continuer à nous battre pour étouffer cette guérilla urbaine.... Rien n`est perdu. L`espoir est permis », a soufflé Affi N`guessan. Il a repris : « Nous avons des amis à l`extérieur prêts à nous soutenir. De grandes nations africaines comprennent le sens de notre combat ».
Alcide Djédjé avait fait une courte intervention, disant que les pays qui avaient « défendu la position juste à savoir l`Afrique du Sud et la Mauritanie » avaient été mis en minorité au sein du panel des chefs d`Etat.
Kisselminan COULIBALY
Affi N`guessan a réaffirmé la position de La Majorité présidentielle : « Nous avons indiqué au Conseil de paix et de sécurité que nous ne nous sentions pas concernés par sa proposition » de reconnaître Alassane Ouattara comme président élu. Le conférencier a expliqué que dans le camp Gbagbo, « on reste ouverts » et prêt à recevoir le Haut représentant que doit désigner l`Ua pour parachever le règlement de crise post-électorale. « Nous n`avons pas réussi à faire infléchir l`Union africaine pour qu`elle reconsidère sa position qui est de dire que Alassane Ouattara a gagné. Mais notre cause a avancé. Il y a des fenêtres d`opportunité pour poursuivre ce travail de recherche de la vérité : le fait que l`Ua s`en remette au Conseil constitutionnel, le fait que les parties ivoiriennes doivent discuter entre elles pour trouver une solution consensuelle », a évoqué Affi N`guessan.
L`idée que se fait le président du Front populaire ivoirien sur la mission du Haut représentant de l`Ua ne coïncide certainement pas avec celle du camp Ouattara: « Le Cps n` a pas demandé de venir imposer (Alassane Ouattara). Sinon, il n`aurait pas mentionné le terme de négociation. Il aurait dit : un haut représentant arrive pour installer M. Ouattara, pour éjecter M. Laurent Gbagbo du pouvoir, pour contraindre le Conseil constitutionnel à poser un acte qui relève qui relève de sa compétence ». Le délai de deux semaines dont est censé disposer le HR de l`Ua ne viserait pas, selon Affi N`guessan, à « éjecter » Laurent Gbagbo : « Le délai de deux semaines vise à démarrer le processus qui va parcourir les différentes propositions: la reconnaissance de Ouattara, est-ce que les différentes parties sont d`accord ? Est-ce que M. Laurent Gbagbo est d`accord pour se retirer ? Est-ce que le conseil constitutionnel est d`accord pour investir M. Alassane Ouattara ? La négociation porte sur ça».
Le numéro 1 du Fpi a dénoncé une « fuite en avant » du Panel et du Cps qui auraient refusé de « se dédire et de reconnaître qu`ils ont été induits en erreur par M. Choi ». Affi a fustigé le rapport des experts (Ua), estimant que le document « s`est borné à retranscrire les déclarations des uns et des autres sans les analyser, sans les commenter ». « Le rapport ne dit rien », a assené Pascal Affi N`guessan. Puis d`ajouter: « A certains moments, le pré-rapport va plus loin que le rapport lui-même. Il dit cette phrase: la controverse continuera pendant longtemps à entourer les conditions dans lesquelles les résultats du scrutin ont été proclamés ».
Le président du Fpi s`en était pris à « Alassane Ouattara et à ses comnbattants armés » à qui il a attribué le « désordre et la terreur » qui règnent à Abidjan. « Nous devons continuer à nous battre pour étouffer cette guérilla urbaine.... Rien n`est perdu. L`espoir est permis », a soufflé Affi N`guessan. Il a repris : « Nous avons des amis à l`extérieur prêts à nous soutenir. De grandes nations africaines comprennent le sens de notre combat ».
Alcide Djédjé avait fait une courte intervention, disant que les pays qui avaient « défendu la position juste à savoir l`Afrique du Sud et la Mauritanie » avaient été mis en minorité au sein du panel des chefs d`Etat.
Kisselminan COULIBALY