Ils seront probablement 32, ceux qui auront la chance d’appartenir au futur gouvernement d’ouverture du Président Ouattara. L’homme fort d’Abidjan multiplierait en ce moment les séances de travail en vue de composer un gouvernement avec des hommes rompus à la tâche qu’il entend mettre très rapidement au travail, à côté des 12 ministres déjà en fonction. Selon une source bien introduite, le Président Ouattara et son principal allié, le Président Henri Konan Bédié, ont déjà défini les caractéristiques de cette nouvelle équipe qui va conduire la gestion de la Côte d’Ivoire pour les années à venir. Les choix seront basés pour ce qui nous revient sur la compétence. A en croire cette source, les présidents du Rdr et du Pdci sont tombés d’accord pour qu’il revienne au parti des Républicains 15 postes ministériels et 10 au Pdci-Rda. Les sept autres postes seront repartis entre la société civile, les partis qui
composent le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) avec le Pdci et le Rdr et ceux qui ont rejoint le groupe après le premier tour des élections présidentielles. Peut-être aussi que dans le souci d’une plus large ouverture de ce gouvernement, le Président de la République tendra la main au Fpi et à La majorité présidentielle. La recommandation lui avait été faite lors du dernier sommet de l’Union africaine à Addis-Ababa en Ethiopie. Mais, aujourd’hui, le Président Ouattara ne se trouve certainement plus obligé d’appliquer cette décision dès lors que son adversaire avait pratiquement déchiré l’ensemble des résolutions de ce sommet, s’accrochant au seul point ayant trait à la désignation d’un Haut représentant pour la Côte d’Ivoire. Cependant pour une décrispation du paysage politique et dans l’esprit d’une réconciliation de toutes les composantes de ce paysage politique, le
Président Ouattara peut tendre la main aux anciens gouvernants. Reste maintenant à savoir si ceux-ci vont accepter de saisir cette main tendue d’autant que le président sortant s’est refusé, même menotté, de reconnaître la victoire de Ouattara lors du scrutin du 28 novembre 2010. Il avait en effet déclaré sur Lci le 06 avril, c’est-à-dire cinq jours avant son arrestation : «Je ne reconnais pas la victoire de Ouattara. Pourquoi voulez-vous que je signe ça?», s’était interrogé l’ex-président, à qui la France et l`Onu demandaient, selon Paris, de signer un document dans lequel il renonce au pouvoir en Côte d`Ivoire et reconnaît Alassane Ouattara comme président du pays. «Si je reconnaissais la victoire de Ouattara, ça se saurait», avait-il ajouté. Par la suite, il a été capturé et placé en résidence surveillée dans le nord du pays depuis le 12 avril 2011. Aurait-il changé d’avis ? Toujours est-il que depuis,
Laurent Gbagbo n’a plus été vu ni entendu dans les médias. Ses hommes accepteront-ils d’entrer dans le gouvernement Ouattara sans son accord? Là réside toute la question.
COULIBALY Vamara
composent le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) avec le Pdci et le Rdr et ceux qui ont rejoint le groupe après le premier tour des élections présidentielles. Peut-être aussi que dans le souci d’une plus large ouverture de ce gouvernement, le Président de la République tendra la main au Fpi et à La majorité présidentielle. La recommandation lui avait été faite lors du dernier sommet de l’Union africaine à Addis-Ababa en Ethiopie. Mais, aujourd’hui, le Président Ouattara ne se trouve certainement plus obligé d’appliquer cette décision dès lors que son adversaire avait pratiquement déchiré l’ensemble des résolutions de ce sommet, s’accrochant au seul point ayant trait à la désignation d’un Haut représentant pour la Côte d’Ivoire. Cependant pour une décrispation du paysage politique et dans l’esprit d’une réconciliation de toutes les composantes de ce paysage politique, le
Président Ouattara peut tendre la main aux anciens gouvernants. Reste maintenant à savoir si ceux-ci vont accepter de saisir cette main tendue d’autant que le président sortant s’est refusé, même menotté, de reconnaître la victoire de Ouattara lors du scrutin du 28 novembre 2010. Il avait en effet déclaré sur Lci le 06 avril, c’est-à-dire cinq jours avant son arrestation : «Je ne reconnais pas la victoire de Ouattara. Pourquoi voulez-vous que je signe ça?», s’était interrogé l’ex-président, à qui la France et l`Onu demandaient, selon Paris, de signer un document dans lequel il renonce au pouvoir en Côte d`Ivoire et reconnaît Alassane Ouattara comme président du pays. «Si je reconnaissais la victoire de Ouattara, ça se saurait», avait-il ajouté. Par la suite, il a été capturé et placé en résidence surveillée dans le nord du pays depuis le 12 avril 2011. Aurait-il changé d’avis ? Toujours est-il que depuis,
Laurent Gbagbo n’a plus été vu ni entendu dans les médias. Ses hommes accepteront-ils d’entrer dans le gouvernement Ouattara sans son accord? Là réside toute la question.
COULIBALY Vamara