Ils sont les deux seuls ministres africains ayant été reçus par le directeur général du Fonds monétaire international (Fmi) à la fin de la réunion de printemps Banque mondiale-Fmi qui a eu lieu du 15 au 17 avril à Washington. Les ministres Albert Mabri Toikeusse et Charles Koffi Diby ont échangé avec Dominique Strauss-Kahn (Dsk) le patron du Fmi pour effectivement discuter des conditions de la reprise des relations avec la Côte d’Ivoire. Pour Dsk, il faut que les conditions de sécurité soient garanties. «Mais, j’ai bon espoir que très rapidement on pourra de nouveau apporter à la Côte d’Ivoire le soutien dont elle a besoin. La plupart des pays africains y compris les Africains francophones de l’ouest connaissent des croissances qui ont rejoint les 6% avant la crise. Il faut que la Côte d’Ivoire qui est le plus grand pays économique de l’ouest africain puisse le retrouver aussi. C’est indispensable pour les Ivoiriens et pour l’ensemble de la région», a indiqué le Dg du Fmi. La confiance d’avec les bailleurs de fonds est donc restaurée. Car, faut-il l’indiquer, les institutions de Bretton Woods avaient suspendu toute coopération avec la Côte d’Ivoire à cause de l’entêtement du régime illégitime et illégal de l’ex-chef de l’Etat, Laurent Gbagbo. C’est donc un déplacement en terre américaine qui aura été somme toute fructueuse puisque la Banque mondiale entend également mobiliser la somme de 125 milliards de Fcfa (250 millions de dollars Us) pour la mise en place d’une dizaine de projets dans le pays, a annoncé mercredi sur Rfi, Madani Tall, directeur des Opérations de l’institution à Abidjan. «Les autorités ivoiriennes ont pris l’engagement d’apurer les arriérés pour que la banque reprenne ses décaissements. Nous avons un gros portefeuille de 750 millions de dollars (375 milliards de Fcfa) sur lesquels nous avons à peu près 250 millions de dollars que nous pourrons mobiliser assez rapidement sur une dizaine de projets», a-t-il précisé.
C.C.E.
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