Il faudra dire désormais, Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca) et non Cnca. Le gouvernement, à travers un communiqué, samedi, a mis le nouvel organe de régulation audiovisuelle sous l’autorité d’Ibrahim Sy Savané.
La Haute autorité de la communication audiovisuelle, en abrégé, Haute autorité ou Haca est le nouvel organe de régulation de l’espace audiovisuel ivoirien. Samedi, une ordonnance présidentielle lue sur l’antenne de Télévision Côte d’Ivoire (TCI) a fait état que le Conseil national de la communication audiovisuelle
(Cnca), organe de régulation des médias ivoiriens, est désormais érigé en Haute autorité. Et, c’est l’ex-ministre de la Communication du précédent gouvernement Soro, Ibrahim Sy Savané, qui a été nommé à la tête de la nouvelle structure. Selon des observateurs, la mise en place de la Haca répond au souci de mieux réguler et de gérer le secteur stratégique et sensible de l’audiovisuel ivoirien.
Pour ces derniers, le changement de dénomination intervient suite au rôle néfaste joué par le Cnca durant la crise post-électorale. L’ancien président de cet organe, Franck Anderson Kouassi, un cacique du pouvoir Gbagbo, n’a pas manqué de suspendre de façon arbitraire les chaînes de télé et de radio internationales au plus fort de la crise et d’admettre la diffusion de propos haineux et xénophobes sur les antennes. Ainsi, la nouvelle structure devra-t-elle rompre avec cette politique de deux poids, deux mesures. C’est pourquoi, le choix d’Ibrahim Sy Savané n’est pas fortuit. Durant son passage au ministère de la Communication, l’homme des médias avait conduit à bon port plusieurs chantiers de l’amélioration des conditions de vie des entreprises de presse et des journalistes, qui traînaient. Journaliste, lui-même, Ibrahim Sy Savané, est une personne respectée, réservée et très discrète. Il a exercé de 1999 à 2000, la fonction de Directeur général du quotidien pro-gouvernemental Fraternité-Matin. Très pieux, cet économiste de formation s’est spécialisé, depuis quelques années, dans les questions relatives à l’économie générale des médias et à la viabilité des groupes et entreprises de presse. Avec un champ de compétence identique à celui du Cnca, la Haca remet en selle la question de la nomination de M. Lévy Niamkey. En effet, plusieurs informations concordantes, relayées par la presse, avaient fait état de la prise de contrôle du Cnca par le ministre de la Communication de Robert Guéï. Le journaliste lui-même s’en était réjoui dans les colonnes de votre quotidien préféré, dans sa parution du 3 mai dernier, en ces termes : « C’est Dieu qui l’a voulu ». Mais le caractère non-officiel de la décision avait laissé un flou. Si l’homme des médias reconnaît ne rien savoir de ce qui se passe, une source proche du ministère de la communication confirme l’information. « Ce que nous savons, c’est le Haca qui sera dirigé par Ibrahim Sy Savané, mais, Lévy Niamkey y reste », a-t-il confié. En tant que, cette fois-ci, secrétaire général ? Les jours à venir nous en diront plus.
Sanou A.
La Haute autorité de la communication audiovisuelle, en abrégé, Haute autorité ou Haca est le nouvel organe de régulation de l’espace audiovisuel ivoirien. Samedi, une ordonnance présidentielle lue sur l’antenne de Télévision Côte d’Ivoire (TCI) a fait état que le Conseil national de la communication audiovisuelle
(Cnca), organe de régulation des médias ivoiriens, est désormais érigé en Haute autorité. Et, c’est l’ex-ministre de la Communication du précédent gouvernement Soro, Ibrahim Sy Savané, qui a été nommé à la tête de la nouvelle structure. Selon des observateurs, la mise en place de la Haca répond au souci de mieux réguler et de gérer le secteur stratégique et sensible de l’audiovisuel ivoirien.
Pour ces derniers, le changement de dénomination intervient suite au rôle néfaste joué par le Cnca durant la crise post-électorale. L’ancien président de cet organe, Franck Anderson Kouassi, un cacique du pouvoir Gbagbo, n’a pas manqué de suspendre de façon arbitraire les chaînes de télé et de radio internationales au plus fort de la crise et d’admettre la diffusion de propos haineux et xénophobes sur les antennes. Ainsi, la nouvelle structure devra-t-elle rompre avec cette politique de deux poids, deux mesures. C’est pourquoi, le choix d’Ibrahim Sy Savané n’est pas fortuit. Durant son passage au ministère de la Communication, l’homme des médias avait conduit à bon port plusieurs chantiers de l’amélioration des conditions de vie des entreprises de presse et des journalistes, qui traînaient. Journaliste, lui-même, Ibrahim Sy Savané, est une personne respectée, réservée et très discrète. Il a exercé de 1999 à 2000, la fonction de Directeur général du quotidien pro-gouvernemental Fraternité-Matin. Très pieux, cet économiste de formation s’est spécialisé, depuis quelques années, dans les questions relatives à l’économie générale des médias et à la viabilité des groupes et entreprises de presse. Avec un champ de compétence identique à celui du Cnca, la Haca remet en selle la question de la nomination de M. Lévy Niamkey. En effet, plusieurs informations concordantes, relayées par la presse, avaient fait état de la prise de contrôle du Cnca par le ministre de la Communication de Robert Guéï. Le journaliste lui-même s’en était réjoui dans les colonnes de votre quotidien préféré, dans sa parution du 3 mai dernier, en ces termes : « C’est Dieu qui l’a voulu ». Mais le caractère non-officiel de la décision avait laissé un flou. Si l’homme des médias reconnaît ne rien savoir de ce qui se passe, une source proche du ministère de la communication confirme l’information. « Ce que nous savons, c’est le Haca qui sera dirigé par Ibrahim Sy Savané, mais, Lévy Niamkey y reste », a-t-il confié. En tant que, cette fois-ci, secrétaire général ? Les jours à venir nous en diront plus.
Sanou A.
