Il faut que ça change. Radicalement et positivement, à l’image du Président Alassane Ouattara et de ses ambitions pour la Côte d’Ivoire. C’est la feuille de route que Hamed Bakayoko, ministre de l’Intérieur, a transmis hier à Abidjan au Corps préfectoral. Celui-ci n’avait pas boudé son plaisir d’assister à cette réunion. Tous les préfets étaient présents. Ce que le ministre Bakayoko n’a pas manqué de « saluer » sachant que « beaucoup sont venus de très loin et dans des conditions difficiles ». Une marque de respect pour ce Corps. Son directeur de cabinet, le ministre Bamba Cheick Daniel, est d’ailleurs un Préfet Hors grade. « Je voudrais le féliciter, le remercier d’avoir accepté avec humilité cette responsabilité. Ayant lui-même été dans un passé récent ministre de l’Intérieur. Je pense que c’est cela la nouvelle Côte d’Ivoire. Chacun doit servir avec humilité là où l’Etat a besoin de lui », a plaidé Hamed Bakayoko. De nouvelle Côte d’Ivoire, il veut un Préfet nouveau qui « serve la vérité, la République et le droit ». Il s’est dit persuadé que c’est parce qu’on s’est mépris sur le rôle des Préfets que la Côte d’Ivoire a connu une telle crise. « On n’écoutait pas ou plus les Préfets, a-t-il dénoncé. On a voulu transformer le représentant de l’Etat en un simple agent de renseignement politique. Ce n’est pas sa mission ». Il a expliqué qu’étant en contact direct avec les populations, le Préfet est les « oreilles et les yeux » du Chef de l’Etat. « C’est lui qui doit alerter notamment sur une éventuelle fracture sociale, a rappelé le ministre de l’Intérieur. Il doit orienter la politique du Président de la République qu’il représente ». Pour sa part, Il entend œuvrer avec ce Corps afin que cela soit dorénavant le cas.
« Regardez tout, dites nous la vérité »
«Regardez tout, dites-nous tout, a-t-il engagé les Préfets. Nous voulons savoir où ça ne marche pas. Dites-nous la vérité (plusieurs fois, Ndrl). Nous voulons des rapports qui nous disent attention ! Proposez nous des solutions ». Il leur a par ailleurs rappelé que de part leur fonction, leur positionnement, ils sont « la cheville ouvrière de la Réconciliation ». « Toutes vos actions doivent aller dans le sens de la Réconciliation et la cohésion nationale », a souligné le ministre de l’Intérieur. Parce qu’il est certain que « si on ne se réconcilie pas, on va accroitre nos problèmes », il leur a demandé d’être des « envoyés de la paix ». Il ne veut pas qu’on y voie un « discours politique » mais la « conviction » d’un Chef de l’Etat qui a « une grande ambition » pour le pays. Une ambition qui ne saurait « s’accommoder avec un esprit de vengeance ». « Si nous faisons n’importe quoi, on va finir comme eux », a-t-il ajouté en référence au défunt régime dont le sort « revient à la Justice ». Politicien et observateur de la société ivoirienne, Hamed Bakayoko a reconnu les conditions de travail « inacceptable » du Corps préfectoral. Il s’est indigné que des Préfets qui avait une dotation de deux véhicules il y a quelques années en soit réduit aujourd’hui, pour certain, à zéro véhicule. « Cela est indigne de la Côte d’Ivoire, a-t-il regretté. Vous êtes les Représentants du Président de la République, vous devez être à son image ». Il a affirmé qu’il existe un plan d’urgence pour tous les secteurs. Mais au-delà, il entend faire en sorte que « d’ici deux à trois ans ce Corps retrouve toute sa splendeur ». « Après tant de souffrance, on ne pas servir aux Ivoiriens une petite administration», s’est-il engagé. Et dans le service et dans l’équipement. Pour le ministre Bakayoko, il faut que les Préfets se mettent au travail. « C’est le travail et ses résultats qui seront la base des promotions », a averti le ministre de l’Intérieur. D’où son intention de créer la distinction du meilleur Préfet de l’année qui sera sacré le jour de la fête de l’indépendance afin qu’il fasse exemple. En somme, une prise de contact intéressante. Le ministre de l’Intérieur la voulait importante. Elle l’a été. Il a été brillant, épatant même le Corps préfectoral. Tous deux, ont une obligation de résultats.
KIGBAFORY Inza
« Regardez tout, dites nous la vérité »
«Regardez tout, dites-nous tout, a-t-il engagé les Préfets. Nous voulons savoir où ça ne marche pas. Dites-nous la vérité (plusieurs fois, Ndrl). Nous voulons des rapports qui nous disent attention ! Proposez nous des solutions ». Il leur a par ailleurs rappelé que de part leur fonction, leur positionnement, ils sont « la cheville ouvrière de la Réconciliation ». « Toutes vos actions doivent aller dans le sens de la Réconciliation et la cohésion nationale », a souligné le ministre de l’Intérieur. Parce qu’il est certain que « si on ne se réconcilie pas, on va accroitre nos problèmes », il leur a demandé d’être des « envoyés de la paix ». Il ne veut pas qu’on y voie un « discours politique » mais la « conviction » d’un Chef de l’Etat qui a « une grande ambition » pour le pays. Une ambition qui ne saurait « s’accommoder avec un esprit de vengeance ». « Si nous faisons n’importe quoi, on va finir comme eux », a-t-il ajouté en référence au défunt régime dont le sort « revient à la Justice ». Politicien et observateur de la société ivoirienne, Hamed Bakayoko a reconnu les conditions de travail « inacceptable » du Corps préfectoral. Il s’est indigné que des Préfets qui avait une dotation de deux véhicules il y a quelques années en soit réduit aujourd’hui, pour certain, à zéro véhicule. « Cela est indigne de la Côte d’Ivoire, a-t-il regretté. Vous êtes les Représentants du Président de la République, vous devez être à son image ». Il a affirmé qu’il existe un plan d’urgence pour tous les secteurs. Mais au-delà, il entend faire en sorte que « d’ici deux à trois ans ce Corps retrouve toute sa splendeur ». « Après tant de souffrance, on ne pas servir aux Ivoiriens une petite administration», s’est-il engagé. Et dans le service et dans l’équipement. Pour le ministre Bakayoko, il faut que les Préfets se mettent au travail. « C’est le travail et ses résultats qui seront la base des promotions », a averti le ministre de l’Intérieur. D’où son intention de créer la distinction du meilleur Préfet de l’année qui sera sacré le jour de la fête de l’indépendance afin qu’il fasse exemple. En somme, une prise de contact intéressante. Le ministre de l’Intérieur la voulait importante. Elle l’a été. Il a été brillant, épatant même le Corps préfectoral. Tous deux, ont une obligation de résultats.
KIGBAFORY Inza