Bouaké - Les syndicats des travailleurs de Bouaké plaident pour la mise en état rapide des infrastructures industrielles, en vue de permettre le redémarrage des entreprises de la région de la Vallée du Bandama en proie à des difficultés de fonctionnement depuis le déclenchement, en septembre 2002, de la crise militaro-politique en Côte d’Ivoire.
Mardi lors d’une rencontre tenue à la préfecture, les représentants des différents syndicats des travailleurs de Bouaké, venus présenter leurs doléances au préfet de la région de la Vallée du Bandama, Konin Aka, ont déclaré que les entreprises locales notamment Gonfreville, la SITAB, la CIDT et la société Trituraf devenue ‘Olhéol Industrie Côte d’Ivoire’, qui naguère faisaient la fierté de la ville, sont aujourd’hui dans l’impasse.
Selon Anderson Konan, secrétaire général de l’Union général des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI), la société textile Gonfreville, avec plus de 5.000 employés, compte à ce jour moins de 100 travailleurs, même avec le système de rotation. Du côté de la CIDT, ce sont près de 1,5 milliard F CFA que la compagnie doit aux paysans en plus des salaires du personnel.
« Aujourd’hui, nous partons à la réconciliation mais on ne peut aller à la paix sans occuper les travailleurs, sans que les travailleurs retrouvent leur emploi », a fait remarquer M. Konan. Il a réitéré son appel à l’Etat de Côte d’Ivoire pour la reprise des activités industrielles à Bouaké.
Pour sa part, le préfet Aka Konin a demandé aux travailleurs de produire un mémorandum contenant tous les problèmes et doléances à remettre aux autorités compétentes, pour voir ce qu’il y a lieu de faire. En attendant, l’administrateur civil conseille aux travailleurs de s’abstenir de faire des grèves qui pourraient gêner la bonne marche des activités.
(AIP)
Mardi lors d’une rencontre tenue à la préfecture, les représentants des différents syndicats des travailleurs de Bouaké, venus présenter leurs doléances au préfet de la région de la Vallée du Bandama, Konin Aka, ont déclaré que les entreprises locales notamment Gonfreville, la SITAB, la CIDT et la société Trituraf devenue ‘Olhéol Industrie Côte d’Ivoire’, qui naguère faisaient la fierté de la ville, sont aujourd’hui dans l’impasse.
Selon Anderson Konan, secrétaire général de l’Union général des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI), la société textile Gonfreville, avec plus de 5.000 employés, compte à ce jour moins de 100 travailleurs, même avec le système de rotation. Du côté de la CIDT, ce sont près de 1,5 milliard F CFA que la compagnie doit aux paysans en plus des salaires du personnel.
« Aujourd’hui, nous partons à la réconciliation mais on ne peut aller à la paix sans occuper les travailleurs, sans que les travailleurs retrouvent leur emploi », a fait remarquer M. Konan. Il a réitéré son appel à l’Etat de Côte d’Ivoire pour la reprise des activités industrielles à Bouaké.
Pour sa part, le préfet Aka Konin a demandé aux travailleurs de produire un mémorandum contenant tous les problèmes et doléances à remettre aux autorités compétentes, pour voir ce qu’il y a lieu de faire. En attendant, l’administrateur civil conseille aux travailleurs de s’abstenir de faire des grèves qui pourraient gêner la bonne marche des activités.
(AIP)