Qui suit la vie politique en Côte d’Ivoire se souviendra qu’en la matière rien ne vient au hasard. Entre octobre et novembre 2000, alors que Laurent Gbagbo venait de remporter les élections présidentielles ‘’dans des conditions calamiteuses’’, Alassane Ouattara au nom du Rdr refusait l’offre d’entrer au gouvernement. Argument évoqué : le Rdr pleure ses morts et n’a pas encore l’esprit disposé à entrer dans un gouvernement Fpi. Offre que le Pdci-Rda, sous la poussée de Laurent Dona Fologo, avait acceptée. Le Rdr était venu à son rythme plus tard en 2001. Puis, quand survint le coup d’Etat en septembre 2002, le Rdr d’Alassane Ouattara n’a pas boudé le plaisir d’accompagner les gouvernements post-Marcoussis à partir de 2003. Aujourd’hui, c’est le Fpi conduit par Mamadou Koulibaly qui évoque les questions de ses camarades incarcérés parmi lesquels figure Laurent Gbagbo détenu à Korhogo. Au Fpi, on se veut logique et objectif. Ce n’est pas une politique de la chaise vide que de réclamer les meilleures conditions pour une vie politique normale. ‘’Comment on gère la sécurité, la question des comzones, la nouvelle armée… ?’’. Des préoccupations auxquelles le Fpi voudrait des réponses claires avant toute aventure.
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