Il était très attendu. Il est désormais connu. Depuis avant-hier mercredi, le
nouveau gouvernement a été rendu public. Mais avant qu’il ne soit annoncé par
le Secrétaire général de la Présidence, le tout Abidjan bruissait déjà. Comme
une trainée de poudre, l’information de l’annonce du nouveau gouvernement au
grand complet s’est répandue dans les rues de la capitale. Certaines
personnalités n’ont d’ailleurs pas hésité à appeler leurs connaissances pour
savoir si elles avaient ne serait-ce qu’une idée des futurs ministres. Les
journalistes qui ont longtemps épilogué sur la question en avançant même des
noms selon la formule bien consacrée, ‘’de sources crédibles’’ ne se sont pas
fait prier pour ‘’envahir’’ le Palais présidentiel. Dans la cour, ces derniers
continuent les commentaires. Les photographes et autres cameramen sont aux
aguets pour immortaliser l’événement, car c’en est bien un. Depuis son élection
à la magistrature suprême du pays et depuis la formation du gouvernement de
crise comportant une douzaine de ministres, l’équipe définitive, revue et
corrigée du Président de la république était attendue et pour cause. Les
journalistes donc voulaient être les témoins privilégiés. Mais, sur place, l’on
apprend que ni le président de la république, ni le Premier ministre, encore
moins les ministres, ne seront présents au palais présidentiel. Ce sera juste
l’annonce de la formation de la nouvelle équipe. Exit donc les ballets de grosses
cylindrées et la photo de famille qui immortalise le premier contact avec les
autres. Qu’à cela ne tienne. « Le plus important, c’est de savoir qui sont
les ‘’heureux élus’’. Qui sera reconduit, qui ne le sera pas et qui seront les
entrants», lance un confrère. Pendant ce temps, le suspense monte et le moindre
bruit attire tous les regards. Finalement, il a fallu attendre 17H 55 pour que les
analyses, commentaires, supputations et suppositions des uns et des autres,
prennent fin. Le Secrétaire général de la Présidence, le ministre d’Etat Amadou
Gon Coulibaly arrive. Du coup tout le monde se bouscule devant le pupitre.
Photographes, journalistes, cadreurs courent dans tous les sens dans cet espace
de quelques mètres carré, devenu pour la circonstance, très exigu. Tout le
monde veut être au premier rang pour ne pas louper un seul mot de ce qui sera
dit. En quelques minutes seulement, la nomenclature de la nouvelle équipe est
rendue publique dans un silence de cimetière devenu aussitôt brouillant juste
après la lecture du décret, faite par le secrétaire général de la Présidence. C’est
une équipe forte de 36 membres. Avec quatre ministres d’état. Le RDR se traille
part du lion avec quatorze portefeuilles ministériels. Suivi du PDCI avec neuf
postes. Les Forces nouvelles qui ont déjà la Primature et le ministère de la
Défense, avec leur secrétaire général Guillaume Soro, font une entrée en force.
Ils disposent de cinq départements ministériels. L’UDPCI et le MFA bouclent la
boucle avec respectivement, deux et un ministères. La société civile fait une
entrée fulgurante avec quatre postes aussi. Le FPI qui a refusé la main tendue du
président de la République en voulant la monnayer par un chantage honteux, n’y
figure pas.
Yves-M. ABIET
nouveau gouvernement a été rendu public. Mais avant qu’il ne soit annoncé par
le Secrétaire général de la Présidence, le tout Abidjan bruissait déjà. Comme
une trainée de poudre, l’information de l’annonce du nouveau gouvernement au
grand complet s’est répandue dans les rues de la capitale. Certaines
personnalités n’ont d’ailleurs pas hésité à appeler leurs connaissances pour
savoir si elles avaient ne serait-ce qu’une idée des futurs ministres. Les
journalistes qui ont longtemps épilogué sur la question en avançant même des
noms selon la formule bien consacrée, ‘’de sources crédibles’’ ne se sont pas
fait prier pour ‘’envahir’’ le Palais présidentiel. Dans la cour, ces derniers
continuent les commentaires. Les photographes et autres cameramen sont aux
aguets pour immortaliser l’événement, car c’en est bien un. Depuis son élection
à la magistrature suprême du pays et depuis la formation du gouvernement de
crise comportant une douzaine de ministres, l’équipe définitive, revue et
corrigée du Président de la république était attendue et pour cause. Les
journalistes donc voulaient être les témoins privilégiés. Mais, sur place, l’on
apprend que ni le président de la république, ni le Premier ministre, encore
moins les ministres, ne seront présents au palais présidentiel. Ce sera juste
l’annonce de la formation de la nouvelle équipe. Exit donc les ballets de grosses
cylindrées et la photo de famille qui immortalise le premier contact avec les
autres. Qu’à cela ne tienne. « Le plus important, c’est de savoir qui sont
les ‘’heureux élus’’. Qui sera reconduit, qui ne le sera pas et qui seront les
entrants», lance un confrère. Pendant ce temps, le suspense monte et le moindre
bruit attire tous les regards. Finalement, il a fallu attendre 17H 55 pour que les
analyses, commentaires, supputations et suppositions des uns et des autres,
prennent fin. Le Secrétaire général de la Présidence, le ministre d’Etat Amadou
Gon Coulibaly arrive. Du coup tout le monde se bouscule devant le pupitre.
Photographes, journalistes, cadreurs courent dans tous les sens dans cet espace
de quelques mètres carré, devenu pour la circonstance, très exigu. Tout le
monde veut être au premier rang pour ne pas louper un seul mot de ce qui sera
dit. En quelques minutes seulement, la nomenclature de la nouvelle équipe est
rendue publique dans un silence de cimetière devenu aussitôt brouillant juste
après la lecture du décret, faite par le secrétaire général de la Présidence. C’est
une équipe forte de 36 membres. Avec quatre ministres d’état. Le RDR se traille
part du lion avec quatorze portefeuilles ministériels. Suivi du PDCI avec neuf
postes. Les Forces nouvelles qui ont déjà la Primature et le ministère de la
Défense, avec leur secrétaire général Guillaume Soro, font une entrée en force.
Ils disposent de cinq départements ministériels. L’UDPCI et le MFA bouclent la
boucle avec respectivement, deux et un ministères. La société civile fait une
entrée fulgurante avec quatre postes aussi. Le FPI qui a refusé la main tendue du
président de la République en voulant la monnayer par un chantage honteux, n’y
figure pas.
Yves-M. ABIET
