· Le Fpi et le Pit absents
· Conseil des ministres aujourd’hui
Le gouvernement ivoirien affiche complet désormais. De 13 membres depuis le 5 décembre 2010, le Gouvernement du président Alassane Ouattara est passé à 36 ministres. La nomenclature de la nouvelle équipe a été donnée, le mercredi 1er juin 2011 au Palais de la République au Plateau, par le secrétaire général de la Présidence, Amadou Gon Coulibaly. Dans ce gouvernement de large ouverture à forte dose de ‘’reconnaissance’’, on note deux absences de taille. Il s’agit de celle du Front populaire ivoirien (Fpi) de l’ancien président Laurent Gbagbo, et de celle du Parti ivoirien des Travailleurs (Pit), du Pr Francis Vangah Wodié qui a été, lors du second tour de la présidentielle, un allié ouvert du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). Si l’absence du Fpi n’est pas surprenante au regard des préalables posés récemment par ce parti, en revanche celle du Pit appelle à toutes sortes de commentaires. L’équipe gouvernementale, sans surprise, est conduite par le Premier ministre Guillaume Soro qui demeure ministre de la défense. Elle est essentiellement composée de ministres issus du Rhdp. On y dénombre dix huit (18) nouveaux entrants dont cinq (5) femmes. Le Rassemblement des Républicains (Rdr), la formation politique d’origine du chef de l’Etat, se taille la part du lion avec 14 ministères dont deux ministères d’Etat dirigés par Hamed Bakayoko et Gilbert Kafana Koné. Ensuite, vient le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) de l’ancien président de la République, Henri Konan Bédié. Le Pdci détient huit (8) portefeuilles dont deux (2) ministères d’Etat aux mains de Me Ahoussou Jeannot Kouadio et de l’ex-premier ministre Daniel Kablan Duncan. Les Forces nouvelles (Fn) de Guillaume Soro, qui ont été déterminantes dans la prise effective du pouvoir par Alassane Ouattara, viennent en troisième position avec 5 ministères. L’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci) d’Albert Mabri Toikeusse s’en sort avec 2 ministères, quand le Mouvement des Forces d’avenir (Mfa) d’Anaky Kobena et l’Union pour la Côte d’Ivoire (Upci) de Gnamien Konan, ont chacun 1 ministre. La société civile figure en bonne place dans le gouvernement Ouattara, avec 5 sièges.
Redorer le blason
Les membres du gouvernement précédent, ont été reconduits à l’exception de Jean-Marie Kacou Gervais, ministre des affaires étrangères qui cède sa place à Daniel Kablan Duncan. Ce dernier retrouve le Gouvernement 12 ans après. Un autre ancien est de retour. Il s’agit de Kobena Kouassi Adjoumani qui retrouve son ancien portefeuille : Le ministère des ressources animales et halieutiques. En ce qui concerne la gente féminine, la moisson est à la baisse. Elle devra se contenter de cinq (5) portefeuilles contrairement au défunt gouvernement du chef d’Etat déchu Laurent Gbagbo, qui comportait sept (7) femmes ministres.
Le Gouvernement Ouattara aura essentiellement pour objectif de redorer le blason de la Côte d’Ivoire défigurée par les affres de la guerre. Et surtout de repositionner le pays à divers niveaux dans la sous-région et au plan international. La durée de vie du gouvernement en place, à en croire le président de la République, ne devrait pas excéder la fin de l’année. Alassane Ouattara confiait à Tv5 depuis Paris, que le nouveau Gouvernement restera en place jusqu’aux législatives qu’il entend organiser avant la fin de l’année 2011. C’est aujourd’hui vendredi 3 juin 2011 que s’effectue au Palais présidentiel au Plateau, la rentrée des classes pour les membres du nouveau Gouvernement. C’est le tout premier conseil des ministres que le président de la République Alassane Ouattara, présidera depuis son élection le 28 novembre 2010.
