La Croix-Rouge a commencé ses opérations depuis les campagnes présidentielles. Elle a couvert les marches, les meetings et secouru des blessés et des personnes qui étaient en hypoglycémie. Au lendemain de la proclamation des résultats des élections présidentielles, l’opération s’est intensifiée. Au plus fort des combats entre pro-Gbagbo et les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) seules leurs ambulances circulaient. Les volontaires de la Croix-Rouge allaient souvent dans les hôpitaux, ou dans les domiciles, chercher des malades pour les emmener à l’hôpital. Des dialysés, des femmes enceintes que la guerre a trouvés dehors, ont été secourus. Des déplacés également, notamment à la paroisse Saint-Jean de Cocody. Quand les troubles ont éclaté en Côte d’Ivoire, le Cicr a communiqué ses numéros pour signaler qu’elle était sur le terrain. C’est par ces numéros qu’elle était jointe. Les équipes d’intervention étaient en générale constituées de trois véhicules d’intervention, de deux ambulances, d’un véhicule d’escorte. Elles comprennent une douzaine de personnes. Il y a des secouristes, un ou deux médecins, des chauffeurs. Grâce à ces principes, le Cicr a secouru de nombreuses personnes sans danger. Sa présence dans presque toutes les zones du pays, l’a aidé à vite réagir. Mais elle a encore besoin de moyens malgré l’aide de la Fédération des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge.
R.T
R.T