Hamed Bakayoko a hâte. Le ministre de l’Intérieur est pressé de se mettre sérieusement au travail. Et de le faire également pour la Police nationale. C’est pourquoi vendredi, avec un léger cortège, il est sorti du Golf Hôtel pour arpenter les rues d’Abidjan et appeler la Police à reprendre le travail. Au quartier administratif du Plateau, il a découvert ses bureaux. Ceux-ci étaient plutôt en très bon état. Il a dit à l’occasion toute son impatience de les intégrer afin d’être plus efficace. Il était accompagné du directeur général de la Police Nationale, le général Brindou M’Bia, et de quasiment tous les directeurs centraux de la Police. Peu avant cette étape, il était avec le même monde à l’Ecole Nationale de Police à Cocody. Un lieu qui cache à peine les dégâts collatéraux du conflit. Les locaux sont endommagés, quelques corps en putréfaction et des effets personnels des pensionnaires jonchent encore les ruelles. La séance de travail se fera sous un arbre. « L’arbre à palabre », a plaisanté le ministre. Ce fut effectivement un vrai arbre à palabre. Les uns et les autres on parlé sans langue de bois. « A vos ordres M. le ministre », ont conclu chacun des directeurs centraux après s’être présenté. N’empêche, le directeur général a expliqué les réelles difficultés de ses hommes à reprendre le travail. En plus des agents en détention et des brimades, le général Brindou a insisté sur le manque de tenues et d’armes. Il s’est néanmoins engagé à entamer le travail « avec le minimum » et « à rassembler le maximum » d’agents les prochains jours. « Tous les affrontements armés ont leurs dégâts collatéraux, a reconnu le ministre de l’Intérieur. Trop de choses sont difficiles à maitriser. Nous le déplorons. Merci en tout cas pour les efforts que vous avez fait pour vous rassembler dans ces conditions difficiles ». Toutefois, il s’est voulu rassurant que tout cela est derrière.
« J’ai une grande ambition pour la Police »
« Nous ne venons pas avec l’arrogance du vainqueur, a-t-il assuré. Nous ne venons pas en revanchard ou régler des comptes. Autrement, nous ne relèverons pas le défi de la réconciliation ». Un défi qui passe forcement par la police nationale, selon lui. « Le bonheur des ivoiriens est lié avant tout à la sécurité », est convaincu le ministre Bakayoko. Voilà pourquoi, il exhorte la police à reprendre le travail assez rapidement. « Dites aux agents que la belligérance est finie, a-t-il plaidé. Demandez-leur de sortir pour reprendre le travail ». Le ministre de l’intérieur a souligné qu’il a pris la pleine mesure des difficultés et s’emploiera à les résoudre. De son avis, vu l’urgence, il faut trouver des mesures palliatives afin de continuer à servir les ivoiriens. « M. directeur général, la situation est certes difficile, mais pas désespérante, est certain le ministre. Faites de l’école de police votre base, réorganisez vous. Il faut qu’on aille vite. Il faut qu’on travaille ». En outre, le ministre Hamed Bakayoko a indiqué qu’il avait une haute idée de la Police et du Renseignement. « J’ai une grande ambition pour la Police, a-t-il juré. Je veux réussir le challenge. Je veux que la police retrouve ses lettres de noblesses dans quelques mois ». Pour lui, le racket policier n’est pas une fatalité. « Je crois qu’on peut éradiquer le racket », est-il persuadé. Par ailleurs, il a insisté que comme le Président de la république Alassane Ouattara il n’est pas un « homme de combines » et entend mettre l’accent sur le mérite. Sans vraiment connaître le général Mbia, il lui « a demandé de continuer ». Pour dire qu’il a une autre idée de la Police et qu’il veut vraiment y réussir. L’urgence demeure toutefois de sortir tous les agents du bois, les équiper et les mettre au service des ivoiriens. Sur ce point il semble bien en phase avec les officiers supérieurs de ce corps.
KIGBAFORY Inza
« J’ai une grande ambition pour la Police »
« Nous ne venons pas avec l’arrogance du vainqueur, a-t-il assuré. Nous ne venons pas en revanchard ou régler des comptes. Autrement, nous ne relèverons pas le défi de la réconciliation ». Un défi qui passe forcement par la police nationale, selon lui. « Le bonheur des ivoiriens est lié avant tout à la sécurité », est convaincu le ministre Bakayoko. Voilà pourquoi, il exhorte la police à reprendre le travail assez rapidement. « Dites aux agents que la belligérance est finie, a-t-il plaidé. Demandez-leur de sortir pour reprendre le travail ». Le ministre de l’intérieur a souligné qu’il a pris la pleine mesure des difficultés et s’emploiera à les résoudre. De son avis, vu l’urgence, il faut trouver des mesures palliatives afin de continuer à servir les ivoiriens. « M. directeur général, la situation est certes difficile, mais pas désespérante, est certain le ministre. Faites de l’école de police votre base, réorganisez vous. Il faut qu’on aille vite. Il faut qu’on travaille ». En outre, le ministre Hamed Bakayoko a indiqué qu’il avait une haute idée de la Police et du Renseignement. « J’ai une grande ambition pour la Police, a-t-il juré. Je veux réussir le challenge. Je veux que la police retrouve ses lettres de noblesses dans quelques mois ». Pour lui, le racket policier n’est pas une fatalité. « Je crois qu’on peut éradiquer le racket », est-il persuadé. Par ailleurs, il a insisté que comme le Président de la république Alassane Ouattara il n’est pas un « homme de combines » et entend mettre l’accent sur le mérite. Sans vraiment connaître le général Mbia, il lui « a demandé de continuer ». Pour dire qu’il a une autre idée de la Police et qu’il veut vraiment y réussir. L’urgence demeure toutefois de sortir tous les agents du bois, les équiper et les mettre au service des ivoiriens. Sur ce point il semble bien en phase avec les officiers supérieurs de ce corps.
KIGBAFORY Inza