BAMBA Idrissa
· Conseil des ministres aujourd’hui
Le gouvernement ivoirien affiche complet désormais. De 13 membres depuis le 5 décembre 2010, le Gouvernement du président Alassane Ouattara est passé à 36 ministres. La nomenclature de la nouvelle équipe a été donnée, le mercredi 1er juin 2011 au Palais de la République au Plateau, par le secrétaire général de la Présidence, Amadou Gon Coulibaly. Dans ce gouvernement de large ouverture à forte dose de ‘’reconnaissance’’, on note deux absences de taille. Il s’agit de celle du Front populaire ivoirien (Fpi) de l’ancien président Laurent Gbagbo, et de celle du Parti ivoirien des Travailleurs (Pit), du Pr Francis Vangah Wodié qui a été, lors du second tour de la présidentielle, un allié ouvert du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). Si l’absence du Fpi n’est pas surprenante au regard des préalables posés récemment par ce parti, en revanche celle du Pit appelle à toutes sortes de commentaires. L’équipe gouvernementale, sans surprise, est conduite par le Premier ministre Guillaume Soro qui demeure ministre de la défense. Elle est essentiellement composée de ministres issus du Rhdp. On y dénombre dix huit (18) nouveaux entrants dont cinq (5) femmes. Le Rassemblement des Républicains (Rdr), la formation politique d’origine du chef de l’Etat, se taille la part du lion avec 14 ministères dont deux ministères d’Etat dirigés par Hamed Bakayoko et Gilbert Kafana Koné. Ensuite, vient le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) de l’ancien président de la République, Henri Konan Bédié. Le Pdci détient huit (8) portefeuilles dont deux (2) ministères d’Etat aux mains de Me Ahoussou Jeannot Kouadio et de l’ex-premier ministre Daniel Kablan Duncan. Les Forces nouvelles (Fn) de Guillaume Soro, qui ont été déterminantes dans la prise effective du pouvoir par Alassane Ouattara, viennent en troisième position avec 5 ministères. L’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci) d’Albert Mabri Toikeusse s’en sort avec 2 ministères, quand le Mouvement des Forces d’avenir (Mfa) d’Anaky Kobena et l’Union pour la Côte d’Ivoire (Upci) de Gnamien Konan, ont chacun 1 ministre. La société civile figure en bonne place dans le gouvernement Ouattara, avec 5 sièges.
Redorer le blason
Les membres du gouvernement précédent, ont été reconduits à l’exception de Jean-Marie Kacou Gervais, ministre des affaires étrangères qui cède sa place à Daniel Kablan Duncan. Ce dernier retrouve le Gouvernement 12 ans après. Un autre ancien est de retour. Il s’agit de Kobena Kouassi Adjoumani qui retrouve son ancien portefeuille : Le ministère des ressources animales et halieutiques. En ce qui concerne la gente féminine, la moisson est à la baisse. Elle devra se contenter de cinq (5) portefeuilles contrairement au défunt gouvernement du chef d’Etat déchu Laurent Gbagbo, qui comportait sept (7) femmes ministres.
Le Gouvernement Ouattara aura essentiellement pour objectif de redorer le blason de la Côte d’Ivoire défigurée par les affres de la guerre. Et surtout de repositionner le pays à divers niveaux dans la sous-région et au plan international. La durée de vie du gouvernement en place, à en croire le président de la République, ne devrait pas excéder la fin de l’année. Alassane Ouattara confiait à Tv5 depuis Paris, que le nouveau Gouvernement restera en place jusqu’aux législatives qu’il entend organiser avant la fin de l’année 2011. C’est aujourd’hui vendredi 3 juin 2011 que s’effectue au Palais présidentiel au Plateau, la rentrée des classes pour les membres du nouveau Gouvernement. C’est le tout premier conseil des ministres que le président de la République Alassane Ouattara, présidera depuis son élection le 28 novembre 2010.
BAMBA Idrissa