PARIS - Paris a indiqué mardi que le départ du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo était imminent et que des négociations étaient engagées pour sa "reddition", au lendemain de frappes de la France et de l`ONU à Abidjan contre ses derniers bastions.
"Deux généraux proches de l`ancien président Gbagbo sont en train de
négocier les conditions d`une reddition", a déclaré le Premier ministre
français François Fillon à l`Assemblée nationale, sans donner l`identité des
deux militaires concernés.
Il a ajouté avoir participé dans la matinée à une conférence téléphonique
avec le président français Nicolas Sarkozy et Alassane Ouattara, le président
ivoirien reconnu par la communauté internationale.
Le chef de l`Etat français a fait état à cette occasion de "son souhait de
voir se constituer un gouvernement de large union nationale en Côte d`Ivoire
pour assurer la réconciliation de tous les Ivoiriens", a dit M. Fillon.
"La France peut être aujourd`hui fière d`avoir participé à la défense et à
l`expression de la démocratie en Côte d`Ivoire", a conclu le Premier ministre,
au lendemain de frappes de la force française Licorne en Côte d`Ivoire, dont
quatre hélicoptères ont participé lundi soir à des frappes aux côtés de l`ONU.
Le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a de son côté estimé que la
France était "à deux doigts de convaincre M. Gbagbo de quitter le pouvoir et
de laisser Alassane Ouattara l`exercer".
"L`objectif de la France est clair: faire respecter le droit
international", a déclaré Alain Juppé à l`Assemblée nationale, en réponse à un
député communiste hostile à l`engagement militaire français dans ce conflit.
"Il nous faut maintenant nous projeter sur l`avenir, aider cette nouvelle Côte
d`Ivoire à se reconstruire dans la paix et la prospérité", a ajouté le
ministre.
Le ministre de la Défense Gérard Longuet a également estimé que tout "peut
se dénouer dans les quelques heures qui viennent" en Côte d`Ivoire.
Il a aussi justifié l`intervention française en estimant que l`arrivée des
troupes d`Alassane Ouattara à Abidjan "risquait d`entraîner une apocalypse",
en raison de l`utilisation d`armes lourdes par les pro-Gbagbo contre la
population civile.
Le secrétaire général de l`ONU Ban Ki-moon "a donné des ordres formels à
son représentant local pour que les troupes de l`Onuci mettent fin à cette
situation inacceptable qui était l`utilisation par l`ancien président Laurent
Gbagbo de moyens lourds au détriment des populations civiles", a-t-il déclaré.
Après des jours de combats à l`arme lourde à Abidjan, le régime de Laurent
Gbagbo vivait ses dernières heures mardi: sa résidence était attaquée par les
combattants de son rival Alassane Ouattara, président reconnu par la
communauté internationale, et le chef de son armée a affirmé avoir "arrêté les
combats" et demandé un cessez-le-feu.
"Deux généraux proches de l`ancien président Gbagbo sont en train de
négocier les conditions d`une reddition", a déclaré le Premier ministre
français François Fillon à l`Assemblée nationale, sans donner l`identité des
deux militaires concernés.
Il a ajouté avoir participé dans la matinée à une conférence téléphonique
avec le président français Nicolas Sarkozy et Alassane Ouattara, le président
ivoirien reconnu par la communauté internationale.
Le chef de l`Etat français a fait état à cette occasion de "son souhait de
voir se constituer un gouvernement de large union nationale en Côte d`Ivoire
pour assurer la réconciliation de tous les Ivoiriens", a dit M. Fillon.
"La France peut être aujourd`hui fière d`avoir participé à la défense et à
l`expression de la démocratie en Côte d`Ivoire", a conclu le Premier ministre,
au lendemain de frappes de la force française Licorne en Côte d`Ivoire, dont
quatre hélicoptères ont participé lundi soir à des frappes aux côtés de l`ONU.
Le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a de son côté estimé que la
France était "à deux doigts de convaincre M. Gbagbo de quitter le pouvoir et
de laisser Alassane Ouattara l`exercer".
"L`objectif de la France est clair: faire respecter le droit
international", a déclaré Alain Juppé à l`Assemblée nationale, en réponse à un
député communiste hostile à l`engagement militaire français dans ce conflit.
"Il nous faut maintenant nous projeter sur l`avenir, aider cette nouvelle Côte
d`Ivoire à se reconstruire dans la paix et la prospérité", a ajouté le
ministre.
Le ministre de la Défense Gérard Longuet a également estimé que tout "peut
se dénouer dans les quelques heures qui viennent" en Côte d`Ivoire.
Il a aussi justifié l`intervention française en estimant que l`arrivée des
troupes d`Alassane Ouattara à Abidjan "risquait d`entraîner une apocalypse",
en raison de l`utilisation d`armes lourdes par les pro-Gbagbo contre la
population civile.
Le secrétaire général de l`ONU Ban Ki-moon "a donné des ordres formels à
son représentant local pour que les troupes de l`Onuci mettent fin à cette
situation inacceptable qui était l`utilisation par l`ancien président Laurent
Gbagbo de moyens lourds au détriment des populations civiles", a-t-il déclaré.
Après des jours de combats à l`arme lourde à Abidjan, le régime de Laurent
Gbagbo vivait ses dernières heures mardi: sa résidence était attaquée par les
combattants de son rival Alassane Ouattara, président reconnu par la
communauté internationale, et le chef de son armée a affirmé avoir "arrêté les
combats" et demandé un cessez-le-feu.