Le ministre des Affaires Etrangères du Burkina Faso, Djibril Bassolé, a été reçu en audience, hier au Golf Hôtel, par le président de la République, Alassane Dramane Ouattara. Le ministre burkinabé était accompagné de son collègue délégué à la Coopération, Vincent Zakané, du Représentant spécial du Facilitateur dans la crise ivoirienne, Bouréima Badini et d’Emile Ilboudo, Ambassadeur du Burkina Faso en Côte d’Ivoire. A sa sortie d’audience, l’émissaire du président Blaise Compaoré a répondu aux questions des journalistes.
Question : Monsieur le ministre, que pouvons-nous retenir de cet entretien avec le président de la République de Côte d’Ivoire ?
Djibril Bassolé : Je suis venu porter au président Alassane Ouattara, un message d’amitié et de solidarité de son frère, le président Blaise Compaoré. La Côte d’Ivoire a été très durement éprouvée par quelques mois de crise postélectorale. Le président Compaoré est heureux de constater que le président Ouattara a recouvré la plénitude de ses attributions présidentielles. Nous avons confiance qu’avec son élection et avec le gouvernement d’ouverture qu’il mettra en place, la Côte d’Ivoire se dotera d’un dispositif institutionnel capable de relancer le développement socio-économique. Et de faire en sorte que cette locomotive de notre économie sous-régionale puisse vraiment jouer son rôle, qui est de réduire l’impact négatif de la cherté de la vie, tant en Côte d’Ivoire qu’au Burkina Faso.
Q : Est-ce le signe d’un nouveau départ entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ?
DB : Nous nous inscrivons dans la continuité. Dans le cadre de ce traité d’amitié, des réunions à de très hauts niveaux seront organisées. Parce que nous devons très rapidement régler les questions relatives à l’énergie, au transport, etc. Vous savez que le Burkina dépend en grande partie de la Côte d’Ivoire, pour son approvisionnement en matière d’électricité et aussi pour ses activités d’importation et d’exportation. Nous avons d’ailleurs profité de l’occasion pour remercier le président Ouattara pour les mesures diligentes qu’il a fait prendre, pour que le Burkina ne connaisse plus ces délestages qui ont quelques fois plongé les populations dans la détresse.
Q : Le Burkina Faso a joué un rôle de facilitation en Côte d’Ivoire. Avez-vous le sentiment d’avoir accompli votre mission ?
DB : Le parachèvement de la mise en œuvre des Accords politiques de Ouagadougou nécessite un accompagnement. Nous en avons parlé avec le président Alassane Ouattara. J’en ai également parlé avec le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies. En ce qui concerne la reconstruction de l’armée ivoirienne, de la fusion des deux armées ex-belligérantes, il nous faut surtout continuer à mettre en œuvre les dispositions des Accords politiques de Ouagadougou. Bien sûr, nous en définirons les modalités. Et le Burkina se tient à la disposition de la Côte d’Ivoire pour parachever cet accord.
Q : Avez-vous un message pour les burkinabé de Côte d’Ivoire dans cette situation post-crise ?
DB : Les burkinabés qui vivent en Côte d’Ivoire sont chez eux. Nous souhaitons que par leur comportement et leur travail, ils contribuent à la relance économique de ce pays. Qu’ils se comportent partout comme des citoyens exemplaires et qu’ils vivent en toute fraternité avec leurs frères et sœurs de Côte d’Ivoire.
Recueillis par Diawara Samou
Question : Monsieur le ministre, que pouvons-nous retenir de cet entretien avec le président de la République de Côte d’Ivoire ?
Djibril Bassolé : Je suis venu porter au président Alassane Ouattara, un message d’amitié et de solidarité de son frère, le président Blaise Compaoré. La Côte d’Ivoire a été très durement éprouvée par quelques mois de crise postélectorale. Le président Compaoré est heureux de constater que le président Ouattara a recouvré la plénitude de ses attributions présidentielles. Nous avons confiance qu’avec son élection et avec le gouvernement d’ouverture qu’il mettra en place, la Côte d’Ivoire se dotera d’un dispositif institutionnel capable de relancer le développement socio-économique. Et de faire en sorte que cette locomotive de notre économie sous-régionale puisse vraiment jouer son rôle, qui est de réduire l’impact négatif de la cherté de la vie, tant en Côte d’Ivoire qu’au Burkina Faso.
Q : Est-ce le signe d’un nouveau départ entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ?
DB : Nous nous inscrivons dans la continuité. Dans le cadre de ce traité d’amitié, des réunions à de très hauts niveaux seront organisées. Parce que nous devons très rapidement régler les questions relatives à l’énergie, au transport, etc. Vous savez que le Burkina dépend en grande partie de la Côte d’Ivoire, pour son approvisionnement en matière d’électricité et aussi pour ses activités d’importation et d’exportation. Nous avons d’ailleurs profité de l’occasion pour remercier le président Ouattara pour les mesures diligentes qu’il a fait prendre, pour que le Burkina ne connaisse plus ces délestages qui ont quelques fois plongé les populations dans la détresse.
Q : Le Burkina Faso a joué un rôle de facilitation en Côte d’Ivoire. Avez-vous le sentiment d’avoir accompli votre mission ?
DB : Le parachèvement de la mise en œuvre des Accords politiques de Ouagadougou nécessite un accompagnement. Nous en avons parlé avec le président Alassane Ouattara. J’en ai également parlé avec le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies. En ce qui concerne la reconstruction de l’armée ivoirienne, de la fusion des deux armées ex-belligérantes, il nous faut surtout continuer à mettre en œuvre les dispositions des Accords politiques de Ouagadougou. Bien sûr, nous en définirons les modalités. Et le Burkina se tient à la disposition de la Côte d’Ivoire pour parachever cet accord.
Q : Avez-vous un message pour les burkinabé de Côte d’Ivoire dans cette situation post-crise ?
DB : Les burkinabés qui vivent en Côte d’Ivoire sont chez eux. Nous souhaitons que par leur comportement et leur travail, ils contribuent à la relance économique de ce pays. Qu’ils se comportent partout comme des citoyens exemplaires et qu’ils vivent en toute fraternité avec leurs frères et sœurs de Côte d’Ivoire.
Recueillis par Diawara Samou