“Je mesure l`ampleur de la tâche à accomplir, mais je sais pouvoir compter sur toute l`équipe qui va m`entourer pour réussir cette mission que je prends comme une obligation de résultat.
Maintenant, au plan personnel, c`est la grande satisfaction parce que je suis au sommet de la hiérarchie judiciaire. J`ai commencé comme substitut du procureur de la République à Man et aujourd`hui, je finis président de la Cour suprême c`est-à-dire le plus haut sommet de la hiérarchie judiciaire dans notre pays. Alors, j`en suis très ému. Je mesure le chemin parcouru depuis les tribunaux, les sections détachées, la Cour d`appel, la Cour suprême, le ministère de la Justice et aujourd`hui, la présidence de la Cour suprême. Je suis heureux et je voudrais rendre gloire à Dieu pour m`avoir choisi et exprimer ma gratitude au Président de la République pour m`avoir nommé (…) Pour redonner une nouvelle image à la justice ivoirienne, je n`ai pas de remède en tant que citoyen. Mais comme je l`ai dit tantôt avec tous mes collaborateurs, nous allons mettre en place une politique nécessaire à la renaissance de la justice ivoirienne. Déjà, si chaque magistrat commence à bien faire son travail, un grand pas sera franchi. En ce qui me concerne, je m`engage à bien faire mon travail. Et je dis aux Ivoiriens, je ne suis pas Dieu. Seul Dieu est infaillible. Je peux me tromper. Mais si je me trompe dans une décision, ce ne sera pas une erreur volontaire. Ce sera une erreur involontaire imputable à la faillibité de tout être humain. Mais en tant que vice-président du Conseil supérieur de la magistrature dont la présidence est assurée par le Président de la République, je pense qu`ensemble du bon travail sera fait” a juré le nouveau président de la Cour Suprême.
Propos recueillis par
François Konan
Maintenant, au plan personnel, c`est la grande satisfaction parce que je suis au sommet de la hiérarchie judiciaire. J`ai commencé comme substitut du procureur de la République à Man et aujourd`hui, je finis président de la Cour suprême c`est-à-dire le plus haut sommet de la hiérarchie judiciaire dans notre pays. Alors, j`en suis très ému. Je mesure le chemin parcouru depuis les tribunaux, les sections détachées, la Cour d`appel, la Cour suprême, le ministère de la Justice et aujourd`hui, la présidence de la Cour suprême. Je suis heureux et je voudrais rendre gloire à Dieu pour m`avoir choisi et exprimer ma gratitude au Président de la République pour m`avoir nommé (…) Pour redonner une nouvelle image à la justice ivoirienne, je n`ai pas de remède en tant que citoyen. Mais comme je l`ai dit tantôt avec tous mes collaborateurs, nous allons mettre en place une politique nécessaire à la renaissance de la justice ivoirienne. Déjà, si chaque magistrat commence à bien faire son travail, un grand pas sera franchi. En ce qui me concerne, je m`engage à bien faire mon travail. Et je dis aux Ivoiriens, je ne suis pas Dieu. Seul Dieu est infaillible. Je peux me tromper. Mais si je me trompe dans une décision, ce ne sera pas une erreur volontaire. Ce sera une erreur involontaire imputable à la faillibité de tout être humain. Mais en tant que vice-président du Conseil supérieur de la magistrature dont la présidence est assurée par le Président de la République, je pense qu`ensemble du bon travail sera fait” a juré le nouveau président de la Cour Suprême.
Propos recueillis par
François Konan