Général Philippe Mangou : « Nous sommes prêts à passer à l’exécution »
Nous repartons satisfaits de cette réunion. Avec la reprise des activités économiques, c’est tout à fait normal que nous puissions commencer la lutte contre le racket pour permettre aux opérateurs économiques et la population de travailler dans de bonnes conditions. C’est de tout cela que le ministre a parlé. Et nous sommes prêts à passer à l’exécution. Vous savez, le racket, c’est une très grosse poudrière. (…) Nous apporterons notre expertise afin de mettre en oeuvre certaines méthodes et plus efficaces sur le terrain.
Général Soumaïla Bakayoko : « Les militaires vont rentrer en caserne »
Cette séance de travail a regroupé naturellement l’ensemble des forces, tous les généraux des Forces républicaines de Côte d’Ivoire. L’objet, c’est de mettre fin au racket que nous déplorons tous sur l’ensemble du territoire. Ce fut une séance qui nous a permis justement de dire que les Frci, aujourd’hui, ne sont pas forcement dans l’ensemble, tous les éléments que vous voyez foisonner, surtout à Abidjan. L’effectif des Frci tourne autour de 9.000 hommes, ex-Fafn. Mais aujourd’hui, il y a presque 18.000 jeunes gens assimilés aux Frci, qui certes ont pris part ici au combat. Mais qui côtoient les Frci. Et tout le monde à l’impression que tous ceux qui portent des tenues et qui portent des armes, sont des éléments Frci. (….) Les militaires vont rentrer en caserne. Des dispositions idoines seront prises pour cela. Egalement, nous avons décidé qu’à d’Abidjan, il n’y ait plus de barrages fixes. Le nombre de barrages sera bien connu. Il n’excédera pas deux. Il y aura d’autres dispositions de contrôle, des barrages mobiles qui nous permettront de faire en sorte qu’on mette fin à cela. Surtout, nous allons nous retrouver dès demain (Ndlr, aujourd’hui) après-midi à l’état-major tactique au camp Gallieni pour arrêter les modalités pratiques de la mise sur pied d’une unité de contrôle, d’une brigade de contrôle qui feront en sorte que nous allons démanteler tout ce qui est barrages illégaux, irréguliers et sauvages.
Issiaka Ouattara dit Wattao : « Nous allons frapper très fort »
Le message que je vais lancer à tous mes frères militaires, qu’ils soient gendarmes ou policiers, c’est que la récréation est terminée. Nous allons frapper très fort en ce qui concerne ces barrages sauvages qui sont dans la rue. A part les corridors d’Abidjan, nous ne voulons plus voir de barrages dans les rues. Ces barrages sauvages où on ne sait pas qui commande quoi. C’est fini ! Il faut que les populations vivent à l’aise à Abidjan. Et cette mesure sera étendue sur tout le territoire ivoirien. Nous allons commencer à taper fort ici à Abidjan. Je demande à mes frères de faire très attention. La récréation est terminée, c’est le travail qui commence. Celui qu’on va surprendre en train de racketter, ce sera la punition totale.
Propos recueillis pa BAMBA I.
Nous repartons satisfaits de cette réunion. Avec la reprise des activités économiques, c’est tout à fait normal que nous puissions commencer la lutte contre le racket pour permettre aux opérateurs économiques et la population de travailler dans de bonnes conditions. C’est de tout cela que le ministre a parlé. Et nous sommes prêts à passer à l’exécution. Vous savez, le racket, c’est une très grosse poudrière. (…) Nous apporterons notre expertise afin de mettre en oeuvre certaines méthodes et plus efficaces sur le terrain.
Général Soumaïla Bakayoko : « Les militaires vont rentrer en caserne »
Cette séance de travail a regroupé naturellement l’ensemble des forces, tous les généraux des Forces républicaines de Côte d’Ivoire. L’objet, c’est de mettre fin au racket que nous déplorons tous sur l’ensemble du territoire. Ce fut une séance qui nous a permis justement de dire que les Frci, aujourd’hui, ne sont pas forcement dans l’ensemble, tous les éléments que vous voyez foisonner, surtout à Abidjan. L’effectif des Frci tourne autour de 9.000 hommes, ex-Fafn. Mais aujourd’hui, il y a presque 18.000 jeunes gens assimilés aux Frci, qui certes ont pris part ici au combat. Mais qui côtoient les Frci. Et tout le monde à l’impression que tous ceux qui portent des tenues et qui portent des armes, sont des éléments Frci. (….) Les militaires vont rentrer en caserne. Des dispositions idoines seront prises pour cela. Egalement, nous avons décidé qu’à d’Abidjan, il n’y ait plus de barrages fixes. Le nombre de barrages sera bien connu. Il n’excédera pas deux. Il y aura d’autres dispositions de contrôle, des barrages mobiles qui nous permettront de faire en sorte qu’on mette fin à cela. Surtout, nous allons nous retrouver dès demain (Ndlr, aujourd’hui) après-midi à l’état-major tactique au camp Gallieni pour arrêter les modalités pratiques de la mise sur pied d’une unité de contrôle, d’une brigade de contrôle qui feront en sorte que nous allons démanteler tout ce qui est barrages illégaux, irréguliers et sauvages.
Issiaka Ouattara dit Wattao : « Nous allons frapper très fort »
Le message que je vais lancer à tous mes frères militaires, qu’ils soient gendarmes ou policiers, c’est que la récréation est terminée. Nous allons frapper très fort en ce qui concerne ces barrages sauvages qui sont dans la rue. A part les corridors d’Abidjan, nous ne voulons plus voir de barrages dans les rues. Ces barrages sauvages où on ne sait pas qui commande quoi. C’est fini ! Il faut que les populations vivent à l’aise à Abidjan. Et cette mesure sera étendue sur tout le territoire ivoirien. Nous allons commencer à taper fort ici à Abidjan. Je demande à mes frères de faire très attention. La récréation est terminée, c’est le travail qui commence. Celui qu’on va surprendre en train de racketter, ce sera la punition totale.
Propos recueillis pa BAMBA I.